mardi 18 juin 2013

C'est arrivé près de chez vous

C'est arrivé près de chez vous 

 C’est arrivé près de chez vous est un concept tiré de l’émission cultissime des année 80 “Strip tease”. Il s’agit d’une équipe de reportage sensé suivre un voyou des villes à ses heures poètes. L’équipe de tournage devient malgré elle témoin des actes odieux prodigué par Benoit Poelvoorde. Tour à tour comédie, tour à tour drame, tour à tour absurde, ce film documentaire nous fait découvrir une face cachée de la Belgique. Le fait que le film soit en noir et blanc montre le peu de budget pour la réalisation ce qui renforce le statut de film en tant que culte.
Bref, ce film totalement hallucinant, même après tant d'années, le choc est toujours le même ! Avec un humour des plus noir, un Benoit Poelvoorde, bien que jeune, déjà excellent et survolté, dans la peau d'un personnage à la hauteur de son histoire, fou, qui attaque aux tripes et ne laisse pas sortir le spectateur indemne !!


Justine Bertier 6C

Andy Warhol eating a hamburger



Ce court métrage met en scène un des célébres précurseurs du pop art : Andy Warhol. Pendant plus de 4 minutes, il ne se passe presque rien. Juste un artiste mangeant un hamburger. C’est une vidéo réalisée très simplement, ce qui interpelle le spectateur Quel message veut-il nous transmettre à travers ces images ? Qu’attends t-il de nous ? Veut-il nous faire réagir vis-à-vis des fast foods ? 
On ne comprends pas comment un homme comme Andy Warhol peut faire une vidéo aussi banale que de se filmer en mangeant un hamburger. On pensent qu'il doit y avoir un sens plus profond, quelque chose qui manque. Du coup, on se met à réfléchir et à imaginer la nature de son message. D’où le génie de Warhol car même avec une vidéo aussi simple, il arrive à interpeller et faire réagir le spectateur.

Camille redouble

 Camille redouble

En regardant la bande annonce, je m’attendais plus à une comédie mais maintenant que je l’ai vu je le qualifierai plutôt de comédie dramatique. Camille redouble est un film à la fois frais et nostalgique.
Il y a eu beaucoup d’échos positifs pour Camille Redouble, et en le voyant on comprend pourquoi. A travers les images du film, on s’identifie facilement aux personnages en retombant dans l’âge de l’adolescence : on repasse ses années lycées pour certains, on se retrouve dans une bande d’amis, on veut se rebeller contre le monde,…

L’identification se fait automatiquement car on a tous vécu d’une manière ou d’une autre ces moments dans notre vie que se soit du passé pour les ex-ados ou que se soit le quotidien des ados qui visionnent ce film. Mais ce n’est pas un film qui se contente de nous montrer ce que pourraient être des bêtises d’ado, loin de là.

On y suit Camille, qui, renvoyée dans son passé, va avoir la possibilité de changer ce qu’elle a déjà vécu une fois pour rendre meilleur son futur, une manière d’avoir un possible avenir heureux, ou d’accepter les difficultés de son futur réel et de les surmonter. Car elle se retrouve à côtoyer celui qui passera ses jours à ses côtés, et bien qu’ils soient tous deux fous l’un de l’autre, elle, sait bien le résultat que donnera leur 25 ans de vie de couple. En parallèle, elle cherche à passer plus de temps avec ses parents, à être plus gentille avec eux, pour effacer des regrets qui se feront ressentir encore 25 ans plus tard.

J’ai particulièrement apprécié ce film, le concept est plutôt original, tomber dans les pommes en étant adulte et se réveiller adolescent dans les années 80. Il me fait fortement pensé au film que l’on a visionné en classe « Quartier lointain » qui partage plus ou moins ce même concept. Même si l’idée principale est la même, la vision du retour dans le temps est interprété de manière très différente c’est pour cela, que je vous invite à regarder ce film !


Justine Bertier 6C

Les glaneurs et la glaneuse


Dernièrement durant le cours d’arts d’expression nous avons découvert une nouvelle cinéaste, Agnès Varda et plus particulièrement une de ses oeuvres. Ce film s’appelle « Les glaneurs et la glaneuses ». son voyage.

Pour rappelle le glanage est un droit d’usage sur la production agricole qui existe sous différentes formes depuis le Moyen-Age.

Dans ce film, Agnès Varda nous décrit un monde dans lequel elle rencontre des glaneurs, dans lequel elle glane même elle-même. Elle y interview des agriculteurs, des glaneurs et nous raconte les différents péripéties de la vie des glaneurs.

Tout d’abord, ce film ne respecte en rien les règles académiques du 7ème art. En effet, le schéma narratif n’est pas respecté, il n’y ni structure, ni logique. La technique de tournage n’est pas approfondie. En bref, ce film ressemble à un film amateur, les moyens sont simples et économiques, ce qui rappelle le sujet et le thème principal du film qu’est le glanage.

Ensuite, Agnès Varda nous montre l’absurdité de la société de consommation. Elle nous expose cela comme thématique principale du film. Elle met surtout en évidence le gaspillage de la société de consommation, notamment en montrant pourquoi on choisit telle patate et non telle patate.

Pour conclure, Agnès Varda m’a fait découvrir une toute nouvelle forme du 7ème art, ce que l’on appelle le documentaire de création, qui mélange subjectivité et art. Je n’ai pas du tout aimé ce film car selon moi il est trop loin du cinéma académique, voire même du cinéma d’auteur classique. Je n’ai pas réussi à accroché et j’ai été surprises par la technique peu élaborée du tournage, même si cela était voulu.