lundi 16 décembre 2013

Une comédie mortelle ?

 
(Vijay and I, de Sam Garbarski, 2013)  
 
 
Will Wilder (Moritz Bleibtreu), le héros de cette aventure, est un acteur manqué qui tient le rôle vedette d’un show télévisé pour enfants, un gros lapin vert nommé Bad Luck Bunny. Le matin de ses 40 ans, personne, ni sa femme Julia (Patricia Arquette), ni sa fille Lily (Catherine Missal), ni ses collègues et amis ne lui souhaitent un bon anniversaire. De rage, il quitte le plateau dépité, et à la faveur d’un quiproquo sidérant, on le déclare par erreur mort carbonisé dans un accident de voiture. Il saisit l’occasion. Afin de savoir ce que son entourage pense sincèrement de lui, il va donc assister à ses propres funérailles, déguisé en Vijay, un élégant Sikh barbu, totalement méconnaissable. Et c’est là que commencent les problèmes dont Will aura bien du mal à sortir…
Ici, il est question de changer de vie, de se dédoubler mais tout en restant soi-même, de tout voir, et de tout savoir mais sans jamais être reconnu, qui n’en a jamais rêvé ?
Sam Garbarski réunit une très belle poignée d’acteurs comme Moritz Bleibtreu, Patricia Arquette, Catherine Missal, et Danny Pudi et Michael Imperioli, assez peu connus (à part Patricia Arquette). Moritz Bleibtreu est épatant dans ce film, jouant un jeu parfois burlesque.
Mais malgré ce casting irréprochable, on s’attendait à mieux… En effet, cette comédie sentimentale satirique manque de rythme, avec un scénario est un peu léger, et devient finalement lassante. Les protagonistes sont artificiels. L’humour repose avant tout sur la spirale infernale des situations cocasses censées ne jamais se produire, mais qui tombent malheureusement trop souvent à plat tant la démonstration est creuse. De plus, certaines séquences manquent de cohérence, le réalisateur rendant l’impossible probable.
Malgré la superficialité du film, le casting inattendu reste son atout principal.
 
 
Ambre Vancolen 5C

 

 

 

 

dimanche 15 décembre 2013

Billet d’humeur : « Mobile Home » ou une prise de conscience.

« Mobile Home » est long métrage réalise par François Pirot, réalisateur belge.  Ce film met en scène deux jeunes adultes à la recherche d’un avenir. D’une part, nous avons Simon, un garçon déçu par la vie, qui a le sentiment de n’aboutir à rien. Il est très impulsif. D’autre part, nous avons Julien, très timide, réservé et sentimental. Deux caractères bien opposés. Pourtant les deux amis décident, sur un coup de tête, de partir à l’aventure sur les routes à bord d’un mobile home. Ils décident de tout laisser et  de commencer une nouvelle vie. Mais la réalité va vite les rattraper.  Dès le début, j’ai été plongée dans l’histoire et captivée par les personnages.

François Pirot, joue juste pour son premier long métrage. Ce film drôle reste néanmoins dans le réaliste. Nous sommes à la fois entrainés dans l’univers de rêves des deux amis d’enfance et bouleversés par l’authenticité des dialogues, des paysages,…

De plus, nous sommes submergés par les questionnements continus des deux personnages. Ce film est « road movie » sans road. En effet, Simon et Julien ne vont jamais partir. C’est une toute autre route que François Pirot met en scène. Nous pouvons parler d’un chemin intérieur. Tout au long du film, les amis se posent des questions sur leur avenir et ce qu’ils veulent vraiment. A la fin, ils finissent par trouver leur chemin.

Cependant, je me vois un peu déçue sur certaines parties du film. Certains plans sont lents et la fin nous semble évidente et sans surprise car dès le départ nous comprenons vers où le film va nous emmener. Ceci dit, le très bon jeu des acteurs nous tient en haleine jusqu’à la fin.


