dimanche 14 décembre 2008

Critique - Into the Wild (S. Penn) - Marie



Tout d’abord, cette critique est réalisée dans le contexte du cours d’arts d’expression à l’intention de l’examen de Noël. Je tenais à choisir l’excellent film de Sean Penn « Into the wild » que j’ai vu l’année passée pour réaliser cette critique car j’ai vraiment apprécié ce film et je ne l’oublierai pas de si tôt. Il a cette certaine légèreté, cette liberté, cette sorte de paix spirituelle de la nature à l’homme qui m’a vraiment plu.

L’histoire parle de Christopher, un jeune diplômé, qui veut absolument partir à l’aventure, quitter ses parents et l’avenir qu’ils lui ont tracé. Il veut quitter cette société et se retrouver seul face à la nature sauvage sans rien, pas une carte, pas un sous pour réaliser son long voyage en Alaska mais est-ce qu’il va pouvoir combattre les forces de la nature?

Le film a été inspiré d’un roman qui a été lui même inspiré d’une histoire vraie. Dès qu’il avait lu ce roman, Sean Penn voulait les droits d’auteur, il se disait qu’il se devait de réaliser un film pour lui. Sean Penn, a du attendre 10 ans pour obtenir les droits d’auteur car le fils des parents dans l’histoire vraie est mort. Mais Sean Penn n’a pas seulement fait un film avec cette histoire, il a essayé de mieux connaître le vrai Christopher, il a été jusqu’à rencontrer des personnes qui ont connu Chris dans le Dakota du Sud. Il voulait mieux comprendre Chris pour réaliser le film.

Comme dit ci-dessus, le film n’a pas été réalisé à l’intention de gagner un énorme paquet d’argent, mais par obstination, c’est l’auteur qui lui aussi voulait faire passer un message, raconter cette histoire en mémoire de Christopher mais ce film est avant tout une réflexion à mener sur soi-même, une confrontation face à la nature, et comment pouvoir trouver le bonheur. Ce qu’on apprend surtout de ce film, c’est que le bonheur, on ne le cherche pas, c’est lui qui vient à nous, et ce n’est pas seul qu’on le trouvera mais dans le partage. Ce film change notre vision du monde.

De plus, ce film est assez exigeant, il demande au spectateur d’être actif. Ce film n’est pas un simple divertissement, mais il nous permet aussi de réfléchir sur notre propre destin. Il n’y a pas beaucoup de paroles, elles sont juste là au moment où il y en a besoin. Les paysages sont magnifiques, les plans sont pris de manières surprenantes, la musique est toujours assez calme et belle. On pourrait se croire dans un rêve, on a envie d’accompagner Christopher alias ALEXANDER SUPERVAGABON, tout paraît si tranquille avec lui, pourtant il faut quand même se méfier. Malgré le rythme du film assez lent, et un film assez long, je ne me suis pas lassée de regarder ce film, je l’ai même regardé deux fois, je voulais savoir la fin, comment est-ce que Supervagabon allait s’en sortir, allait-il rentrer chez lui?

En effet, Sean Penn fait aussi une critique de la société à travers le personnage de Alexander Supervagabon puisqu’il part sans argent, il quitte la société de consommation, et de tout ce qui a remplacer la nature, il veut rejoindre la vraie nature et pouvoir être vraiment libre, sortir de cette masse, du troupeau. Penn nous montre qu’on est plus libre dans notre société mais obsédé par le fait d’avoir de l’argent, le besoin de se fixer un mode de pensée, de vie, un avenir prometteur… Christopher nous montre l’exemple à suivre. Mais le thème s’étend aussi sur « voyage au bout de la solitude », le combat de l’homme face à la nature, sur notre destin.

Cependant, ce film peut toucher beaucoup de monde, de l’ado à la recherche de l’identité jusqu'à l’adulte qui regrette de ne pas s’être lâché, de ne pas s’être laisser faire ce qu’il voulait vraiment réaliser. Il est vrai que les paysages attirent, le bel acteur aussi, cela donne envie de regarder ce film. Je conseille ce film à toute la population car il nous concerne en quelques sortes tous.

En conclusion, malgré la fin assez triste, j’ai vraiment apprécié ce film pour sa façon de penser, cette façon de nous avertir contre la société de consommation, de nous sortir de notre misère symbolique, la pureté du film.

Marie Van Hoorebeke, 6A.

jeudi 11 décembre 2008

Critique - Bons baiser de Bruges (M. McDonagh) - Maxime




Au mois d’août 2008, je me suis rendu au cinéma « Churchill » pour voir le nouveau film de Martin McDonagh sorti en juin 2008 « Bons baisers de Bruges ». Cette réalisation est une collaboration belgo-britannique. Dans ce film, nous pouvons retrouver l’acteur irlandais Colin Farrell.

