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Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d'autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.
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Association Internationale du film d’animation
Le perchiste un des rôles qui me plait le plus, ça peut paraître très facile. C'est vrai, tenir une perche n'est guère compliqué, mais contrairement à la première impression tout à fait superficielle ce n'est pas évident du tout ! Car il faut en effet prêter attention à beaucoup de choses à la fois.
Il faut en permanence veiller à la qualité du son, tenir la perche dans une position pas toujours évidente de façon à ce qu'elle n'entre pas dans le cadre, de plus que le poids de celle-ci n'est certainement pas comparable à de la mousse. Un perchiste professionnel doit surement être bien musclé au niveau des bras!
Il faut aussi ne jamais trop s'éloigner de la caméra et faire attention aux fils qui peuvent trainer par terre, en même temps veiller à ce faire tout discret, ne pas gêner le caméraman, le directeur image et les acteurs.
Alors il en faut de la coordination pour combiner tout ça! Et je ne parle pas du réalisateur, qui lui dirige toute l'équipe et tire les ficelles, à proprement parler de toutes les marionnettes sur le plateau. C'est un fait, un tournage exige de l'organisation, de la motivation et beaucoup de débrouille!
Smolich Valéria, 4A
Billy Wilder est un réalisateur, producteur et scénariste américain d'origine autrichienne. Son vrai nom est Samuel Wilder, il a décidé de prendre le nom de Billy car sa mère l’appelait ainsi en hommage à Buffalo Bill dont elle apprécie le spectacle.
Il est né en Pologne le 22 juin 1906 et est mort d'une pneumonie, à l’âge de 96 ans aux États-Unis.
C’était un maître incontesté de la comédie américaine dans les années 1950 et 1960, poussant comme personne le comique de situation aux limites de l’absurde. Son humour est souvent incisif, sa vision du monde frôle le cynisme, mais ses personnages finissent tous par trouver leur moment de vérité. Le succès de ses films auprès d’un large public lui a permis de rester l’un des rares réalisateurs véritablement indépendants d'Hollywood.
Billy a fait des études pour devenir journaliste. Il va, pendant plusieurs années, écrire des critiques pour un journal viennois.
Plus tard, lors de l'époque du cinéma muet, il va travailler comme "nègre" pour des scénaristes à succès ; il va collaborer avec des professionnels du cinéma. Le succès d'une de ces oeuvres, Les Hommes le dimanche (1930), lui vaut de signer un contrat avec
L'arrivée d'Adolf Hitler au pouvoir le contraint à l'exil. Il va d’abord séjourner à Paris, Là-bas, il va réaliser un film (Mauvaise graine) avec une jeune débutante : Danielle Darrieux.
Un metteur en scène allemand va le remarquer et va emporter un de ses scénarios à Hollywood. Il va réussir à le placer et va contacter Wilder et lui demander de le rejoindre. Celui-ci obtient un visa de touriste et s'embarque pour les Etats-Unis.
Il va commencer à écrire de plus en plus notamment des nouvelles en allemands traduites en anglais qu'il réussit à vendre aux studios de cinéma. Grâce à cette activité et à ses contacts, il va réussir à percer à Hollywood et va signer un contrat avec la Paramount.
En 1938, il entame avec Charles Brackett un partenariat qui débouchera sur plusieurs classiques de la comédie américaine, dont La Huitième Femme de Barbe-Bleue (1938) et Ninotchka (1939) d'Ernst Lubitsch. Ensuite, Wilder et Brackett vont se retrouver au service du producteur Samuel Goldwyn et vont écrire le scénario de Boule de Feu (1941) .Wilder retourne ensuite travailler pour Paramount. Son rêve est de passer à la mise en scène.
Il va donc mettre en scène un troisième film écrit avec Raymond Chandler : Assurance sur la mort (1944), qui est sa première grande réussite.
A partir de 1942, Charles Brackett va produire plusieurs de ses films après quoi le partenariat prendra fin et Wilder deviendra producteur de la plupart de ses œuvres.