En conclusion, « Mobile Home » est un long métrage belge très réaliste. C’est un « road movie » sur les questionnement intérieurs et malgré la lenteur du film, les personnages nous envahissent. « Mobile Home » est, donc, un film d’auteur à voir !



Le mobile home qui n’es pas si mobile…

Mobile Home est un film belge réalisé par François Pirot en 2012. Avec Arthur Dupont dans le rôle de Simon et Guillaume Gouix dans le rôle de Julien. Malgré la lenteur du film et sa répétition par moments j’ai aimé le thème abordé par le film (deux garçons qui veulent laisser leurs problèmes derrière eux et partir en voyage dans l’Europe). Les acteurs n’étant pas trop âgé, j’ai pu m’identifier, me retrouver en eux. Le début du film n’est pas très accrocheur car celui-ci est encore une fois trop lent, ennuyeux… Mais dès que Simon en mit en place son projet, j’ai eu envie de savoir la suite .Malgré la lenteur et la monotonie du film, les thèmes abordés et les personnages m’ont fait apprécier le film.
Joshua Gianesin 5A

Billet d'humeur pour l'examen de Noel (Alice Desmit)



Billet d’humeur sur le film
Moblie home de François Pirot


Le film Mobile Home est un film que j’ai beaucoup apprécié. Ce film est truffé de techniques cinématographiques remarquables. Le réalisateur de ce film peut en une dizaine de secondes nous faire comprendre la tournure que le film va prendre, puisqu’il nous montre un jeune homme de loin, qui se rapproche du rond point (qui se trouve au premier plan), l’homme prends ensuite un tas de tournant pour  arriver au centre de deux vieilles maisons. Le rond point montre donc que le film va un peut tourner en rond va prendre longtemps a trouver la ou toutes les péripéties vont mener. Les deux vieilles maisons quant a elles montrent que l’homme va être coince par quelque chose d’inattendu. François Pirot a donc en quelques sortes résumées son film dans les premières secondes de celui-ci. De plus, j’ai aime cette façon que Pirot a de ne pas enjoliver ses décors ou bien ses personnage, tout est très terre a terre et c’est assez plaisant car cela permet au spectateurs de s’identifier aux personnages, a l’histoire, et même pourquoi pas à l’environnement où l’histoire se déroule. D’après moi le jeu des acteurs est bon, ce qui rend le film plus attrayant. Ajoutons a tout ceci que la fin de ce film est une fin dites ouverte, ce qui permet d’imaginer ce qui va se passer. Je trouve cette méthode vraiment bien, car le spectateur à le droit de choisir la fin qu’il a envie pour ce film, il ne peut donc être déçu par le dénouement de l’histoire. C’est pour toutes ces raison que je conseille se film !

Billet d’humeur « Des rêves d’adolescents pris par le temps » ( Mobile Home )




Le film commence lentement, on localise bien le lieu pendant environ une minute, les recoins de la ville nous sont montrés ; dés la première image on comprend déjà comment le film va se dérouler, ce qui peut être agaçant pour certains et pour d’autres pas du tout. Pour ma part je trouve que ce début de film est vraiment bien trouvé, un rond-point comme pour faire allusion au fait que durant tout le film ils vont être perdus et tourner en rond. Tout les détails sont respectés, il n’y a aucune fausse note, le suspense est constant, on se pose des questions comme quand vont-ils partir ? Ou même vont-ils partir ? On ressent tout un tas d’émotions, de la pitié pour les parents mais aussi de la tristesse, de l’angoisse. La musique est entrainante et joyeuse elle correspond bien au film, elle est faite pour lui car cela fait penser à des musiques que l’on écoute lors de voyages entre amis. On a mis en scène des adolescents typiques pas très sûrs de soi, qui se cherchent, qui se demandent comment sera leur vie future, pleins de rêve en tête. On voit bien leur évolution, ils grandissent, font des caprices et profitent de la vie puis finissent par changer d’avis. J’ai beaucoup aimé ce film car on se retrouve, nous, les adolescentes, certes ils sont plus âgées et ont plus d’expériences que nous mais ils découvrent la vie, ce qui rend ce film beaucoup plus intéressant à regarder que si on avait déjà passé ce cap de devenir adulte. Coluche à dit un jour « On croit que les rêves, c'est fait pour se réaliser. C'est ça, le problème des rêves : c'est que c'est fait pour être rêvé. », et il avait totalement raison.