Tout d’abord, l’histoire raconte le périple de deux tueurs en série (Ken et Ray) qui après un contrat manqué à Londres reçoivent l’ordre de se faire oublier à Bruges. Les deux personnages ont une vision bien différente de l’endroit dans lequel ils se sont retrouvés. Ray déteste la ville, ses canaux, ses rues et ses touristes. Quant à Ken, il se laisse vite envouter par la beauté culturelle de cette ville.
En attendant l’appel de leur patron, ils vont faire des rencontres plus particulières les une que les autres qui vont donner l’occasion à nos deux personnages de découvrir la ville.
Lorsque le patron appelle Ken, il lui demande d’abattre son compère. A partir de là, les vacances vont se transformées en une course poursuite dans la ville.

Ensuite, j’ai remarqué que le film se concentrait sur trois personnages prépondérants. Les deux tueurs et leur patron qui va déclencher toute l’action du film. Au commencement, le patron n’a pas une grande importance mais on se rend vite compte qu’au fur et à mesure que le film avance que son rôle prend de l’ampleur dans la vie de nos deux tueurs. J’ai trouvé l’utilisation du rôle du patron très intéressante car le film a complètement changé de physionomie lors de son intervention téléphonique. Cela empêche le film de tomber dans un cliché ou l’on connaît la suite de l’histoire à l’avance.

Suite à cela, le film nous montre des types personnages que l’on a déjà pu apercevoir dans beaucoup d’autres réalisations, mais ici, nous n’avons pas juste des super-héros ou des tueurs violents comme d’habitude. Le réalisateur a réussi à tourner ces personnages comme des personnes ordinaires ayant des émotions comme le doute ou la culpabilité. Cela nous change bien des bains de sangs habituellement proposés dans ce genre de film. La fin est même assez surprenante car Ken meurt assez violemment. Le spectateur est presque mal-à-l’aise face à cette situation. Cela n’a donc rien d’une fin stéréotypée.

En ce qui concerne les éléments du cinéma d’auteur, nous pouvons mettre en avant certaines caractéristiques telles que la coproduction belgo-britannique, un scénario hors du commun. Le caractère national donné à ce film en utilisant une ville comme Bruges qui est d’ailleurs une référence culturelle reconnue, donne du poids au film et le rend beaucoup moins international. Par contre, le casting est assez fourni au niveau des acteurs plus connus, mais ces acteurs tel que Colin Farrell jouent un rôle hors du commun et ils remplissent leur mission à la perfection.

Pour finir, J’ai beaucoup apprécié ce film pour plusieurs raisons. Les acteurs sont excellents et changent de registre avec talent pour certains. Le scénario m’a plut comme je l’ai dit plus haut car on ne nous dévoile pas ce qu’il va se passer trop rapidement. Et enfin, le fait que le film se déroule à Bruges qui est une ville magnifique et que l’on connaît bien.

En conclusion, ce film est vraiment excellent et est ouvert à un large public qui à mon sens doit être un minimum averti. Ce film nous permet de passer un bon moment en découvrant les beautés de Bruges et sans tomber devant une histoire complètement banale.

Maxime Tombeur 6A

Critique - Inland empire (D. Lynch) - Justine




Nikki Grace est engagée pour incarner Suzanne Blue dans le film « On High Blues Tomorow » au coté de Devon Berk. Au milieu des répétitions, le réalisateur apprend à ses deux acteurs principaux que le film est enfaîte un remake et que l’original n’a jamais pu être terminé car les deux acteurs furent assassinés… Déconcertés, les deux acteurs continuent néanmoins de tourner des scènes passionnées. Une passion qui devient de moins en moins fictive… L’actrice, déboussolée par tant d’érotisme, va doucement oublier son identité et perdre sa capacité de distinguer ce qu’elle est et ce qu’elle joue, le vrai du faux, l’avant de l’après, l’ici de l’ailleurs,…

En signant ce nouvel opus, David Lynch réussi le pari de donner au cinéma la texture d’un rêve et de décrire l’innommable à l’aide d’une caméra.
On retrouve dans « Inland Empire » la thématique du rêve Hollywoodien déjà exploité dans « Mulholland Drive » ainsi que celle de la jalousie destructrice d’un mari jaloux exploitée dans « Lost Highway ».
Le tout englobé de paranoïa, de folie, d’irréalisme et de rêve.
Qui, mieux que Lynch, a la capacité de montrer en image le chao d’un inconscient tout en semblant s’adresser à notre propre inconscient ?

« Inland Empire » m’a fais décoller, m’immerger complètement dans un univers inexploré auparavant, dans un véritable monde appart et inconnu. Or, l’inconnu est inquiétant. Nous sommes conditionnés à vivre à l’aide de repères et la perte de ceux-ci amène à une sensation de crainte immense.
Lynch prend le risque de nous déconcerter, de nous dérouter pour mieux nous enchanter.
Il faut apprendre à apprécier l’incompréhensible, apprendre à se laisser transporter par l’irrationnel peu confortant. C’est le prix à payer pour sortir de la misère esthétique dans laquelle le cinéma industriel nous pousse…

