Gianesin Joshua 5A
Melancholia de Lars von Trier
Cinéaste
Lars von
Trier est un réalisateur, scénariste et producteur danois né le 30 avril 1956 à
Copenhague. Il fait ces études de cinéma à la Danske
Filmskole. Lars von trier est un des fondateurs du Dodme95 qui est un mouvement
créer en réponse aux tendances du cinéma actuel et pour lutter contre l’influence
du cinéma américain. Le dogme 95 donne de l’importance à tout ce que Hollywood
dénigre dans ses films comme un bon scénario ou tout simplement une certaine
tendance du cinéma. Lars von Trier commence sa carrière avec son premier film Element of Crime en 1984 qui est primé dans de nombreux
festivals. En 2000, il réalise Dancer in
the Dark grâce auquel il acquiert
une reconnaissance internationale et Dogville
avec Nicole Kindman. Il réalise Antichrist
en 2009, film qui a été très controversé par la critique. Lars von Trier était
dépressif lors de la réalisation de ce film. Il réalise en 2011 Mélancholia avec Kirsten Dunst dans le rôle principal qui
obtient le prix d’interprétation féminine en 2011. Von Trier cherche
fréquemment à réinterprété des genres très codifiés tels que la comédie
musicale (Dancer in the Dark), le
film noir (The Element of Crime) ou
le film d'épouvante (L'Hôpital et ses
fantômes) en leur imprimant un style très personnel. Il est très influencé
par les réalisateurs Theodor Dreyer, Ingmar Bergman et Andreï Tarkovski.
Von Trier veut inventer un
cinéma simple, où le spectateur doit réfléchir.il cherche à créer un univers
complexe, sombre et provocant. Il est caractérisé par un travail plastique
novateur sur la bande sonore et les prises de vue.

Contexte du film
Mélancholia est un film réalisé par Lars von
Trier en 2011 avec Kirsten Dunst, laquelle est récompensé pour sa prestation
par le Prix d'interprétation féminine, et Charlotte Gainsbourb. Le film ou plutôt
Lars von Trier a créé la polémique à cause de ses propos tenus lors d’une interview
au festival de Canne. Au cours de cette interview, il dit qu’il comprend, qu’il
compatit Hitler. Il dit : «…Je
suis avec les juifs bien sûr mais pas trop…par ce que Israël fait vraiment
chier ». Il avoue également son goût pour l’esthétique nazie. Il s’excuse
peu de temps après mais la direction du festival de Canne l’exclu lui (persona
non grata) mais pas son film.
Le film
Melancholia est un film dramatique et
apocalyptique divisé en trois parties
-Le
prologue dans lequel Von Trier
nous présente son univers. C’est une succession d’images très esthétiques et lentes
qui peuvent nous semblées insensées mais qui prennent tout leur sens après la
diffusion du film.
-Chapitre
1, Justine. Cette partie est centrée sur Justine, jeune femme toute juste mariée
qui fête son mariage chez sa sœur Claire. Cependant la fête va tourner au
fiasco car Justine agit de manière complétement illogique et la situation
familiale se dégrade. Le spectateur comprend plus tard qu’elle n’arrive pas à
vivre comme si de rien n’était (elle est mélancolique, dépressive) alors que la
planète Melancholia arrive.
-Chapitre
2, Claire. Cette partie est centrée sur Claire, la sœur de Justine. Claire
accueille Justine, en pleine dépression, chez elle ce qui va conduire Claire à
sa perte. Le spectateur comprend alors que la Terre est menacée par Mélancholia
une planète qui et sur le point de la détruire. Il suit les effets qu’a l’avancée
d’une planète sur deux sœurs.
Observation, justification et analyse
du film
Cette
sequence est divisée en trois parties :
-la première
est un long plan séquence de quarante seconde (Von Trier plante le décor) filmé
en caméra épaule (une des marques de fabrique de Lars von trier) dans lequel on
voit d’abord l’abri en bois puis Justine qui dit à Léo, le fils de Claire, de
se mettre sous l’abri pendant qu’elle va chercher sa sœur terrifiée. L’abri
symbolise le fait que les personnages acceptent de mourir, que Léo et Justine
accueillent Melancholia. Justine va chercher sa sœur qui ne veut pas croire que
tout va se terminer mais elle finit par être entrainer par Justine vers la mort
comme Melancholia entraine la Terre vers sa destruction. On entend en son hors-champs
Mélancholia qui arrive et en son off la musique Tristan und Isolde: Prelude de Wagner qui commence.
