Ce film de Hans Richter, réalisateur allemand des années 1930, est un film
dadaïste. Il est composé d’images surréalistes, ce que je trouve humoristique
parce qu’on voit des objets de la vie quotidienne (horloges, chapeaux melon,
cravate, pistolet, porte, lance à incendie...) s’animer. Les images qui
défilent assez rapidement m’ont interpelée car ce n’est pas quelque chose qu’on
voit tous les jours. Malgré ça, j’ai trouvé ça amusant car elles sont
assemblées dans un ordre assez respectif et on peut essayer de décrypter un
message. Le message qui se cache derrière les images est assez compliquer à
deviner car, effectivement, il n’y a pas vraiment d’histoire. C’est ainsi que
le spectateur peut se faire une opinion propre et unique. Les images en noir et
blanc montre l’ancienneté du film ce qui met une certaine ambiance, une
atmosphère particulière. Le fait que le film est muet (il est signalé en tant
qu’intertitre au début du film que la musique originale a été détruite par les
nazis) privilégie l’image. Il y a peu de personnages humains. Ils sont là pour
mettre un mouvement ‘autre’ au film, on reste toujours dans le surréaliste. Les
actions réalisée, autant par les objets que par les humains, sont répétitives,
ce qui provoque des questions au spectateur. J’ai trouvé que ce film est
plaisant et entrainant. On y retrouve des images qui sont esthétiques, ce qui fait
balancer les autres images et plaisent au spectateur. Je me suis aussi posé des
questions sur la réalisation du film car il y a des séquences plus rapides,
d’autres qui ont l’air d’être tournée à l’envers, sur le coté, dans un sens
puis dans l’autre. C’est intriguant !
Il y a 17 ans