L'avenir joué sur le fil
Perdus dans l'Afrique,
nombreux enfants rêvent d'autres paysages, d'autres visages. Mitri en fait
parti, il est un adolescent comme tous les autres avec ses nombreux rêves et
ses quelques réalités. Son plus grand rêve devenir joueur de football
professionnel, comme pratiquement tous les jeunes garçons vivants là-bas. Malheureusement
sa vie ne si prête pas, pourtant un jour un recruteur va lui donner ce qu'il
croit être une chance. De là va s'ensuivre de tragiques péripéties.
J'ai apprécié le film
car il m'a bouleversée, troublée dans ses rêves éclatés par les contraintes de
la réalité. Le film ne parle absolument pas de foot à l'état brut, mais s'en
sert comme exemple pour montrer une vérité remplie en désillusion.
Samuel Collarday accède à un grand problème
qu'est le "faux" recrutement de jeunes Africains juste pour acquérir plus d'argent plus
facilement. Le réalisateur aborde ici un sujet pratiquement jamais traité au
cinéma, ce qui lui vaut une extraordinaire justesse. En effet Comme un lion est une histoire criante
de vérité, simple, juste, touchante racontant l'histoire de nombreux Africains
en quête de reconnaissance.
Le film arrive à troubler aussi
avec le regard sensible que porte le réalisateur sur ses personnages.
Effectivement durant tout le film, on comprend que si Mitri se rapproche de
plus en plus de son rêve ce n'est pas parce qu'il a de la chance, qu'il joue
magnifiquement bien ou qu'il rencontre les bonnes personnes juste parce qu'il a
la volonté, la détermination.
En conclusion, Comme un lion est un film qui a pour but
de faire comprendre le problème du recrutement illégal mais aussi de montrer au
plus près comment sont traités les hommes, comment ils réagissent.