lundi 21 juin 2010

Citations - Cinéma


Ce qui est beau au cinéma, ce sont les raccords, c'est par les joints que pénètre la poésie.

Robert Bresson

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On n'est pas obligé de comprendre pour aimer. Ce qu'il faut, c'est rêver.

David Lynch

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Nous sommes des loueurs de miroirs que nous offrons au public afin que ce dernier se contemple.

Michel Piccoli

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A ses origines, le cinéma était un phénomène de foire, et je le ressens toujours un peu ainsi.

Frederico Fellini

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Le public aime souffrir par procuration.

Charlie Chaplin

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L'oeuvre d'art possède un impact sur le monde d'aujourd'hui.

Jean-Pierre et Luc Dardenne

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La beauté du cinéma, c'est de pouvoir tenter quelque chose de différent.

Clint Eastwood

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Etre cinéaste, c'est essayer de créer un juste lien entre le fond et la forme.

Joachim Lafosse

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J'aime rêver, imaginer des choses, puis expérimenter ces rêves dans la réalité.

Francis Ford Coppola

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La télévision fabrique de l'oubli. Le cinéma fabrique des souvenirs.

Jean-Luc Godard

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A l'impossible je suis tenu.

Jean Cocteau

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Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d'autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.

Jean Luc Godard

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Je voyais tout ce qui existe dans la vie comme une concurrence au cinéma.
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François Truffaut
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Le cinéma n'est qu'un art mineur... Il ne peut pas créer des oeuvres, mais il peut exprimer, par une technique dont la perfection touche au miracle... les oeuvres des artistes créateurs.
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Marcel Pagnol
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Le cinéma doit être une fête, pas une couillonade.
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Au cinéma, on joue; au théâtre, c'est joué.
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Le cinéma est fait pour tous ceux dont la curiosité est le plus grand défaut.
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Quand on va au cinéma, on lève la tête. Quand on regarde la télévision, on la baisse.
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La photographie, c'est la vérité et le cinéma, c'est vingt-quatre fois la vérité par seconde...
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L’animation n’est pas l’art des DESSINS-QUI-BOUGENT mais l’art des MOUVEMENTS-QUI-SONT-DESSINéS ».
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Norman Mc Laren
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Par art de l’animation, il faut entendre création d’images animées par l’utilisation de toutes sorte de techniques à l’exception de la prise de vue direct.
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Association Internationale du film d’animation
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Le cinéma, c'est un stylo, du papier et des heures à observer le monde et les gens.

Jacques Tati

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Top 100 des films de la classe par ordre alphabétique

A

1. Rumba - Dominique Abel et Fiona Gordon et Bruno Romy
2. Tout sur ma mère – Pedro Almodovar
3. Volver – Perdo Almodovar
4. Requiem for a dream – Aronofsky
5. De l'autre côté - Fatih Akin
6. La mauvaise education – La mala education – Pedro Almodovar
7. Tesis - Alejandro Amenabar
8. Match Point – Woody Allen
9. La mouette et le chat – Enzo d'Alo

B

10. Trainspotting - Dany Boyle
11. Slumdog Millionaire - Dany Boyle
12. C'est arrivé près de chez vous - Rémy Belvaux, André Bonzel et Benoit Poelvoorde
13. 2 jours à tuer - Jean Becker
14. Ensemble, c’est tout – Claude Berry
15. Deliver us from the evil - Ole Bournedal
16. Les noces funèbres - Tim Burton
17. L’étrange Noel de Mr Jack – Tim Burton
18. Alice in worderworld 3D – Tim Burton
19. Edouard aux mains d’argent– Tim Burton
20. Big Fish – Tim Burton
21. L'effet papillon - Eric Bress et J. Mackye Gruber

C

22. Ne le dis à personne – Guillaume Canet
23. N’oublie jamais - Nick Cassavetes
24. Rusty James – Francis Coppola
25. Virgin Suicide - Sofia Coppola
26. Lost in translation – Sofia Coppola
27. Borat - Larry Charles
28. Le dictateur - Charlie Chaplin
29. Les Temps Moderne – Charlie Chaplin
30. Hell - Bruno Chiche
31. Les triplettes de Belleville – Sylvain Chomet
32. Les diaboliques – Clouzot
33. Sœur Sourire – Stijn Coninx
34. Boy A - John Crowley

D

35. Hour – Stephen Daldry
36. The Reader – Stephen Daldry
37. Le silence de Lorna – Les Frères Dardenne
38. La promesse - Les frères Dardenne
39. Rosetta – Les Frères Dardenne
40. L'enfant - Freres Dardenne
41. Mr Nobody - Jaco Van Dormael
42. Peau d’âne – Jacques Demy
43. Mammuth – Benoît Delépine et Gustave Kervern
44. Chocolat – Claire Denis
45. Little Miss Sunshine – Jonathan Dayton et Valerie Faris

E

46. Gran Torino – Clint Eastwood
47. Les aventures de Priscilla, folle du désert - Stephan Eliott

F

48. Le grande bouffe – Marco Ferreri
49. Valse avec Bachir – Ari Folman
50. La Conquête de l'Ouest - John Ford

G

51. La prophétie des grenouilles – Jacques-Rémy Girerd
52. Masculin feminine - Godard
53. A bout de soufflé – Godard
54. Eternal sunshine of the spotless mind - Michel Gondry
55. La merditude des choses - Félix van Groeningen
56. Liberté – Tony Gatlif