Un cinéma industriel qui nous habitue a des images stéréotypées et dépourvues d’une quelconque originalité en matière de technique. David Lynch est peintre et « Inland Empire » est une œuvre d’art qui est difficilement compréhensible tant elle a de sens, des sens variants selon celui qui le regarde. Comme une peinture, la forme se fond complètement dans le fond. Une forme qui transgresse toute les règles du cinéma classique. Les règles sont transgressées avec un tel brio que la peur semble sortir de l’écran pour nous apprendre à la vaincre, que la moindre tache de Ketchup sur un t-shirt semble relever du fictif et que le moindre objet posé sur un meuble nous plonge dans l’horreur. Lynch joue avec les lumières, basculant de l’ambiance la plus sombre à la lumière éclatante. Il nous déboussole en floutant le visage de ses personnages ; il nous distancie de l’action à coup de plongée et nous déséquilibre en faisant trembloter la caméra.
« Le son transforme un univers » dit Lynch. « Inland Empire » démontre cette théorie d’un claquement de doigt.
Le célèbre paysage hollywoodien, synonyme de rêve et de gloire, perd tout à coup de son charme lorsqu’il est accompagné d’une mélodie angoissante…

Quand à l’histoire, nous nous perdons comme l’héroïne dans cette mise en abîme, dans ce film dans ce film. La caméra semble se moquer de nous en nous proposant des images hyperréalistes pour nous décrire des scènes de « « On High Blues Tomorow ». Nous vivons l’action sans pour autant s’identifier aux personnages car les personnages de «Inland Empire » sont plus fous les uns que les autres… Ils semblent avoir deux visages comme, par exemple, cette voisine âgée au regard sadique et aux paroles charmantes puis grossières, ou cette Nikki bien-elevée et équilibrée qui se transforme en une femme vulgaire et perturbée…

Regarder « Inland Empire », c’est comprendre qu’une profonde incompréhension et qu’une sincère délectation peuvent s’unir. Regarder « Inland Empire », c’est fermer les yeux sur une réalité trop prévisible, fermer les yeux comme on embarque pour le monde des rêves, le monde de l’inconscient imprévisible et mystérieux pour ensuite se réveiller avec un regard neuf sur le monde…

Justine Rossius 6E

mercredi 10 décembre 2008

Critique - Edouard aux mains d'argent (T.Burton) - Rebecca



Une histoire peu commune...

Edward Scissorhands n`est pas un garçon ordinaire. Création d`un inventeur, il a reçu un coeur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d`avoir pu terminer son oeuvre et Edward se retrouve avec des lames de métal et des instruments tranchants en guise de doigts.
Ce film, réalisé par Tim Burton, rafraichit, fait réfléchir et perturbe certaines idées et pensées.
Dans ce chef d'oeuvre de Tim Burton, la musique est très importante. Edouard étant lent, nous pouvons écouter un son extrêmement doux, féérique à la fois, entraînant. Ainsi la fragilité est mise en avant pour la découverte du "monde" que Edouard ne connait pas, un monde où la vie a ses bons et ses mauvais côtés. Grâce à la musique, la haine, l'amour,... se sentira bercée et le spectateur ne fera plus qu'apprécier. Une légende est mise en place.
Il nous présente un personnage très mystérieux. Edouard, incarné par Johnny Depp, ne connait pas ses émotions, il n'en a jamais eu, il ne ressent donc rien. Le spectateur ne sait alors pas quoi penser, peut-être est-ce là le problème de beaucoup de personnes; ne pas savoir comment réagir devant cet individu impressionant et intriguant. Mais ce personnage a quand même eu une attache: celle de son créateur, le soucis est qu'il est mort avant de l'avoir terminé. L'homme est en perpétuel changement et Edouard, lui, ne peut évoluer vu comment il a été créé. Il se retrouve donc livré à lui-même.

Oui Edouard est différent, mais sans connaitre, peut-on vraiment juger l'intérieur d'une personne rien qu'en la voyant? Voilà un des message de Burton, chacun devrait se regarder et ne pas juger. C'est un bon moye de penser aux autres personnes ayant des problèmes physique ou mental. Notre charité est mise en avant et les questions se posent. Ce film va même jusqu'à vous faire pleurer, même si certains passages vous semble gore. C'est le miroir de notre société, le relief d'un individu par sa différence, son apparence,...

Mais il y a des sentiments féériques et dérivés qui sont retranscrits dans ce film. Influencé par le film d'animation, les dessins animés, le fantastique, le conte, les légendes,... il cré un univers entre réalité et rêve. Un château de ruine toujours impressionant, un "prince" mystérieux...

Pour conclure, ce film tellement fantastique, rempli d'émotions et d'envies est un chef d'oeuvre de Tim Burton. Un film très touchant qui mérite qu'on le regarde. Avec sa sincérité et sa prise de conscience il permet de s'exprimer vis-à-vis de la société et nous permettre de faire preuve de maturité dans ce monde de rêve devenu réalité.

