dimanche 29 mars 2009

Impression - Réalisation d'un TFE sur le cinéma asiatique - Marie



Avoir travaillé sur le cinéma asiatique pour mon travail de fin d'études m'a permis de découvrir vraiment un autre langage cinématographique, une autre culture. Je m'attendais vraiment à trouver des films de combats etc. mais rien de cela le cinéma d'auteur asiatique est totalement différent, on y retrouve une lenteur incarnée dans les plans et surtout une ambiance calme et posée, ou parfois un peu folle et dérangée. Le langage cinématographique est totalement différent du notre! J'ai vraiment été agréablement surprise de découvrir un tel cinéma. J'ai aussi pu avoir l'opportunité de découvrir une autre culture. je vous conseille vraiment de regarder quelques films asiatiques pour essayer de voir par vous même. Voici quelques films que j’ai vraiment apprécié « The taste of tea » Katsuhito Ishii – « Nobody Knows » Hirokazu Kore Eda – « I’m a cyborg but that’s ok » Wang kar Wai.


Marie van Hoorebeke 6A

mercredi 25 mars 2009

Critique - La fille du RER (A. Téchiné) - Justine



Lorsque les médias inspirent le cinéma…

Il y a cinq ans, une jeune femme porte plainte affirmant avoir été victime d’une agression à caractère antisémite dans le RER. Alors que le dossier est vierge, cette plainte entraîne un véritable tapage médiatique et une indignation nationale. Deux jours plus tard, cette femme avoue avoir inventé toute l’histoire…
Voici le fait divers dont s’est inspiré André Téchiné, sans en faire une simple retranscription, pour réaliser « La fille du RER », film sorti le 18 mars dernier

Tout d’abord, notons qu’André Téchiné ne tente pas d’expliquer l’attitude de la jeune femme, ici appelée Jeanne : nous sommes loin des leçon moralisantes, c’est à nous de choisir de ressentir ou non de la compassion pour Jeanne. Cependant, une chose est claire : le réalisateur critique ici notre société qui se nourrit de plus en plus des médias. Tout est aujourd’hui affaire de média. Un fait divers prend des proportions gigantesques dés lors qu’il est recouvert de tapage médiatique. Les gens gobent n’importe quoi tant que les journalistes l’ont clamé et pourtant ceux-ci vérifient de moins en moins leur source. Tant que l’information fait vendre…
Bref, une fois sortis de la salle de cinéma, nos yeux se font plus critiques face aux informations qu’on nous divulgue et c’est tant mieux !
Quand à l’atmosphère du film, elle est comme un mensonge est à porter : lourde. Des vibrations sourdes des roues des rollers de Jeanne à la scène de chat érotique sur internet entre cette dernière et son petit copain (interprété par Nicolas Duvauchelle), le spectateur est mal à l’aise.
Grâce au scénario subtilement parsemé de petits mensonges, le spectateur ne fait plus confiance à personne, il doute de tous les personnages et de toutes les relations. Comment ne pas être déboussolés quand notre héroïne charmante en tous points se retrouve à s’infliger entailles et croix gammées pour faire croire à un attentat raciste ?

Ce qui est remarquable aussi, c’est la façon dont Téchiné arrive à embellir des choses telles qu’une banlieue ou un RER. Pour cela, il s’aide de musique pop et d’une grande luminosité. Même la présence sonore et visuelle d’un RER semble harmonieuse. Une jeune fille en rollers sous un tunnel sombre devient une scène d’une poésie incroyable. Cependant, peut-être Téchiné est-il aidé dans cette transformation de l’ordinaire en sublime par son casting irréprochable : Emilie Dequenne en jeune fille un brin naïve et un poil mythomane tout d’abord, Catherine Deneuve en veuve pudique et digne, ainsi qu’en mère un peu perdue ou encore Nicolas Duvauchelle en jeune homme massif et sensible. Ce film est à la fois sombre et pourtant haut en couleur (notamment grâce aux scènes à la campagne en plein été) et cela crée une ambiance exquise et inhabituelle.

Cependant, la fille du RER manque quelque fois de subtilité et d’intensité. On aurait apprécié un côté plus politique, un suspense plus subtile quant à l’aveu du mensonge, un résultat un peu moins brouillon et surtout plus de pertinence dans les histoires parallèles. Pour conclure, Téchiné livre une film qui, malgré ces quelques défauts, est envoûtant souvent, insaisissable par moments, et passionnant globalement. C’est une œuvre particulière: ces qualités sont difficiles à préciser et à pointer du doigt et pourtant, après l’avoir regarder, on ne peut s’empêcher d’y repenser et d’y trouver de nouveaux questionnements. En bref, chef d’oeuvre ou pas, ce soulèvement de questions dans l’esprit du spectateur à le mérite d’éloigner «La fille du RER » de tous films médiocres et inutile!

Justine Rossius 6E


lundi 9 mars 2009

Impression - Réalisation d'un TFE sur le cinéma hispanophone - Bérangère



J'ai choisi de faire un travail de fin d'étude sur le cinéma espagnol parce que j'aime le cinéma. Pourquoi espagnol, je n'en sais trop rien. Cette langue m'a toujours fascinée car sa ressemblance avec le français me permettait de toujours plus ou moins comprendre les films dans cette langue. Ma maman a vécu trois ans à Barcelone et quand j'étais petite, elle a tenté de m'apprendre l'espagnol mais sans succès : je répondais en français... Je pense aussi que j'ai voulu m'informer sur les réalisateurs, sur le pourquoi du comment et découvrir pourquoi il est si riche. Mais il est tellement vaste que je n'en n'ai découvert qu'une partie.

Bérangère Forro 6E