 

 

                   Partir ou rester ? 





                                               J’ai beaucoup aimé ce film intitulé « Mobile Home » qui met en scène deux jeunes gens, Simon et Julien, amis depuis des années et qui ne parviennent pas à démarrer dans la vie. François Pirot parle dans ce long métrage du mal qu’ont Simon et Julien à prendre leur place dans la société et surtout à devenir des adultes. L’un d’eux ne se sent pas bien en couple, l’autre tourne en rond dans la rénovation de son habitation… aucun des deux n’a de but précis ou en tout cas a beaucoup de mal à voir clair. Pour fuir ces soucis, Simon et Julien décident de partir sur les routes à bord d’un mobil home acheté avec l’argent de l’héritage de Simon. Ils n’iront pas bien loin et s’arrêteront dans une sapinière à quelques kilomètres de chez eux. Une façon pour eux de fuir, de faire quelque chose de concret, de prouver qu’ils en sont capables, de marquer la coupure avec une mère très poule pour l’un et un père malade pour l’autre. Ce film aborde le mal être des jeunes gens d’une façon assez drôle, fine et caustique. Ce n’est pas simple de devenir adulte, de trouver un emploi, de quitter le nid familial et leurs aventures (notamment dans la sapinière) rendent les choses plus drôles et légères. Ce voyage, c’est leur moyen de passer de la vie d’adolescent attardé à celle d’adulte actif, de prendre leur vie en mains. C’est un film à la fois léger et plein d’humour dans lequel pas mal de jeunes devraient se reconnaitre.

Alix Targé, 5A

La force d'être ensemble. (Billet)

Coline Heirwegh 5A

                                                 La force d'être ensemble.


Les Géants est un film réalisé par Bouli Lanners, réalisateur belge. Le film est d'origine belge et est sorti en 2011. Les acteurs principaux sont Zacharie Chasseriaud, Paul Bartel et Martin Nissen. Pour son troisième film, Bouli ne change pas son style et reste sur ce qui fonctionne bien.
Que ce soit la nature, les paysages, trois jeunes acteurs pas vraiment connus ou encore une structure familiale déchirée. A première vue le film " Les géants " ne m'a pas emballée mais après réflexion et documentation, j'y ait trouvé beaucoup plus d'intérêt et même eu envie de le revoir.

  Le film de Bouli Lanners raconte l'histoire de deux frères et d'un  d'un autre garçon du même âge, tous délaissé par leurs parents et par la société. Ils feront un nombre énorme de bêtises pour finalement partir vers une nouvelle vie. Mais ce n'est pas aussi simple que ça. En effet " Les Géants " est raconté sous forme de conte contemporain avec les gentils et les méchants et un environnement propice aux contes avec la forêt et la rivière.

J'ai donc finalement apprécié ce film que je trouve idéal pour des jeunes de mon âge car tout le film est vu d'un regard d'adolescent. Je pense vraiment que c'est un film ou on peut tous se retrouver car ça parle des désaccords qu'il peut y avoir avec notre famille quand on est adolescent et que l'amitié est alors très importante et plus forte que tout. En effet dans le film ils sont très unis. C'est un film facile à regarder aussi car c'est un mélange des deux champs, autonome et dépendant. Le spectateur est à l'aise quand il visionne le film mais se pose tout de meme beaucoup de questions. C'est aussi ce que j'apprécie fort dans ce film car je trouve que c'est la composition idéale.