H

57. Le ruban blanc - Michael Haneke
58. Psychose – Alfred Hitchcock

I

59. Babel – Alejandro Gonzalez Innarritu
60. 21 grammes- Alejandro inarritu

K

61. American History X - Tony Kaye
62. The shinning - Stanley Kubrick
63. Orange Mécanique - Stanley Kubrick

L

64. Elephant Man – David Lynch
65. Mullulaland Drive – David Lynch
66. Eldorado - Bouli Lanners
67. Travellinckxs - Bouli Lanners
68. Ultranova - Bouli Lanners
69. Nue propriété– Joachim Lafosse
70. Elève Libre– Joachim Lafosse
71. Folie privée – Joachim Lafosse
72. Le vent se lève – Ken Loach

M

73. Home – Ursula Meier
74. American Beauty – Sam Mendes
75. 4 mois, 3 semaines, 2 jours – Cristian Mungiu

O

76. Azur et Asmar – Michel Ocelot
77. Kirikou et la Sorcière – Michel Ocelot
78. Les herbes folles – Alain Resnai

S

79. Elephant – Gus van Sant
80. Paranoid Park – Gus van Sant
81. Persepolis – Marjane Satrapi
82. Les Infiltrés - The Departed - Martin Scorsese
83. Gainsbourg, vie héroïque – Joann Sfar

P

84. Into the wild - Sean Penn
85. Sacré Graal - Monthy Pythons
86. La vie de Bryan - Monthy Pythons
87. Le sens de la vie - Monthy Pythons

T

88. Inglorious Basterd – Quentin Tarantino
89. Kill Bill 1 & 2 - Quentin Tarantino
90. 2h37 - Murali K. Thalluri
91. Les 400 coups – François Truffaut
92. Pierrot le fou– François Truffaut
93. Cours Lola Cours – Tom Tykwer

V

94. Les glanneurs et la glanneuse – Agnès Varda
95. Dogville - Lars Von Trier
96. Dancer in the dark - Lars Von Trier

Y

97. Les Barons – Nabil Ben Yadir

W

98. The educators – Les éducateurs - Hans Weingartner
99. Some like it hot - Certains l'aiment chaud - Billy Wilder
100. In the mood for love - Kar Wai Wong

dimanche 20 juin 2010

Tournages de 5e arts d'expression


Depuis 2006-2007, la classe de 5ème réalise un film d'une dizaine de minutes, en collaboration avec des professionnels (le Centre Audiovisuel de Liège ou la Cinematek de Bruxelles).


2008-2009: "On fait quoi, alors?!", court-métrage de fiction (9 minutes)




2007-2008: "Dis-lui", court-métrage de fiction.

à voir sur:
www.dailymotion.com/video/x9omv9_dis-lui_shortfilms


2006-2007: "C'est arrivé près de chez nous", documentaire sur le cinéma belge (14 minutes), réalisé dans le cadre de Méta2E (Métamorphoses d'Europe), pour Luxembourg Capitale Européenne de la Culture 2007.



Jusqu'en 2006, les élèves réalisaient de petits films d'une durée de 2-3 minutes, dans l'enceinte du collège:

"Sous garantie", "L'enfant Noël", "Mentos", "Le clown", "Alex est coulé en anglais", "dé-rangé", "Secouez-moi!", "Le toi du moi", "Pi", "Quand le chat est parti", "Laras"...

Les autorisations parentales, pour la diffusion dans un contexte non commercial, ont été récoltées depuis 2007, après la demande de la Communauté française, suite au développement du web.
Néanmoins, si le droit à l'image pose problème à un ancien élève, veuillez écrire à marieguerisse@hotmail.com

Marie Guérisse (professeur)

Impression - Les films d'auteurs, une découverte - Valéria Smolich


Septembre 2009, un film est pour moi rien d'autre qu'une distraction, une histoire à belles images que l'on regarde chez soi ou au cinéma, pour rigoler, se distraire, décompresser, se VIDER la tête. Une histoire ordinaire, dont on distingue très vite le rôle que vont jouer tel ou tel personnage, dont on reconnait le genre par l'affiche et dont on nous murmure la fin à l'oreille. Sans surprise, un film à bonne recette.

Septembre s'achève et je découvre que j'ai été une de ces nombreuses victimes du film commercial.
Un film, en effet, peut avoir une toute autre signification. Le cinéma, ses origines, ses débuts, le théâtre des ombres, la lanterne magique, le langage audiovisuel, nous permettent de nous intéresser à la technique de toutes ces images qui cachent bien des choses. Quand on sait comment fonctionne une image, comment est tournée une séquence et comment on peut les manipuler... on ne regarde plus un film de la même façon. On est moins naïf, j'ai envie de dire. Ceci nous incite à s'intéresser alors à la psychologie et l'ironie du film. C'est ce qu'on appelle un film d'auteur.
Après l'effet choc, j'ai appris à aimer, à savourer ces film qui loin de l'ordinaire, sont quelquefois pire ''qu'un caillou dans une chaussure''! Un film à fin ambiguë, parfois surprenant car les éléments peuvent se retourner dans tous les sens, où l'ordre et l'esthétique ne sont pas tout le temps au rendez-vous, et où l'on nous nargue, surtout, avec toute sorte de questions...