Rebecca Breekpot 6A

mardi 9 décembre 2008

Présentation - Eldorado (B. Lanners) - Justine



Réalisateur : Bouli Lanners
Date de sortie : 18 juin 2008
Nationalité : Franco belge
Distinctions éventuelle Sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 2008

Résumé
Yvan, dealer de voitures vintage, la quarantaine colérique, surprend le jeune Elie en train de le cambrioler. Pourtant, il ne lui casse pas la gueule. Au contraire, il se prend d’une étrange affection pour lui et accepte de le ramener chez ses parents au volant de sa vieille Chevrolet. Commence alors le curieux voyage de deux bras cassés à travers un pays magnifique, mais tout aussi déjanté.


En quoi est-ce un film d’auteur ?

Au niveau de la direction et du pays d’origine : Bouli Lanners est un réalisateur belge. Les films belges ont la réputation d’être des films d’auteurs. Il n’est pas tourné en studio puisqu’il est tourné ici, en Belgique. Le fait que Bouli Lanners soit à la foi le réalisateur et acteur d’Eldorado fait de ce film un film d’auteur.
Ce n’est pas un film à genre puisqu’il est aussi drôle que dramatique
« Elorado » est une coproduction franco-belge.

Elements caractéristiques du fond

Au niveau de l’idéologie : Le réalisateur veut nous convaincre que l’homme a une lueur d’humanité en lui. Pour se faire, il met en scène la rencontre de deux hommes paumés. Il ne nous donne pas les clefs pour savoir ce que l’ont doit exactement retiré de ce film. Bouli Lanners nous parle de la difficulté de nos jours à faire confiance en l'homme et puis à faire une rencontre. Il veut nous montrer que aujourd’hui, rencontrer quelqu’un est quelque chose de trop rare, car al plupart des gens sont individualistes et peureux.
Certaines scènes sont très réalistes, drôle et son une prise de risque par rapport à ce qui se fait dans les grosses productions. Par exemple : lorsque Elie dit à Yvan une dizaine de fois « Pourquoi ? » et que Yvan lui répond chaque fois « Parce que ? ». Ce genre de réplique ne se ferait jamais entendre dans des films commerciaux.

Au niveau des personnages : Les personnages sont loin d’être idéalisé tant physiquement que intellectuellement. De ce fait, on n’a pas spécialement envie de leur ressembler. Il ne sont pas stéréotypés : nous n’avons pas ici à faire à l’homme bon contre l’homme mauvais. Ils ont leurs défauts et leurs qualités, ils ne sont pas sans reliefs comme les personnages de films commerciaux.
Les acteurs ne font pas partie du star-system.

Au niveau des effets sur le spectateur: « Eldorado » interroge le spectateur sur la confiance, sur le respect des autres dans la société, sur l’amitié, sur les rencontres. Il y a des scènes émouvantes mais les émotions exposés ici sont pudiques ; il n’y a pas un surplus de lyrisme et donc, le spectateur n’est pas ému comme il pourrait l’être dans un film commercial à cause d’une musique, etc.

Au niveau de la technique : Il n’y a pas de happy end, bien au contraire. Elie abandonne Yvan, replonge dans la drogue, le trahit. Le spectateur qui pensait qu’il allait assister à la naissance d’une grande et belle amitié se trouve tout à fait déboussolé quand il se rend compte qu’il s’est trompé. On sort de la Belgique triste et grise. Bouli Lanners a opté pour un film très coloré, lumineux, tourné dans des paysages wallons plus proches du Far West qu’à la véritable Belgique. Cette idéalisation rend « Eldorado » novateur et intelligent.

Dans quelles proportions est-ce un film ouvert à un large public ?

Au niveau des scènes peu réalistes, le film peut être considéré comme un film ouvert à un large public car beaucoup de film d’auteur montre des scènes réalistes, de la vie de tout les jours, sans artifices. Effectivement, « Eldorado » met en scène un médium amateur de voitures sur lesquelles des gens sont venus se suicider, un conducteur de camping adepte du naturiste et d’appelant Alain Delon ,…
De plus, il y a un véritable travail sur l’esthétique du film et le décor est enjolivé.
On sort de la Belgique sociale triste et grise. Bouli Lanners a opté pour un film très coloré, lumineux, tourné dans des paysages wallons plus proches du Far West qu’à la Belgique qu’on connaît. Cette « idéalisation » peut faire penser que le film est un film commercial mais pourtant, cette « idéalisation » est ce qui rend « Eldorado » encore plus novateur et intelligent. Au niveau de la technique, il est assez classique : l’image ne tremble pas,

Mon avis personnel

J’ai aimé le coté décalé d’ « Eldorado » ; il fait preuve d’un humour belge et j’ai vraiment aimé regardé un film qui représentait si bien la Belgique.
Cela m’a permis de me rendre compte de sa beauté car on n’est loin de se rendre compte que la Belgique peut être belle…Elle m’a permis d’avoir envie de l’explorer encore plus.
J’aurai préféré que le film dure plus longtemps et malgré le réalisme de beaucoup de scène, j’ai trouvé que certaine manquait de justesse et de naturelle.

Je conseillerai ce film à toutes personnes ne croyant pas au fait que la Belgique peut être belle à l’écran mais je ne conseillerai pas ce film aux personnes qui veulent regarder un film et « entrer » dedans, s’identifier aux personnages afin de s’évader.