Source : Allociné ( Site internet affichant critiques et présentations de films.) : page facebook : Les Géants

Mobile Home (Billet )

 




Nous avons tous regardés le film « Mobile Home » de François Pirot. Mobile Home raconte l'histoire de deux garçons âgés de 25 à 30 ans qui veulent prendre un nouveau départ dans leur vie. Et donc, ils décident d'acheter un mobile home pour prendre la route.
Mais il va leur arrivé quelque mal en tendu dans la route du chemin. Et pour finir seul garçon partira. Ce film ne m'a pas interpellée .
Tout d'abord, tout le long du film, l'action va très lentement. En effet, pour passer d'un moment à un autre ou d'un plan a un autre, l'action est très lent, en faite il n'y a pas vraiment d'action qui se passe. Car pendant un long moment dans le film, on reste dans le plan où ils sont dans la forêt où ils travaillent. En tant que spectateurs, on attendent juste que cela se termine.
Ensuite ,On s'imagine déjà la fin de l'histoire. En effet, Simon qui lui veut absolument partir qui lui est très motivé, c'est même lui qui va acheter le mobile home de son propre argent. Et Julien qui lui est très attaché à son père qui est maladie et qui va ensuite raconter une femme là où ils sont travaillés.
Par contre, le jeu des acteurs est très bien fait. On est vraiment intégré dans les personnages. On ressente leurs émotions et je trouve ça intéressant.
Pour fini, je n'aime pas vraiment appréciée ce film.

Hana Celik

"Mobile Home" revisite le Road Movie ( Billet)

Charlotte Beco 5A



                                            "Mobile Home" revisite le Road Movie.



Mobile Home réalisé par François Pirot est sorti sur nos écrans en 2012. Mobile Home raconte l'histoire de Julien et Simon qui un soir, sur un coup de tête, vont decider  de réaliser un rêve d'adolescence : partir à l'aventure sur les routes. Ils achètent un camping-car, et se lancent dans leur projet avec enthousiasme, mais une panne les retarde. Qu'à cela ne tienne, ils commenceront leur voyage... sur place!  Ce film m'a captivé du début à la fin, m'a amusé et beaucoup fait rire.

Tout d'abord,le fait que Francois Pirot reprenne des réalités sociales de tout types m'a beaucoup plu. L'ouvrier aux blagues vraiment moyennes, l'ado pleurnicharde et sentimentale, ou la mère de famille sans cesse préoccupée par le linge du fiston : tout le monde est passé au peigne fin. Le réalisateur cerne ses personnages avec précision, sans jamais tomber dans la caricature.
C'est cette sorte de réalisme qui m'a permis de rester captivé tout au long du film.

De plus, c'est une comédie qui raconte la vie telle qu’elle est.Elle pose la question du choix, des liens familiaux, de la difficulté de devenir  adulte et d'abandonner l'idée que tout est possible et tout en gardant une fin qui est logique et opptimiste. Ces questions, ces problémes, on les connait tous et on y est parfois confronté dans notre vie c'est grace à cela je pense que j'ai vraiment réussi à me mettre dans la peau des différents personnages .

Ensuite, Mobile Home appartient au genre cinématographique " Road Movie ". Ici le Road Movie est trés particulier car au final, il n'y a pas de voyage d'un point de vu concret. Quand on réfléchi on remarque que les deux amis ont chacuns fait un voyage intérieur personelle qui servira à chacun de trouver sa propre voie.

En conclusion, la thématique que reprend Mobile Home, la réalitée des personnages et la subtilité du genre cinematographique m'a permis de restée captivé durant toute la durée du film et surtout de me poser certaines questions aprés sa diffusion.

Sur le chemin de l'école (Billet)