Jeudi 4 mars 2010, le cinéma d'auteur me plait beaucoup. Voyons si le tournage de celui-ci me plaira autant.

Impression- Le passage de l’abstrait au concret dans la réalisation d’un film - Alexandra Jakobs


Le travail préparatoire du tournage ayant été assez long et flou, le tournage en lui-même m’a paru assez compliqué à réaliser. Même si tout était en ordre, en passant du jeu d’acteur des personnages au scénario et aux lieux de tournage le passage de l’abstrait au concret m’a paru bizarre au début. Cela dit, il a été très agréable de tourner et de réaliser le film. Au final, c’était fort amusant même si les préparatifs étaient relativement stressants. La concrétisation d’un projet tel que celui-ci était vraiment plaisante. La clé du succès, me semble-t-il, reste la bonne ambiance au sein du groupe. Cette séquence paraissait assez floue au début du projet mais au fur et à mesure du travail et du tournage est devenue de plus en plus claire.
En conclusion, j’ai trouvé ce projet vraiment intéressant et génial à réaliser.

Analyse - "Le vent se lève" par Catherine Delmotte


Résumé: Des paysans s'unissent pour former une armée de volontaires contre les Blacks & Tans, troupes anglaises envoyées par bateaux entiers pour mater les aspirations républicaines du peuple irlandais. Entre lutte républicaine et conflits d'intérêts internes, l'Irlande se verra déchirée par une guerre fratricide terriblement meurtrière.
Deux frères, Damien et Teddy, traversent alors ensemble la guerre anglo-irlandaise, affrontant ensemble la présence britannique sur le sol irlandais. Leur vision de la guerre changera cependant au fil de la lutte, et leurs chemins se sépareront, pour aboutir au final à une fin tragique.
Ainsi, en évitant tout manichéisme, Loach filme la violence humaine pour la défense de ses intérêts, ce qu'il a toujours fait avec brio, un pays, l'Irlande, pour son indépendance. Tout ce qui est dans le film provient de faits très documentés.

Deux caractéristiques du fond:

Thèmes:
Ken Loach y réfléchit à haute voix sur la violence (son rôle dans l'histoire et sa représentation cinématographique), l'importance politique de la langue, les relations entre frères et l'occultation de l'histoire coloniale dans les anciens empires : "C'est tout à fait fascinant de voir comment les empires réécrivent l'histoire. On oublie par exemple que Christophe Colomb, qui était un homme de grande ambition, a kidnappé et mutilé des milliers d'Indiens d'Amérique.

Questions soulevées: Dans la manière dont Ken Loach présente ce conflit, on retrouve ses préoccupations pour les questions sociales et de classe. Le vote de l'indépendance a eu lieu en 1918, la guerre d'indépendance en 1920 dans la foulée de la révolution russe. Il a la volonté d'être fidèle à l'Histoire. Il pose aussi une question essentielle : pour quel type de société êtes-vous prêts à vous battre ?


Catherine Delmotte, 6A

Impressions - "Impressions du tournage" par Valéria Smolich

Le mois de Mai, nous voici au tournage. En plein cœur de l'équipe technique et de cette atmosphère, que plus d'une fois on s'est imaginée. À présent c'est à nous de jouer, tout est prêt et on peut enfin capturer le travail de ces 4 derniers mois.

J'ai eu le temps d'observer et parfois même de m'essayer à certaines fonctions sur notre lieu de tournage. Chacune d'elles est extrêmement importante, indispensable même et représente un monde tout à fait à part, dont l'objectif général est de former une seule œuvre, un film ou encore un court métrage.


Le perchiste un des rôles qui me plait le plus, ça peut paraître très facile. C'est vrai, tenir une perche n'est guère compliqué, mais contrairement à la première impression tout à fait superficielle ce n'est pas évident du tout ! Car il faut en effet prêter attention à beaucoup de choses à la fois.

Il faut en permanence veiller à la qualité du son, tenir la perche dans une position pas toujours évidente de façon à ce qu'elle n'entre pas dans le cadre, de plus que le poids de celle-ci n'est certainement pas comparable à de la mousse. Un perchiste professionnel doit surement être bien musclé au niveau des bras!

Il faut aussi ne jamais trop s'éloigner de la caméra et faire attention aux fils qui peuvent trainer par terre, en même temps veiller à ce faire tout discret, ne pas gêner le caméraman, le directeur image et les acteurs.

Alors il en faut de la coordination pour combiner tout ça! Et je ne parle pas du réalisateur, qui lui dirige toute l'équipe et tire les ficelles, à proprement parler de toutes les marionnettes sur le plateau. C'est un fait, un tournage exige de l'organisation, de la motivation et beaucoup de débrouille!