Présentation - Sarajevo, mon amour ( J. Zbanic ) - Julien


Film autrichien, bosniaque, allemand, croate produit en 2005.
Acteurs : Mirjana Karanovic, Luna Mijovic, Ermin Bravo
Production : Coop 99, Deblokada Filmproduction, Noirfilm Filmproduktion, Karlsruhe Jadran, ZDF

Synopsis tiré du site Allociné :

Esma, mère célibataire, vit avec sa fille de douze ans, Sara, dans le Sarajevo de l'après-guerre. Sara doit participer à une excursion scolaire. Esma accepte un job de serveuse dans une boîte de nuit pour réunir l'argent nécessaire. Sara se lie d'amitié avec Samir qui, comme elle, n'a pas de père. Leurs pères sont des héros de guerre, morts au combat. Cependant, lorsque la fille aborde ce sujet avec sa mère, Esma répond toujours de manière évasive. Sara a le sentiment qu'elle lui cache quelque chose...

Thèmes : Le viol lors de la guerre des balkans, mais aussi la relation entre une mère et une fille.

Ce film est un film d'auteur car, il y a une réelle recherche à faire pour comprendre ce film. De plus, ce film est un film à petit budget produit dans quatre pays différents : l'Autriche, la Bosnie, l'Allemagne et la Croatie (Coproduction). Ce film parle d'une réalité nationale, car tout le monde ne sait pas que de terribles atrocités se sont passées lors de la guerre des balkans, les bosniaques les garderont gravées dans leur mémoire. On peut aussi remarquer que les acteurs ne sont pas connus, mais le jeu de l'acteur est réaliste et permet de nous partager des sentiments. Le spectateur ne peut pas observer d'effets spéciaux. Cependant, il relève d'un grand jeu subtil entre la lumière et les couleurs. Lorsque l'on observe la pochette du film (ci-dessus), on retrouve le nom du réalisateur avant le nom des acteurs. Le film Sarajevo, mon amour à aussi reçu le prix de l'Ours d'Or en 2006 de la Berlinale, c'est un festival qui rassemble des films du monde entier. La musique que l'on entend dans ce film est fort émotive, traditionnelle et populaire à la fois. Il n'existe pas de produits dérivés en dehors du dvd. Le titre de ce film est en rapport avec celui d'un autre film, Hiroshima, mon amour, un film de Alain Resnais. Ce film parle d'un amour entre une actrice et un japonais. Le seul petit point qui pourrait faire penser à un film commercial c'est que le film est assez court et qu'on rentre assez facilement dedans.

Comme ce film est assez dur je pense qu'il n'est pas ouvert à un large public, mais plutôt à un public d'initiés. Ce film devrait bouleversé les personnes ayant vécu la guerre des balkans, il me semblerait fort difficile de regarder ce film si j'étais à leur place ou à la place d'une jeune fille qui à subi un viol. Néanmoins, une mère et sa fille pourrait être sensiblement touchée par ce film.

Dès le début du film les mouvements de caméra sont très esthétiques, ce qui permet de plonger plus facilement dans l'histoire. De plus, on remarque bien que la mère est prête à tout pour sa fille. On remarque aussi facilement que nous sommes dans une société différente de la notre, rien que par les couleurs utilisées. Je ne sais pas si c'est fait exprès, mais à certains moment j'ai l'impression de percevoir de l'ironie dans les plans et je trouve cela très bien fait. Certains plans sont vraiment très soignés et très artistiques, cela me permet d'apprécier ce film puisque nous avons étudier ces aspects du cinéma. Le sujet d'un match de foot ressort souvent et sert parfois de raccord. Cette originalité me plaît beaucoup. Le rapport avec la guerre des balkans est peu important, mais remarquablement introduit par l'activité extra-scolaire de la jeune fille. La jeune fille doit partir en excursion et on parle de son père en lui expliquant que l'on peut aider financièrement les enfants des personnes mortes pour leur patrie. En effet, le scénario est vraiment intéressant à mes yeux. Toutefois, certains moments sont assez amusants alors que d'autres sont fort durs, ce contraste est impressionnant. On retrouve beaucoup de sentiments. On utilise aussi le procédé du film dans le film, quand la mère s'endort un personnage du film que regarde la fille demande : "tu dors?", je trouve ce genre de procédé totalement artistique. Ce que j'aime beaucoup aussi c'est que le film ne dure pas trop longtemps, ce n'est pas un film à rallonge, il nous raconte une histoire et pas une succession d'événements comme dans un film commercial ou les gentils accomplissent toutes sortes de périples pour tuer les méchants.

Cependant, certains aspects déçoivent, par exemple, lorsque l'on voit les femmes parler dans une réunion, je trouve cela fort banal. La crise d'adolescence de Sara m'a fort déplu, fort peu intéressant surtout qu'elle s'explique par la disparition du père. Lors du film, des malfrats négocient entre eux, mais toujours devant une synagogue, je ne sais pas si cet élément est important, il pourrait être mal interprété. De plus, la présence du traumatisme de la mère me semble trop important, au point qu'elle puisse frapper sa propre fille. Même si des moments du film sont agréables, il ne faut pas oublier qu'il parle d'un sujet grave qui est le viol et on passe trop vite d'un moment de bonheur à un moment de désespoir.