Le mois passé, j'ai été au cinéma voir le film sur « Sur le chemin de l'école » de Pascal Plisson. Ce film raconte l'histoire de quartes enfants qui habitent tous chaque un à l'opposé. ( Kenya, Maroc , Inde, Patagonie ) Mais elles sont tous unis du même lien qui est que ces enfants doivent parcourir de nombreux kilomètres pour arriver à l'école.
Ce film m'a vraiment touchée. Tout d'abord, parce que les histoires qu'ils racontent son vrai et cela nous fait ouvrir les yeux sur le monde qui nous entoure, et aussi nous faites voir qu'on vraiment de la chance de vivre où on vit.
Quand, le petit garçon se prénommant Samuel qui lui a une chaise roulante fabriqué à la main et qu'il doit tout les jours parcourt quinze kilomètres matin et soir car lui arrive aussi un imprévue, c'est ce qui me touche car personnellement je trouve qu'on se plaint toujours car nous n'avons pas le dernière truc à la mode et que ces enfants parcourent tous les jours de nombreux kilomètres et des fois leur arrive des imprévues comme la petit Zahira qui pour aller à l'école doit passer par une énorme montage et ce fait mal à la jambe mais elle garde toujours le sourire et c'est très marquant.
Le réalisateur a très bien fait son travaille car on parle d'histoires différentes et au final ces histoires ont toutesle même un lien, c'est géniale. Je le conseille fortement car ça pourrait ouvrir les yeux à certaines personnes. 

Hana Celik

Nous sommes des sœurs jumelles... ( Billet)

L'autre jour, j'ai regardé le film de Jacques Demy « Les Demoiselles de Rochefort » des années 67.Ce film m'a fait rêvé. Qui n'a jamais rêver de trouver l'amour de sa vie au coin de sa rue. Ce film est très vif car on retrouve beaucoup de couleurs vivantes et ça nous donne envie de regarder le film. Car les films avec des couleurs froides ne donnent pas envie. Se que je trouve amusant c'est que les personnages parlent en chantant ce qui change des films américains. Par exemple, quand Delphine pense à quelque chose ou à l'homme de sa vie, elle commence à chanter mais on dirait qu'elle parle vue que tout est décrit.
Ce film ne pas vraiment apporter quelque chose mais juste bien apprécier et il a fait rêver. Ça nous change beaucoup des films qu'on a l'habitude de voir ( les films hollywoodiens) et ce qui est très intéressant c'est qu'on retrouve des chants, des danses, des couleurs vivants. Et tout le monde reverrai de cette histoire et des fois, les choses les plus simples sont souvent les meilleurs, car de tout les films que j'ai regardée, n'ont jamais eu cette idée. Et je trouve que l'histoire est très bien faite et les acteurs jouent très bien leur jeu.

Hana Celik

lundi 11 novembre 2013

Des élèves sans pitié (Billet)

Naëlle Cristofalo 6A




Elephant est un film réalisé par Gus Van Sant, un réalisateur américain. Ce film raconte l'histoire d'une journée plus qu'ordinaire. Cela se passe dans le lycée de Columbine, une école dans laquelle les élèves ont la possibilité de passer leurs intercours en s'occupant avec des activités ou loisirs qu'ont leurs proposent à l'école comme la photographie, les potins, le football, etc. Sauf que ce jour là, rien ne se passe comme il était prévu. Deux élèves du Lycée décident de se venger pour ce que les professeurs et les autres élèves les ont fait vivre et pour cela ils ont élaboré un plan pour organiser une tuerie au sein de l'école. Ils n'ont pas spécialement décidé de leur cible, ils tirent dans le tas sur ceux qui se présentent sur leur chemin. A la fin, un des deux meurtrier décide de tuer son acolyte une fois que celui ci a fini sa mission dans sa partie de l'école.
Ce film m'a choqué dans le sens où ces deux élèves qui décident de mettre fin à la vie de leur compatriotes n'ont aucun scrupule à faire ce qu'ils font. Ils tirent sur les élèves et les professeurs sans se poser une seule question comme si c'était dans leur droit de faire cela. De plus, la manière de filmer de l'auteur est plus que surprenante. Gus Van Sant a décidé de faire part de cette histoire en montrant la vision des choses de plusieurs élèves qui se trouvent dans l'école au moment des faits. De cette façon, on a plusieurs angles de vue lors de la tuerie. J'ai beaucoup apprécié cette façon de filmer car au début du film on ne comprend pas pourquoi l'on passe d'un personnage à un autre sans lien entre eux mais au fur et a mesure, on comprend que ces histoires se complètent pour n'en faire qu'une seule.