Smolich Valéria, 4A

Biographie - Robert Bresson par Catherine Delmotte


Robert Bresson débute sa carrière par la peinture avant de s'attacher au cinéma. Ce n'est qu'en 1943, après plus d'un an de captivité en Allemagne, qu'il réalise son premier grand film, 'Les anges du péché'. Ce film annonce déjà l'extrême austérité stylistique de son travail. En quelques films comme 'Les Dames du bois de Boulogne', 'Le Journal d'un curé de campagne', 'Un condamné à mort s'est échappé' en 1956 ou 'Pickpocket' en 1959, il impose un univers spirituel tragique. Son œuvre est marquée par une redéfinition de la narration, un nouveau rapport entre l'image et la parole et une priorité à l'intériorité des personnages. Il fait son dernier film 'L' Argent' en 1983. Son art, dont le caractère spirituel et moral, tire ses racines d'un catholicisme rigoriste et révèle, par delà un ascétisme apparent, une profonde sensualité. Bresson est souvent classifié comme un cinéaste janséniste tant ses films sont inébranlables. Ils suggèrent tous la présence de Dieu.


La Nouvelle Vague se réclamera de ce cinéaste inspiré et Marguerite Duras lui rendra hommage en assurant: " Pickpocket, Au hasard Balthazar pourraient être à eux seuls le cinéma en entier". En effet, Bresson fait partie du petit nombre de ceux qui ont apporté au cinéma une dimension essentielle, " une méthode où la maîtrise de toutes les étapes du film n’empêche jamais le metteur en scène de rester à l’écoute du hasard, de l’aléa qui seul pourra doter le film de sa part de réel" dira le critique Philippe Arnaud.


En treize films et en quarante ans de métier, Bresson n’aura, en définitive, tourné qu’un seul et même sujet, comme la plupart des grands créateurs: la quête de notre dimension supérieure. Sa passion de l’âme n’aura eu d’égale que celle du caractère dont tous ses personnages font preuve.

Catherine Delmotte, 6A

Biographie - Billy Wilder par Catherine Goffart


Billy Wilder est un réalisateur, producteur et scénariste américain d'origine autrichienne. Son vrai nom est Samuel Wilder, il a décidé de prendre le nom de Billy car sa mère l’appelait ainsi en hommage à Buffalo Bill dont elle apprécie le spectacle.

Il est né en Pologne le 22 juin 1906 et est mort d'une pneumonie, à l’âge de 96 ans aux États-Unis.

C’était un maître incontesté de la comédie américaine dans les années 1950 et 1960, poussant comme personne le comique de situation aux limites de l’absurde. Son humour est souvent incisif, sa vision du monde frôle le cynisme, mais ses personnages finissent tous par trouver leur moment de vérité. Le succès de ses films auprès d’un large public lui a permis de rester l’un des rares réalisateurs véritablement indépendants d'Hollywood.

Billy a fait des études pour devenir journaliste. Il va, pendant plusieurs années, écrire des critiques pour un journal viennois.

Plus tard, lors de l'époque du cinéma muet, il va travailler comme "nègre" pour des scénaristes à succès ; il va collaborer avec des professionnels du cinéma. Le succès d'une de ces oeuvres, Les Hommes le dimanche (1930), lui vaut de signer un contrat avec la Universum Film AG en 1929.

L'arrivée d'Adolf Hitler au pouvoir le contraint à l'exil. Il va d’abord séjourner à Paris, Là-bas, il va réaliser un film (Mauvaise graine) avec une jeune débutante : Danielle Darrieux.

Un metteur en scène allemand va le remarquer et va emporter un de ses scénarios à Hollywood. Il va réussir à le placer et va contacter Wilder et lui demander de le rejoindre. Celui-ci obtient un visa de touriste et s'embarque pour les Etats-Unis.


Il va commencer à écrire de plus en plus notamment des nouvelles en allemands traduites en anglais qu'il réussit à vendre aux studios de cinéma. Grâce à cette activité et à ses contacts, il va réussir à percer à Hollywood et va signer un contrat avec la Paramount.

En 1938, il entame avec Charles Brackett un partenariat qui débouchera sur plusieurs classiques de la comédie américaine, dont La Huitième Femme de Barbe-Bleue (1938) et Ninotchka (1939) d'Ernst Lubitsch. Ensuite, Wilder et Brackett vont se retrouver au service du producteur Samuel Goldwyn et vont écrire le scénario de Boule de Feu (1941) .Wilder retourne ensuite travailler pour Paramount. Son rêve est de passer à la mise en scène.

Il va donc mettre en scène un troisième film écrit avec Raymond Chandler : Assurance sur la mort (1944), qui est sa première grande réussite.

A partir de 1942, Charles Brackett va produire plusieurs de ses films après quoi le partenariat prendra fin et Wilder deviendra producteur de la plupart de ses œuvres.

Dès lors les films de Wilder vont devenir plus moqueurs et ne vont plus respecter aucunes règles; il tourne notamment Le Gouffre aux chimères (1951) ainsi que de très belles comédies telles que Certains l'aiment chaud (1959) et La Garçonnière (1960).