En conclusion, ce film est excellent, malgré sa dureté et sa réalité qui n'est pas ancrée dans notre histoire. Je ne pense pas que dans les 20 dernières années ce soit passée une telle atrocité dans nos régions.

Penasse Julien 6A


mardi 11 novembre 2008

Critique - Vicky Cristina Barcelona (W. Allen) - Alix


L'amour au soleil

Comme beaucoup d'entre nous le savent, Woody Allen est l'un des réalisateurs les plus connus et reconnus. Il a fait énormément de films et il a même jouer un rôle dans quelques-uns (Manhattan, 1979). A l'époque, il avait adopté, en tant qu'égérie, Mia Farrow. Actuellement, et ce depuis quelques années déjà, c'est Scarlett Johansson qui a pris cette place.
Dans son dernier film, « Vicky, Cristina, Barcelona », Woody Allen nous fait part d'une simple histoire qui va s'avérer très subtile: Vicky et Cristina, deux amies d'enfance américaines, toujours aux études, vont partir en vacances à Barcelone. Là-bas, elles feront la connaissance d'un jeune artiste peintre et franc séducteur espagnol: Juan Antonio. Ce dernier va charmer les deux américaines, ce qui va attiser la jalousie de son ex-femme: Maria Elena, elle aussi espagnole. Va s'en suivre des rebondissments inattendus comme, par exemple, la tromperie qui concernera le personnage à qui jamais on aurait osé attribuer ce péché. Mais allons voir davantage plus loin.

Avant toute chose, on constaste que le titre n'est pas très évocateur: deux noms féminins et un nom de ville. Que comprendre d'autres que deux femmes vont être à Barcelone?
Parlons-en, de ces deux personnages: elles font partie des quatre personnages principaux, qui sont elles deux, c'est-à-dire Vicky et Cristina, et il y a aussi Juan Antonio et Maria Elena. Ils ont tous des points de vues différents, une conception de l'amour différente, des vies différentes aussi.
Il y a donc Vicky (Rebecca Hall), belle et jeune brune en fin d'études qui se rend à Barcelone pour finir sa thèse. Elle sait ce qu'elle veut, est franche et studieuse. Elle est fiancée et adore la guitare, surtout lorsqu'il s'agit des airs espagnols qui sont joués. Elle est l'amie d'enfance de Cristina (Scarlett Johansson), belle et pulpeuse blonde qui ne sait absolument pas ce qu'elle veut, mais bien ce qu'elle ne veut pas. Elle est une artiste qui ne parvient pas à percer dans le domaine et elle est passionnée de photographie. Elle attire beaucoup les hommes, dont Juan Antonio (Javier Bardem), jeune artiste peintre et franc séducteur. Il est toujours amoureux de son ex-femme, Maria Elena (Penélope Cruz) qui, quant à elle, est folle et follement amoureuse de son Juan Antonio. Elle est le type même de l'espagnole: brune, joli teint hâlé, assez grande.
Il ne faut pas oublier qu'il y a un narrateur en voix off qui permet d'éviter les séquences dénuées d'intérêts. Ainsi nous visionnons toujours les scènes principales pour ne pas se perdre dans les moments futils. Ce narrateur va aussi nous présenter les Vicky et Cristina dès les premiers instants afin que l'on sache directement leur caractère, leur vie, leurs habitudes, leurs amours, la vision qu'elles ont de ce dernier, etc.
Nous arrivons alors au thème: l'amour. W. Allen nous le présente sous trois angles différents: l'amour pur (Vicky), l'amour fusionnel et éphémère (Cristina) et l'amour qui mène à la folie, l'amour ''fou'' (Maria Elena et Juan Antonio). Mais l'amour pur peut, lui aussi, pousser la personne à la folie. Nous le verrons avec Vicky qui perdra un peu de sa raison, certes c'est moins intense que chez l'ancien couple. L'amour fusionnel et éphémère peut, quant à lui, lasser. L'amour est donc un sujet complexe que le réalisateur tente (et il y parvient) de nous montrer sous tous ces aspects, du moins, en grande partie.
Ce thème nous ouvre alors les yeux sur la folie que l'amour peut engendrer et les actes qu'il nous fait commettre car, l'amour rend aveugle. Alors jusqu'où?
Par contre, nous ne demeurons pas aveugles lorsque les paysages et les monuments nous sont présentés. L'histoire de séroule en Espagne et W. Allen a eu la gentillesse de nous épargner les endroits touristiques. A la place, il nous fait décrouvrir des sentiers, des chemins de balades, des endroits pour pique-niquer, des monuments (cathédrale Sagrada Familia), une ville (Oviedo). Tout cela est en rapport avec le vécu des personnages (par exemple, Vicky aime beaucoup Gaudi, d'où sa visite à la cathédrale).
Sans oublier que le réalisateur joue avec les dialogues: anglais/espagnol. Par exemple, Juan Antonio oblige son ex femme à parler anglais lorsque Cristina se trouve face à elle. Il joue aussi avec la caméra. Certains jeux permettent d'éviter de visionner des scènes qui pourraient être choquantes pour certaines personnes comme, par exemple, une scène d'amour. Woody Allen a préféré faire des gros plan sur les visages, à flouer un bras, une jambe, afin que l'on comprenne ce qui se passe sans pour autant voir en détails.
Dans ce film, nous retrouvons une des touches du réalisateur: une musique en leitmotiv. Ici, c'est Barcelona du groupe Giulia Y Los Tellarini. Cela donne un effet de « déjà vu » au film: les comportements vis-à-vis de l'amour changent, évoluent en chaque personnage, mais ils restent les même. On peut dire qu'ils changent de corps, uniquement.
Enfin, nous constatons que le but de la réalisation est une expression artistique. Il y a une prise de conscience d'une réalité: comment peut-on aimer quelqu'un sans pour autant tomber dans la folie? Jusqu'où irions-nous par amour? Question dont la réponse reste trop souvent en surface.