-Ensuite la deuxième
partie est une succession de plans plus serrés ce qui a pour effet d’augmenter
la tension au fur et à mesure que le temps passe. On voit Justine qui amène
Claire sous l’abri et referme celui-ci. Ce geste signifie que les personnages
ne peuvent échapper à leur destin, à Melancholia, leur mort. Von Trier a fait
divers gros plans sur les personnages pour insister sur leurs émotions :
Justine est calme mais a peur, Claire est complètement paniqué et tétanisée et Léo,
au contraire, a les yeux fermés et est calme ce qui est assez paradoxal car se
sont normalement les enfants qui panique et non les parents. Les personnages sont essoufflés car
Melancholia pompe petit à petit l’oxygène de la Terre comme Justine a détruit
petit à petit la vie de Claire. Von Trier filme beaucoup les mains des deux sœurs
pour montrer le lien fort qui les unit, elles se soutiennent dans leurs
derniers instants d’existence mais aussi que Claire finit par perdre tout espoir
de survie et finit par se rendre à sa sœur une dernière fois. La musique de Wagner
augmente en même temps que Melancholia se rapproche de la Terre. Von Trier
reste jusqu'à la dernière seconde sur les personnages pour voir leurs réactions.
On comprend tout au long du film mais surtout dans cette séquence que Justine, mélancolique
tout au long du film, représente Melancholia et que Claire représente la Terre d’abord sûre
de sa survie mais qui finit par sombré dans la panique quand elle sait qu’elle
va disparaitre comme Justine finit par détruire sa sœur.
-Enfin la troisième
partie est un plan large et fixe. On assiste à destruction de la Terre, de Léo,
Justine et Claire par Melancholia qui fonce sur eux. La musique de Wagner est
alors à son maximum car Melancholia est là. Von Trier a fait cette scène comme
un tableau (retour au prologue) : sujets et pyramide centrés, c’est la
base de la construction d’un tableau. La scène a l’air de durer une éternité
(comme un tableau) Von Trier a montré un cataclysme mondial non pas en montrant
des foules en paniques ou des bâtiments qui s’effondrent mais à partir d’une
petite cellule familiale. Il filme la fin du monde comme quelque chose de
magnifique, c’est très esthétique comme le prologue.
Bibliographie et webographie
-Culturevisuelle.org => Melancholia : le film est un rêve
déplié… par Olivier
Beuvelet.
-Culturevisuelle.org=> Terrence Malick vs Lars
von Trier par Thomas
Golsenne.
-Allociné=>
Melancholia
-IMBD=> Lars von Trier et Melancholia par Nikolaj
Hawaleschka Stenberg
- lars von Trier le provocateur par
Jean-Claude Lamy paru en 2005.
-Dancer in the Dark par Lars von Trier
Ce que les spécialistes me disent
-Allociné=> puce6386 : «Un drame émouvant, empreint d'une
atmosphère étrange et oppressante. Un film qui brille par ses plans de toute
beauté, et par ses interprétations irréprochables. Une fin du monde lente et
poétique, qui ne laisse pas indifférent ! »
-Allociné=> Aurélien Valliant :
« Ni un chef-d’oeuvre, ni un navet. Juste un film pas mal de Lars Von Trier
avec les qualités et les défauts qu’on lui connaît... »
-Allociné=>
Le 20 minutes : «Ce serait
dommage de se priver d'une telle merveille à cause de la polémique passée. »
-Allociné=>
Cahiers du cinéma : « Qu'on
aime ou non les précédents films de Lars von Trier, rien ne laissait attendre
la sidération de "Melancholia". »
-Allociné=>
Excessif: « Le prologue est
tellement fort qu'il avive une émotion et une puissance d'envoûtement
sidérales. La suite n'en reste pas moins éblouissante avec une profusion
d'idées de cinéma. Lars Von Trier ne pouvait pas trouver meilleure incarnation
pour cette fin du monde à la fois suave et désespérée dont le plan final
déchirant promet de marquer votre parcours de cinéphile. »