Il va également diriger Marilyn Monroe dans Sept Ans de réflexion (1955) et dans Certains l'aiment chaud où elle a pour partenaires Jack Lemmon (qu'il fera jouer dans sept films en 12 ans) et Tony Curtis. Billy Wilder tourne ses derniers films en Europe, comme Alfred Hitchcock, et prend sa retraite en 1981.

samedi 19 juin 2010

Billet - "L’expérience du jeu d’acteurs" par Marine Dumoulin

Une semaine avant le tournage de notre court-métrage, lors des répétitions un mardi à l’école, nous nous sommes rendu compte qu’il nous manquait une actrice. J’ai donc accepté de prendre le rôle car je n’avais jamais eu l’occasion de me trouver face à une caméra. De plus, moi qui ai toujours détesté les photos, être filmée lors d’une réunion de famille, c’était pour moi un grand et nouveau challenge. Pas du tout stressée, on commençait donc à tourner, et là, une chose bizarre s’est passée dans ma tête. Nous avons tourné la première prise et, le fait d’avoir une caméra en face de moi, me bloquait et me laissait un peu perplexe. Les prises s’enchainaient et la quatrième prise fut la bonne. J’ai vraiment découvert grâce à cette expérience combien le métier d’acteur est difficile et que c’est surtout un métier de patience. J’ai maintenant hâte que le montage soit terminé pour voir notre travail se finaliser enfin. Mais, je crois que si c’était à refaire, malgré que ce soit une belle expérience et que je suis contente de l’avoir vécu, et surtout que j’ai eu la chance de la vivre, je ne recommencerais pas, parce qu’être en face d’une caméra, est vraiment un moment difficile à passer pour moi…

Marine Dumoulin, 5A

Billet - "Le rôle du réalisateur" par Océane Dumoulin

Chez soi, devant la télé ou au cinéma, lors du générique de début, on voit défiler le nom du réalisateur. D’abord, on se dit que c’est lui qui donne les ordres et que les acteurs, le caméraman et autres personnes exécutent. En créant un film, on se rend compte que le réalisateur est un artiste, mais aussi un organisateur, un metteur en scène… Il en fait tellement qu’on ne pourrait pas citer tous ces rôles ! Je peux maintenant vous assurer que sans un réalisateur, nul film n’est possible.

Océane Dumoulin, 5A

vendredi 18 juin 2010

Billet du film "Mother" par Manon Vito

Un nouveau long métrage pour Joon-ho bong, réalisateur sud-coréen.
"Mother", c'est une histoire à première vue assez simple. Cependant, au deuxième abord, on remarque des propos profondément complexes. Une mère, veuve et pauvre, n'a plus qu'une seule raison de vivre : son fils, Do-joon. Ces deux personnages ont un lien particulier et étrange. La naïveté du fils rend sa mère parfois folle. Elle en arrive lui faire prendre des risques dangereux. Rien ne peut l'arrêter. Elle fera à jamais tout pour son fils qui est fort influençable et manipulable.


Ce film noir est à la fois poétique, original et intriguant. J'ai beaucoup aimé le mystère constant qui règnait tout le long du film. La musique coréenne mélodieuse accompagne l'intrigue bien ficelée qu'engendre le meurtre d'une fille du village... Le regard naïf et inconscient de joon-ho et le jeu extraordinaire des personnages troublent les pistes de l'enquête. Personne ne sait que penser, ni la police, ni le spectateur. Les couleurs froides mais esthétiques, ainsi que la beauté de certains plans, rendent ce drame incontestablement beau.

Manon Vito

mardi 15 juin 2010

Témoignage - Maman d'une "arts d'exienne"

Je suis la maman d’une élève de rhétorique en section « arts d’expression » et je voulais témoigner à propos de cette option choisie par ma fille trois ans plus tôt.

J’avoue avoir eu, au début, quelques appréhensions quant à l’option. Des mauvaises langues autour de moi disaient qu’on n’y faisait rien, que c’était une voie de garage, qu’on ne faisait que s’amuser en jouant des petites saynètes, et j’en passe ! Pourtant « arts d’expression » est loin d’être une « option poubelle » ! Cette section nécessite beaucoup de travail, avec, en plus, beaucoup de choses à réaliser à domicile ou en déplacements. Les étudiants apprennent très rapidement la communication avec des professionnels du milieu artistique, ce qui nécessite une certaine débrouillardise qui s'acquiert petit à petit.

J’ai remarqué un changement radical chez ma fille : auparavant, elle était très renfermée, n’allait pas facilement vers les gens et était fort timide. Faire un exposé devant la classe faisait monter en elle, une semaine à l’avance, un stress invraisemblable !


Par cette option, elle a vaincu tous ses démons et a été de plus en plus sûre d’elle dans la vie quotidienne ainsi que sur la scène ou lors de tournages. Une passion est née en elle : le cinéma.

Actuellement, elle tourne dans des films et fait même partie d’un collectif de cinéma. Son carnet d’adresses commence à se remplir tout doucement. Son travail de fin d’études sur le thème du « court-métrage de fiction en Belgique » l’a obligée à se débrouiller pour rencontrer des réalisateurs, producteurs, cameramen, etc.

Grâce à elle, j’ai acquis un tout autre regard sur le monde artistique. Elle me demande souvent de l’accompagner dans les salles obscures afin d’y regarder un film d’auteur. Elle m’a convertie! J'apprécie de moins en moins les comédies américaines trop commerciales. Je regarde volontiers des courts-métrages et j’aimerais bien l’accompagner, un jour, à un festival.

Bref, cette option a, pour ma fille, été un déclencheur qui lui a permis de s'exprimer. Le cinéma est devenu une passion pour elle. J’encourage vivement les parents à inscrire leurs enfants en « arts d’expression ». Cela améliorera leur créativité ainsi que leur émancipation dans la vie quotidienne. Je pense que ce sera un « plus » dans leur avenir.