Pour conclure, on notera que ce n'est pas le meilleur film de Woody Allen, mais il reste trè agréable et intéressant à regarder. Woody Allen reste lui-même à travers ce film: il nous fait part d'un vécu (cet amour violent) et nous faire réfléchir sur les différentes façon d'aimer. Il y a toujours cet aspect psychologique dans se film qu'on a l'habitude de retrouver dans chacun de ses films. Il garde son actrice fétiche (Johansson) et pique celle d'Almodovar (Pénélope Cruz). L'utilisation d'un narrateur en voix off donne au film un côté ancien, plus pittoresque et on apprécie davanatge ce film (manière très peu itilisée).

Alix Sépulcre, 6A

mardi 14 octobre 2008

Critique - Rumba (D. Abel, F. Gordon, B. Romy) - Mélanie



"Le ridicule ne tue pas!"


"Rumba" est un film belge sorti en 2007, réalisé par le trio Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy. Les deux derniers sont à la fois les réalisateurs et les acteurs. Ils jouent à travers un film burlesque, l'histoire d'un couple : elle, professeur d'anglais et lui, professeur de gym. A travers leur vie de tous les jours, nous découvrons leurs activités quotidiennes, notamment le tango qui leurs permet de gagner de nombreux trophées. Jusqu'au jour où maladroitement, ils tentent d'éviter un suicidaire au milieu de la route et leur voiture s'écrase contre un mur...

La première chose qui frappe sans doute le téléspectateur est l'ambiance différente : les personnages parlent très peu, leur attitude est simple, un univers où le rire n'est pas moquerie,... En effet, même dans les situations dramatiques où le spectateur est pris de compassion, le film rompt catégoriquement avec cet état, et fait ressurgir des gags enfantins caricaturés bien connus, présents notamment dans les bandes dessinées.

Puis, concernant le langage technique, les réalisateurs on fait le choix de prendre uniquement des plans fixes pour accompagner une narration simple. Selon les réalisateurs, c'est le corps qui doit parler, s'exprimer et donner son propre rythme au film.

Enfin, les plans-séquences sont eux aussi nombreux et servent à merveille la narration. Cela donne un petit plus au film qui brise alors tous les codes que nous avons l'habitude de côtoyer au cinéma. Outre cet aspect technique, le film continue de poursuivre cette vision enfantine et inoffensive, en n'hésitant pas à mettre des couleurs très vivantes partout (les habits des personnages, les murs, les objets,...) jusqu'à ce qu'il y ait un désaccord de celles-ci au point d'enlaidir les personnages.

A travers ce film, se dégage l'idée d'arrêter de se morfondre sur le bonheur perdu dont il ne reste que des traces inconsistantes. Le film nous donne la solution grâce aux personnages qui décident de ne plus vivre dans un passé révolu et de disposer de ce qui demeure.
Un film à voir absolument, car il permet de retomber en enfance et de s'extasier devant la simplicité des choses ! Puis comme on dit : "le ridicule ne tue pas !"


Mélanie Appeldoorn, 6A.

mercredi 10 septembre 2008

Présentation - Goodbye Lenin (W. Becker)- Mélanie



Réalisateur : Wolfgang Becker
Acteurs : Alexander (Daniel Brühl), Christiane
(Katrin Sass), Ariane (Maria Simon), Lara
(Tchouplan Khamatova), Rainer
(Alexander Beyer),…
Date de sortie : 2003
Le film remporta le Deutschen Filmpreis neuf fois!
Le
6 décembre 2003, il est le premier film allemand à recevoir le prix du film européen del'année.
En France, il reçu le César du meilleur film européen.