Il va également diriger Marilyn Monroe dans Sept Ans de réflexion (1955) et dans Certains l'aiment chaud où elle a pour partenaires Jack Lemmon (qu'il fera jouer dans sept films en 12 ans) et Tony Curtis. Billy Wilder tourne ses derniers films en Europe, comme Alfred Hitchcock, et prend sa retraite en 1981.
Ce film noir est à la fois poétique, original et intriguant. J'ai beaucoup aimé le mystère constant qui règnait tout le long du film. La musique coréenne mélodieuse accompagne l'intrigue bien ficelée qu'engendre le meurtre d'une fille du village... Le regard naïf et inconscient de joon-ho et le jeu extraordinaire des personnages troublent les pistes de l'enquête. Personne ne sait que penser, ni la police, ni le spectateur. Les couleurs froides mais esthétiques, ainsi que la beauté de certains plans, rendent ce drame incontestablement beau.
Manon Vito
Je suis la maman d’une élève de rhétorique en section « arts d’expression » et je voulais témoigner à propos de cette option choisie par ma fille trois ans plus tôt.
Par cette option, elle a vaincu tous ses démons et a été de plus en plus sûre d’elle dans la vie quotidienne ainsi que sur la scène ou lors de tournages. Une passion est née en elle : le cinéma.
Brigitte François, maman de Catherine Goffart.
Le court-métrage existait déjà bien avant le long-métrage. En 1895, les frères Lumière (inventeurs du cinématographe) ont projeté leur toute première vue (à cette époque-là, on ne parlait pas encore de films) durant à peine cinquante secondes. Cela consistait en un seul plan séquence et sans montage. Elles étaient diffusées dans des petits cafés ou lors de fêtes foraines.
Grâce aux rapides avancées techniques de prise de vue et de projection, la longueur des films n’a cessé de croître par l’assemblage de plusieurs scènes. Dès 1911 (soit seize ans plus tard), on parle de long métrage avec des films atteignant trente-cinq minutes.
Les systèmes de production et d’exploitation s’industrialisent par la création de sociétés comme Gaumont ou Pathé. La durée des films au cinéma va tout doucement commencer à se standardiser afin de séparer la forme courte de la forme longue. Après la première guerre mondiale, des artistes avant-gardistes (comme Buñuel, Cocteau ou René Clair) vont transformer cette forme courte en une forme expérimentale. La diffusion de leurs films est essentiellement assurée grâce au réseau des ciné-clubs mis en place dès les années 20.
Dans les années 30, les cinémas projetteront, lors d’une séance, deux longs-métrages, laissant de côté le court. Quelques années plus tard, une loi, rendant la projection obligatoire d’un court avec celle d’un long-métrage, arrive. Les films diffusés sont pour la plupart des documentaires.
Survint ensuite un décret-loi, treize ans plus tard, visant à supprimer l’obligation de projeter un court métrage en complément de programme : le Groupe des Trente (collectif de réalisateurs, techniciens, producteurs français) va être créé et va réussir à défendre ce format.
Grâce à des cinéastes de renom tel que Godard ou Truffaut le court-métrage va devenir une œuvre fictionnelle.
Dans les années 70, la publicité remplace le court métrage dans les salles commerciales provoquant ainsi la colère de nombreux réalisateurs et producteurs. Ils vont donc créer « L’’Agence du court métrage »afin de mettre en place d’autres réseaux de diffusion.
Ahlalala... La fameuse cérémonie des Prix des Lycéens à Flagey!
Quel bon souvenir!
Le concept: Nous avons regardé 5 films belges. Nous avons dû sélectionner le meilleur, selon une grille de cotation bien définie.
Nous nous sommes, ensuite, rendus à Flagey, ce mercredi 19 Mai.
13h: Départ en train de la gare Liège-Guillemins
14h: Arrivée à la gare Centrale de Bruxelles
Au programme:
Les cinq réalisateurs sélectionnés (Bouli Lanners, Frères Dardenne, Ursula Meier, Stijn Corninx) vont monter un à un sur la scène afin de répondre aux différentes questions des étudiants.
Nous visionnons également des extraits de leur film.
(Malheureusement Abel et Gordon n'étaient pas présents)
Après cela, nous passons à la remise des prix en elle-même. Le grand gagnant a été Stijn Corninx avec son film "Soeur sourire".