Brigitte François, maman de Catherine Goffart.

mardi 8 juin 2010

Billet - "Une visite qui en vaut le détour …" par Catherine Delmotte


En ce 19 mai 2010, nous nous sommes rendu à Flagey, à Bruxelles, afin d’assister à la remise des prix des films en compétitions concernant les prix des Lycéens 2010. Il s’agissait de la troisième édition de ce concours organisé tous les deux ans par la Cellule Culture-Enseignement du Ministère de la Communauté française en collaboration avec le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel. Elle vise à faire apprécier le cinéma belge par les jeunes ainsi qu’à rendre ses réalisateurs davantage accessibles. C’est donc tout naturellement, que, comme nous, près de 5.000 élèves de 5ème et 6ème années de l'enseignement secondaire de la Communauté française, également inscrits sur base volontaire, ont décerné des prix originaux à cinq films belges en lice. Différents prix ont été attribués: « Autre regard sur la Belgique » pour « Eldorado » de Bouli Lanners, « Atmosphère la plus réussie » pour « Home » d’Ursula Meier, « Meilleure bande-son » pour « Sœur Sourire » de Stijn Coninx, « Film qui fait du bien » pour « Rumba » de Dominique Abel et Fiona Gordon et « Film le plus actuel » pour « Le silence de Lorna » de Luc et Jean-Pierre Dardenne. Et le grand prix des lycéens 2010, soit l’addition des votes des 5.000 élèves, a été décerné à « Sœur Sourire ». Le personnage de Jeannine Deckers, l’atypique interprète du hit mondial « Dominique », a incontestablement joué un rôle dans le choix du jeune jury qui a été touché par sa volonté farouche de s’affirmer et sa recherche éperdue de reconnaissance dans une société soumise aux conventions. Stijn Coninx est donc reparti avec le trophée étoilé sous le bras. Par ailleurs, le prix des délégués a été attribué à « Eldorado » de Bouli Lanners, pour son road-movie wallon, film « dont l’humanisme nous a bouleversé », justifie un élève. Lors de cette remise de prix, les élèves délégués de classe ont eu l’occasion de poser des questions aux réalisateurs et leur remettre un cadeau dont une Cadillac Eldorado miniature pour Bouli Lanners. Rendez-vous dans deux ans pour la prochaine édition. D’ici là, n’hésitez pas à regarder des films belges. Ils sont de qualités !

Catherine Delmotte, 6A

Historique du court-métrage - Catherine Goffart



Le court-métrage existait déjà bien avant le long-métrage. En 1895, les frères Lumière (inventeurs du cinématographe) ont projeté leur toute première vue (à cette époque-là, on ne parlait pas encore de films) durant à peine cinquante secondes. Cela consistait en un seul plan séquence et sans montage. Elles étaient diffusées dans des petits cafés ou lors de fêtes foraines.

Grâce aux rapides avancées techniques de prise de vue et de projection, la longueur des films n’a cessé de croître par l’assemblage de plusieurs scènes. Dès 1911 (soit seize ans plus tard), on parle de long métrage avec des films atteignant trente-cinq minutes.

Les systèmes de production et d’exploitation s’industrialisent par la création de sociétés comme Gaumont ou Pathé. La durée des films au cinéma va tout doucement commencer à se standardiser afin de séparer la forme courte de la forme longue. Après la première guerre mondiale, des artistes avant-gardistes (comme Buñuel, Cocteau ou René Clair) vont transformer cette forme courte en une forme expérimentale. La diffusion de leurs films est essentiellement assurée grâce au réseau des ciné-clubs mis en place dès les années 20.
Dans les années 30, les cinémas projetteront, lors d’une séance, deux longs-métrages, laissant de côté le court. Quelques années plus tard, une loi, rendant la projection obligatoire d’un court avec celle d’un long-métrage, arrive. Les films diffusés sont pour la plupart des documentaires.


Survint ensuite un décret-loi, treize ans plus tard, visant à supprimer l’obligation de projeter un court métrage en complément de programme : le Groupe des Trente (collectif de réalisateurs, techniciens, producteurs français) va être créé et va réussir à défendre ce format.
Grâce à des cinéastes de renom tel que Godard ou Truffaut le court-métrage va devenir une œuvre fictionnelle.


Dans les années 70, la publicité remplace le court métrage dans les salles commerciales provoquant ainsi la colère de nombreux réalisateurs et producteurs. Ils vont donc créer « L’’Agence du court métrage »afin de mettre en place d’autres réseaux de diffusion.



Extrait du Travail de fin d'études sur le "court-métrage de fiction en Belgique"

Catherine Goffart, 6A

lundi 7 juin 2010

Critique - "Balade entre les non-dit..." par Maurane Crespin


Il y a des films qui marquent et d'autres qui ne font que passer sous nos yeux, "Le ruban blanc", dernier film en date d'Haneke fait partie en ce qui me concerne de ceux qui ont eu un impact.
Certes, si l'on s'attarde sur son esthétique, on ne peut pas dire qu'il sorte de l'ordinaire. Il est construit avec une minutie déconcertante où chaque plan est exactement proportionné. Le noir et blanc dans lequel il est réalisé est lui aussi très soigné et chaque séquence est dotée de très beaux décors et costumes qui nous poussent tout droit dans l'ambiance de l'époque. En d'autres mots, tout y a été orchestré dans les règles.