Synopsis
La famille Kerner vit à
Berlin-Est en RDA (République démocratique allemande). Lors l'été 1978, le père fuit à l'Ouest. Sa femme, Christiane, décide de s'investir dans la vie sociale du régime communiste. Elle vit avec son fils Alexander et sa fille Ariane.
Le
7 octobre 1989, Christiane doit assister aux célébrations du 40e anniversaire de la RDA. Sur le chemin, elle voit une manifestation à laquelle participe Alex. Voyant les policiers réprimer la manifestation et arrêter avec violence son fils, elle s'évanouit et tombe dans le coma. Quelques semaines plus tard, le Mur est tombé et les deux jeunes gens s'intègrent dans la vie occidentale : Alex en vendeur d'abonnements aux chaînes satellitaires et sa sœur comme serveuse dans un Burger King. Alex tombe amoureux de Lara, une infirmière russe au chevet de sa mère.

En juin
1990, leur mère se réveille. Bien décidés de la ramenée à la maison, le médecin leurs conseille alors de tout mettre en œuvre pour éviter une rechute à cause d'un choc. Alex et Ariane doivent commencer à cacher à leur mère les changements politiques qui ont eu lieu. Ils réaménagent l'appartement familial comme avant, cachent toutes les améliorations technologiques et les nouvelles mentalités, retrouvent les marques des produits d'avant.


En quoi est-ce un film d’auteur ?

Le titre du film " Good bye Lenin " s'explique par le déplacement par
hélitreuillage d'une massive statue de Lénine à la fin du film, qui symbolise le passage à une nouvelle époque. Le thème du mensonge est récurrent. D'abord, nous avons la politique, le mensonge de la télévision, Alex qui cache la vérité à sa mère, la mère qui ment à ses enfants en cachant les lettres de leur père, est
le narrateur hors champ (acteur principal), la caméra est fixe sur son axe, le montage linéaire, il n’y a aucun raccords .

Il existe des critères commerciaux tel qu’un gros budget : 4 800 000€ ,distribué en Amérique et en France, les acteurs ne sont pas moches, énorme marketing : livre, Cd, jeu vidéo, la musique est de Yann Tiersen qui a déjà fait composé pour "Le Destin d'Amélie Poulain"

Mais aussi des critères non commerciaux tel qu’une société de production américaine qui a pour but de produire et de distribuer des films d'auteurs et d'importer des films étrangers à l'Amérique. Pas de présence d'effet spéciaux. Le réalisateur est aussi le scénariste, il n’y a pas de grosse boîte de production
Sur l'affiche, on voit le nom du réalisateur, l'affiche ne traduit pas le film et n'est pas attractive

Même si "Good bye Lenin" à l'impression d'être devenu un film énormément populaire grâce à la publicité, aux nombreux prix et au marketing, il reste cependant fidèle pour la plupart au critère non commerciaux. En effet, sa production américaine travaille à l'exportation uniquement des films d'auteurs, et le film en lui-même reste simple malgré son gros budget : pas d'effet spéciaux, de musique trop émotive ou de mise en avant des acteurs.


A qui le conseillerai-je?


Ce film est ouvert sans nul à un grand public, car il traite d'une vérité bien connue : le mur de Berlin et la montée du capitalisme en Allemagne. Même; si cet événement ne s'est produit que dans ce pays, il a eu des nombreuses conséquences sur la vie des gens en Europe : modification du mode de vie, de pensée, apparition de nouveautés,…

mardi 29 avril 2008

Impression - Réalisation d'un court métrage (2007-2008) - Maxime



Tourner n’est pas donné à tout le monde

L’année dernière, nous avons eu la chance de réaliser notre premier film en tant que réalisateur, acteur, metteur en scène, bref nous avons pu toucher à tous les éléments qui constituent la confection d’un film cela accompagné d’un réalisateur professionnel qui nous a épaulé du début à la fin de notre projet.

Ce film que nous avons réalisé en 5ième a été une expérience assez chouette car nous avons pu nous essayer, avec pas mal de réussite, à l’exercice du tournage d’un court-métrage. L’occasion de réaliser ce genre de projet n’arrive pas tous les jours pour des jeunes de notre âge.

Cela nous a permis de nous rendre compte de la difficulté et de la rigueur que comporte le tournage d’un film même si celui-ci ne dure, au final, que quelques minutes. Pour arriver à avoir dix minutes qui donnent un résultat tout à fait correct à l’écran, il nous a fallu des heures de répétitions et des journées de tournages. Tout cela me paraissait démesuré à la base, mais durant le tournage, nous nous sommes rendus compte que cela nous a été bénéfique.

Nous avons également eu la chance de voir comment fonctionnait le montage d’un film. Ce fut une très bonne expérience, parfois fatigante, mais très enrichissante au final. Avec l’aide du réalisateur, nous avons pu prendre les commandes du programme de montage et comprendre qu’un nombre de données assez important entraient en jeu au même moment pour que le son, la musique, les bruitages et l’image coïncident et donnent un résultat cohérent.

En conclusion, ce fut encore une expérience que très peu de jeunes de notre âge ont l’occasion de vivre, nous avons réussi à mener un projet assez difficile à son terme et avec un résultat plus que satifaisant !

Maxime Tombeur 6A.