C'est donc pour le fond de l'histoire et la manière de filmer que j'ai beaucoup aimé ce film de Gus Van Sant. C'est un film qui nous rappel que les humains sont parfois sans pitié et qu'on doit se méfier de tout le monde, même ceux que l'ont crois connaître par cœur.

lundi 7 octobre 2013

Fenêtre sur Cour - Alfred Hitchcock

Par Alix W.




Année de réalisation : 1954Titre original : Rear Window
Réalisateur : Alfred Hitchcock
Lieu de tournage :
Hormis un plan d'ouverture sur des immeubles new-yorkais, ce film a uniquement été tourné dans les studios de la Paramount à Los Angeles. Acteurs : James Stewart (Jeff Jeffries); Grace Kelly (Lisa Carol Fremont); Wendell Corey (Le lieutenant Doyle); Thelma Ritter (Stella)
Maison de production : Paramount Pictures et Patron Inc.
Date/Moyen de visionnement : Vendredi 27 septembre 2013 via un DVD

Synopsis :Après s'être cassé une jambe au cours d'un reportage, le photographe de presse L.B. « Jeff » Jeffries se retrouve dans un fauteuil roulant. Son état l'oblige à rester dans son appartement new yorkais de Greenwich Village, dont la fenêtre donne sur une petite cour et plusieurs autres appartements. Jeff passe son temps à observer ses voisins.
Après avoir vu Thorwald, un de ses voisins, effectuer plusieurs va-et-vient nocturnes en transportant une valise, Jeff remarque la disparition de l'épouse de Thorwald et voit ensuite le mari nettoyer la valise, y placer des bijoux, puis envelopper une petite scie et un couteau de boucher dans du papier journal.

Jeff commence à suspecter Thorwald d’avoir assassiner sa femme…
Avis :
Cette histoire est très intéressante : nous restons avec le personnage principal et nous assistons a ce qu’il assiste. Au début, cela se limite à du voyeurisme, nous voyons ce que font les voisins sans qu’ils se sachent regarder.
Je trouve ca vraiment captivant parce que cela nous met dans la peau du personnage et nous devons faire face a des contradictions morales : respecter la vie privée des autres ou arrêter un possible assassin. Dans le cas de ce film, la fin justifie les moyens et cela est assez amusant.


mardi 18 juin 2013

C'est arrivé près de chez vous

C'est arrivé près de chez vous 

 C’est arrivé près de chez vous est un concept tiré de l’émission cultissime des année 80 “Strip tease”. Il s’agit d’une équipe de reportage sensé suivre un voyou des villes à ses heures poètes. L’équipe de tournage devient malgré elle témoin des actes odieux prodigué par Benoit Poelvoorde. Tour à tour comédie, tour à tour drame, tour à tour absurde, ce film documentaire nous fait découvrir une face cachée de la Belgique. Le fait que le film soit en noir et blanc montre le peu de budget pour la réalisation ce qui renforce le statut de film en tant que culte.
Bref, ce film totalement hallucinant, même après tant d'années, le choc est toujours le même ! Avec un humour des plus noir, un Benoit Poelvoorde, bien que jeune, déjà excellent et survolté, dans la peau d'un personnage à la hauteur de son histoire, fou, qui attaque aux tripes et ne laisse pas sortir le spectateur indemne !!


Justine Bertier 6C

Andy Warhol eating a hamburger



Ce court métrage met en scène un des célébres précurseurs du pop art : Andy Warhol. Pendant plus de 4 minutes, il ne se passe presque rien. Juste un artiste mangeant un hamburger. C’est une vidéo réalisée très simplement, ce qui interpelle le spectateur Quel message veut-il nous transmettre à travers ces images ? Qu’attends t-il de nous ? Veut-il nous faire réagir vis-à-vis des fast foods ? 
On ne comprends pas comment un homme comme Andy Warhol peut faire une vidéo aussi banale que de se filmer en mangeant un hamburger. On pensent qu'il doit y avoir un sens plus profond, quelque chose qui manque. Du coup, on se met à réfléchir et à imaginer la nature de son message. D’où le génie de Warhol car même avec une vidéo aussi simple, il arrive à interpeller et faire réagir le spectateur.