Ensuite, il y a eu la remise des prix spéciaux:
Bouli Lanners a reçu le Prix Un autre Regard sur
Ursula Meier a décroché le Prix de l’Atmosphère la plus réussie avec « Home »
Abel et Gordon ont décroché le Prix du Film qui fait du Bien avec « Rumba »
Les frères Dardenne ont empoché le Prix du Film le plus actuel avec « Le silence de Lorna »
Stijn Coninx complète son palmarès avec le Prix de la meilleure Bande-son.
Cette Cérémonie est assez originale dans le sens où les prix décernés ne valent pas des millions. Non! Ici, tout est très symbolique. La plupart d'entre eux ont été réalisé par des étudiants. Tout a été "fait maison".
En tout cas, cette petite après-midi a été très sympathique car nous avons pu, après, rencontrer les réalisateurs pour leur demander une petite photo-souvenir!
Ouf, je rentre chez moi et je me mets un bon film pour me détendre et pour préparer le cours d'art d'expression ! Non... Cela sonne faux, cela serait trop beau ! En 5ème année nous avons découvert le cinéma d'auteur. Cela n'a pas été une mince affaire pour tout le monde et les premiers films étaient parfois assez difficiles à digérer voir même à regarder ! S'essayer aux films d'auteurs c'est un peu comme essayer la cuisine chinoise alors qu'on mange des boulets frites mayonnaise depuis plus de 20 ans ! On se demande devant quoi on est, on ne sait pas trop à quoi s'attendre, cela nous surprend !
En effet, les films d'auteurs ne sont pas des « super productions » qui veulent atteindre le plus grand nombre au box office car cela leur permettra d'atteindre le panthéon des films les plus regardés et ainsi leurs gentils producteurs pourront dormir en paix, le sourire aux lèvres et trop d'argent dans les poches pour l'utiliser à eux seuls. Le film d'auteur, au film d'art est comme toute forme d'art, il est là pour faire réfléchir ! Le film d'art n'est pas une longue pellicule tranquille qui défile devant nos yeux, devant laquelle on peux se détendre et oublier nos soucis. Au contraire, cela pourrait nous inquiéter plus qu'autre chose ! Mais ces films sont là pour nous faire réfléchir, réagir, ils dénoncent quelque chose, critiquent. Ils veulent nous faire changer ! Le plus important est de retenir que quelque chose de nouveau n'est pas forcément mauvais et pourrait même s'avérer très bon et... intéressant !
Pierre Devillers, 6D
La différence entre les cultures, les différences que l'argent crée entre les diverses nations... Le film de Larry Charles nous parle de celà au travers de son excentrique personnage : Borat. Celui-ci est un stéréotype des nations peu connues d'Asie, il dénonce toutes les idées préconçues sur les gens qui vivent dans ces contrées. Borat est un reporter Kazakh. Le ministère de l'information de son pays l'envoit aux Etats-Unis pour prendre des leçons et ainsi améliorer le niveau de vie du Kazakhztan. Borat part donc accompagné de son producteur Azamat et de son poulet domestique...
Ce film a été censuré dans de nombreux pays, principalement dans tout le monde arabe (sauf au Liban) et en Russie. Il y a également eu des plaintes du Kazakhztan. Ce long-métrage a quand même remporté une grande réussite dans les pays de l'Ouest pour son humour un peu burlesque et ses scènes assez improbables... Mais le film tient surtout à caricaturer ce monde de l'Est où il n'y a pas assez d'argent pour le développement et veut montrer à quel point ces sociétés dépourvues sont « différentes » de nous et ne jouissent pas des mêmes choses.
Ce faux documentaire est assez intéressant à voir d'un point de vue sociologique, pour se rendre compte des inégalités dans le monde. Le réalisateur a voulu dénoncer notre société de consommation. Celle-ci avance, se modernise de plus en plus mais ces pays dépourvus d'argent ou avec peu de moyens restent à la traîne et nous ne nous en occupons pas. Un très bon film, à visionner, qui dénonce la réalité de notre monde !
Pierre Devillers, 6D