Néanmoins, il suffit d'aller voir un peu plus loin pour s'apercevoir à quel point, ce film dépasse les conventions. Dans "Le ruban blanc" aucun élément important n'apparait à l'écran. Haneke joue définitivement avec le spectateur ne lui offrant de manière visible que des fait, des évènements futiles. Tout ce qui pourrait avoir un impact sur le film se déroule derrière les portes, dans des sous-entendus, dans des non-dit... Ici, l'interprétation que l'on peut titrer de chaque scène ne réside que dans notre imagination, dans un cheminement personnel que l'on décide de faire ou non. On se sent perturbé, perdu entre ce que l'on pense comprendre, ce que l'on a compris, ce que l'on pense avoir vu, ce que l'on a vu... Bref, une recherche sans fin. Haneke prend un malin plaisir à nous pousse à nous égarer, ce qui nous conduit forcément à prendre du recul et à réfléchir.

Cela ne serait pas si percutant si l'importance des thèmes dont il nous fait part n'était pas si grande. La manière si détachée dont il aborde le thème de l'abus d'autorité, pousse à une remise en question, ce qui n'est que bénéfique.


"Le ruban blanc" n'est pas simplement un film qui met mal à l'aise, qui fait réfléchir, qui nous questionne... En agissant de la sorte dans nos conceptions de l'existence en général, il nous pousse à nous impliquer. C'est bien la preuve que parfois, notre imagination est bien plus efficace que de nombreux grands effets.


Maurane Crespin, 6D

dimanche 6 juin 2010

Impressions - Découverte surprenante du cinéma - Laetitia 5A

Avant d’avoir été entrainée dans le cinéma par le cours d’arts d’expression, j’étais un spectateur du vendredi soir ! Les films du Kinepolis signifiaient pour moi la détente. Un jour, j’ai vu le film « Home » d'Ursula Meier, que Madame Guérisse nous avait conseillé. Je n’aurais pas pu manger devant l'écran tellement il m’a captivée ! En l’analysant par la suite, toutes les idées que j’avais d’un film se sont envolées pour laisser place à la découverte. J’ai réalisé que chacun des détails de « Home » avaient été travaillé : les couleurs (qui sont vives au début et sombres à la fin), les objets (qui ne sont pas placés là par hasard mais que le réalisateur a choisis avec soin), le son (le bruit de l’autoroute dont le but est de nous agacer ou le silence qui nous apaise)… Je me suis même surprise à m’amuser à en faire l’analyse ! Comme quoi, un film d’auteur n’est pas un film lourd ou ennuyant… C’est plutôt un art que nous n’avons pas l’habitude de regarder et il faut apprendre à le décortiquer!

Laetitia, 5A

Impressions - "Prix des lycéens du cinéma" par Catherine Goffart

Ahlalala... La fameuse cérémonie des Prix des Lycéens à Flagey!

Quel bon souvenir!

Le concept: Nous avons regardé 5 films belges. Nous avons dû sélectionner le meilleur, selon une grille de cotation bien définie.

Nous nous sommes, ensuite, rendus à Flagey, ce mercredi 19 Mai.

13h: Départ en train de la gare Liège-Guillemins

14h: Arrivée à la gare Centrale de Bruxelles

15h30: Début de la Cérémonie

Au programme:

Les cinq réalisateurs sélectionnés (Bouli Lanners, Frères Dardenne, Ursula Meier, Stijn Corninx) vont monter un à un sur la scène afin de répondre aux différentes questions des étudiants.

Nous visionnons également des extraits de leur film.

(Malheureusement Abel et Gordon n'étaient pas présents)

Après cela, nous passons à la remise des prix en elle-même. Le grand gagnant a été Stijn Corninx avec son film "Soeur sourire".



Ensuite, il y a eu la remise des prix spéciaux:

Bouli Lanners a reçu le Prix Un autre Regard sur la Belgique pour son road-movie wallon.

Ursula Meier a décroché le Prix de l’Atmosphère la plus réussie avec « Home »

Abel et Gordon ont décroché le Prix du Film qui fait du Bien avec « Rumba »

Les frères Dardenne ont empoché le Prix du Film le plus actuel avec « Le silence de Lorna »

Stijn Coninx complète son palmarès avec le Prix de la meilleure Bande-son.





Cette Cérémonie est assez originale dans le sens où les prix décernés ne valent pas des millions. Non! Ici, tout est très symbolique. La plupart d'entre eux ont été réalisé par des étudiants. Tout a été "fait maison".

En tout cas, cette petite après-midi a été très sympathique car nous avons pu, après, rencontrer les réalisateurs pour leur demander une petite photo-souvenir!

Catherine Goffart, 6A

vendredi 4 juin 2010

Impression - "Une longue pellicule tranquille" de Pierre Devillers


Ouf, je rentre chez moi et je me mets un bon film pour me détendre et pour préparer le cours d'art d'expression ! Non... Cela sonne faux, cela serait trop beau ! En 5ème année nous avons découvert le cinéma d'auteur. Cela n'a pas été une mince affaire pour tout le monde et les premiers films étaient parfois assez difficiles à digérer voir même à regarder ! S'essayer aux films d'auteurs c'est un peu comme essayer la cuisine chinoise alors qu'on mange des boulets frites mayonnaise depuis plus de 20 ans ! On se demande devant quoi on est, on ne sait pas trop à quoi s'attendre, cela nous surprend !