Camille redouble

 Camille redouble

En regardant la bande annonce, je m’attendais plus à une comédie mais maintenant que je l’ai vu je le qualifierai plutôt de comédie dramatique. Camille redouble est un film à la fois frais et nostalgique.
Il y a eu beaucoup d’échos positifs pour Camille Redouble, et en le voyant on comprend pourquoi. A travers les images du film, on s’identifie facilement aux personnages en retombant dans l’âge de l’adolescence : on repasse ses années lycées pour certains, on se retrouve dans une bande d’amis, on veut se rebeller contre le monde,…

L’identification se fait automatiquement car on a tous vécu d’une manière ou d’une autre ces moments dans notre vie que se soit du passé pour les ex-ados ou que se soit le quotidien des ados qui visionnent ce film. Mais ce n’est pas un film qui se contente de nous montrer ce que pourraient être des bêtises d’ado, loin de là.

On y suit Camille, qui, renvoyée dans son passé, va avoir la possibilité de changer ce qu’elle a déjà vécu une fois pour rendre meilleur son futur, une manière d’avoir un possible avenir heureux, ou d’accepter les difficultés de son futur réel et de les surmonter. Car elle se retrouve à côtoyer celui qui passera ses jours à ses côtés, et bien qu’ils soient tous deux fous l’un de l’autre, elle, sait bien le résultat que donnera leur 25 ans de vie de couple. En parallèle, elle cherche à passer plus de temps avec ses parents, à être plus gentille avec eux, pour effacer des regrets qui se feront ressentir encore 25 ans plus tard.

J’ai particulièrement apprécié ce film, le concept est plutôt original, tomber dans les pommes en étant adulte et se réveiller adolescent dans les années 80. Il me fait fortement pensé au film que l’on a visionné en classe « Quartier lointain » qui partage plus ou moins ce même concept. Même si l’idée principale est la même, la vision du retour dans le temps est interprété de manière très différente c’est pour cela, que je vous invite à regarder ce film !


Justine Bertier 6C

Les glaneurs et la glaneuse


Dernièrement durant le cours d’arts d’expression nous avons découvert une nouvelle cinéaste, Agnès Varda et plus particulièrement une de ses oeuvres. Ce film s’appelle « Les glaneurs et la glaneuses ». son voyage.

Pour rappelle le glanage est un droit d’usage sur la production agricole qui existe sous différentes formes depuis le Moyen-Age.

Dans ce film, Agnès Varda nous décrit un monde dans lequel elle rencontre des glaneurs, dans lequel elle glane même elle-même. Elle y interview des agriculteurs, des glaneurs et nous raconte les différents péripéties de la vie des glaneurs.

Tout d’abord, ce film ne respecte en rien les règles académiques du 7ème art. En effet, le schéma narratif n’est pas respecté, il n’y ni structure, ni logique. La technique de tournage n’est pas approfondie. En bref, ce film ressemble à un film amateur, les moyens sont simples et économiques, ce qui rappelle le sujet et le thème principal du film qu’est le glanage.

Ensuite, Agnès Varda nous montre l’absurdité de la société de consommation. Elle nous expose cela comme thématique principale du film. Elle met surtout en évidence le gaspillage de la société de consommation, notamment en montrant pourquoi on choisit telle patate et non telle patate.

Pour conclure, Agnès Varda m’a fait découvrir une toute nouvelle forme du 7ème art, ce que l’on appelle le documentaire de création, qui mélange subjectivité et art. Je n’ai pas du tout aimé ce film car selon moi il est trop loin du cinéma académique, voire même du cinéma d’auteur classique. Je n’ai pas réussi à accroché et j’ai été surprises par la technique peu élaborée du tournage, même si cela était voulu.