En effet, les films d'auteurs ne sont pas des « super productions » qui veulent atteindre le plus grand nombre au box office car cela leur permettra d'atteindre le panthéon des films les plus regardés et ainsi leurs gentils producteurs pourront dormir en paix, le sourire aux lèvres et trop d'argent dans les poches pour l'utiliser à eux seuls. Le film d'auteur, au film d'art est comme toute forme d'art, il est là pour faire réfléchir ! Le film d'art n'est pas une longue pellicule tranquille qui défile devant nos yeux, devant laquelle on peux se détendre et oublier nos soucis. Au contraire, cela pourrait nous inquiéter plus qu'autre chose ! Mais ces films sont là pour nous faire réfléchir, réagir, ils dénoncent quelque chose, critiquent. Ils veulent nous faire changer ! Le plus important est de retenir que quelque chose de nouveau n'est pas forcément mauvais et pourrait même s'avérer très bon et... intéressant !


Pierre Devillers, 6D

Critique - "Borat" par Pierre Devillers


La différence entre les cultures, les différences que l'argent crée entre les diverses nations... Le film de Larry Charles nous parle de celà au travers de son excentrique personnage : Borat. Celui-ci est un stéréotype des nations peu connues d'Asie, il dénonce toutes les idées préconçues sur les gens qui vivent dans ces contrées. Borat est un reporter Kazakh. Le ministère de l'information de son pays l'envoit aux Etats-Unis pour prendre des leçons et ainsi améliorer le niveau de vie du Kazakhztan. Borat part donc accompagné de son producteur Azamat et de son poulet domestique...

Le film montre bien le « clash » des cultures... Borat ne comprend pas trop la civilisation américaine... Il n'est pas habitué à ses usages , par exemple il ne sait pas comment utiliser des toilettes. Le film est un « mockumentaire », faux documentaire, qui conte l'histoire de cet homme qui part aux Etats-Unis, On y voit des « banderolles » qui passent à l'écran, comme dans un vrai reportage, avec le nom des personnes interviewées et ce en quoi elles aident Borat.

Ce film a été censuré dans de nombreux pays, principalement dans tout le monde arabe (sauf au Liban) et en Russie. Il y a également eu des plaintes du Kazakhztan. Ce long-métrage a quand même remporté une grande réussite dans les pays de l'Ouest pour son humour un peu burlesque et ses scènes assez improbables... Mais le film tient surtout à caricaturer ce monde de l'Est où il n'y a pas assez d'argent pour le développement et veut montrer à quel point ces sociétés dépourvues sont « différentes » de nous et ne jouissent pas des mêmes choses.

Ce faux documentaire est assez intéressant à voir d'un point de vue sociologique, pour se rendre compte des inégalités dans le monde. Le réalisateur a voulu dénoncer notre société de consommation. Celle-ci avance, se modernise de plus en plus mais ces pays dépourvus d'argent ou avec peu de moyens restent à la traîne et nous ne nous en occupons pas. Un très bon film, à visionner, qui dénonce la réalité de notre monde !


Pierre Devillers, 6D

Impressions - "Oubliez le pop corn, le coca et les nachos" par Sophie Klutz



Bienvenue sur le RING. Ce soir à la télévision « cinéma d’auteur VS cinéma populaire »
Changez de chaine c’est du baratin il n’y aura pas de match de catch ce soir …
Simplement une découverte artistique le « cinéma d’auteur » ben oui ça existe !

Le cinéma d’auteur c’est …

Hirakazu Kore-Eda (Japon) Nobody Knows
Stanley Kubrik (USA)Orange mécanique
Spike Jonze (USA)Dans la peau de John Malkovitch
Annemarie Jacir (Palestine)Le sel de la mer
Alfred Hitchcock (RU – USA)39 marches, Psychose
Marco Ferreri (Italie)La grande bouffe
Pedro Almodovar (Espagne) Parle avec elle, Volver
Alejandro Gonzalez Inarritu (Mexique)21 grammes, Babel
David Lynch (USA) Sailor et Lula, Mulholland Drive, Elephant Man
Walter Salles (Bresil)Central do Brasil…
Alain Resnais (France) Smoking/ No Smoking
Lars Von Trier (Danemark)Dogville, Dancer in the Dark, Antichrist
Wim Wenders (Allemagne) Paris Texas, Alice dans les villes …
Li Yang (Chine)Blind Shaft
& encore beaucoup d’autres !


« Tu ne dois pas être assis confortablement pour regarder un film d’auteur »
« Oubliez le pop corn et le coca ou les nachos »
« C’est un cinéma « cérébral » … réflexions et questionnements sont maîtres-mots. »
« & une petite dose de fun pour compléter la recette »

Bref, le cinéma d’auteur c’est un cinéma d’idées, multiculturel, universel souvent avec des budgets loin d’être colossaux…

Creusez-vous les méninges en regardant un bon film ! Yeahhh

Sophie Klutz, 6A