jeudi 11 décembre 2008

Critique - Bons baiser de Bruges (M. McDonagh) - Maxime




Au mois d’août 2008, je me suis rendu au cinéma « Churchill » pour voir le nouveau film de Martin McDonagh sorti en juin 2008 « Bons baisers de Bruges ». Cette réalisation est une collaboration belgo-britannique. Dans ce film, nous pouvons retrouver l’acteur irlandais Colin Farrell.

Tout d’abord, l’histoire raconte le périple de deux tueurs en série (Ken et Ray) qui après un contrat manqué à Londres reçoivent l’ordre de se faire oublier à Bruges. Les deux personnages ont une vision bien différente de l’endroit dans lequel ils se sont retrouvés. Ray déteste la ville, ses canaux, ses rues et ses touristes. Quant à Ken, il se laisse vite envouter par la beauté culturelle de cette ville.
En attendant l’appel de leur patron, ils vont faire des rencontres plus particulières les une que les autres qui vont donner l’occasion à nos deux personnages de découvrir la ville.
Lorsque le patron appelle Ken, il lui demande d’abattre son compère. A partir de là, les vacances vont se transformées en une course poursuite dans la ville.

Ensuite, j’ai remarqué que le film se concentrait sur trois personnages prépondérants. Les deux tueurs et leur patron qui va déclencher toute l’action du film. Au commencement, le patron n’a pas une grande importance mais on se rend vite compte qu’au fur et à mesure que le film avance que son rôle prend de l’ampleur dans la vie de nos deux tueurs. J’ai trouvé l’utilisation du rôle du patron très intéressante car le film a complètement changé de physionomie lors de son intervention téléphonique. Cela empêche le film de tomber dans un cliché ou l’on connaît la suite de l’histoire à l’avance.

Suite à cela, le film nous montre des types personnages que l’on a déjà pu apercevoir dans beaucoup d’autres réalisations, mais ici, nous n’avons pas juste des super-héros ou des tueurs violents comme d’habitude. Le réalisateur a réussi à tourner ces personnages comme des personnes ordinaires ayant des émotions comme le doute ou la culpabilité. Cela nous change bien des bains de sangs habituellement proposés dans ce genre de film. La fin est même assez surprenante car Ken meurt assez violemment. Le spectateur est presque mal-à-l’aise face à cette situation. Cela n’a donc rien d’une fin stéréotypée.

En ce qui concerne les éléments du cinéma d’auteur, nous pouvons mettre en avant certaines caractéristiques telles que la coproduction belgo-britannique, un scénario hors du commun. Le caractère national donné à ce film en utilisant une ville comme Bruges qui est d’ailleurs une référence culturelle reconnue, donne du poids au film et le rend beaucoup moins international. Par contre, le casting est assez fourni au niveau des acteurs plus connus, mais ces acteurs tel que Colin Farrell jouent un rôle hors du commun et ils remplissent leur mission à la perfection.

Pour finir, J’ai beaucoup apprécié ce film pour plusieurs raisons. Les acteurs sont excellents et changent de registre avec talent pour certains. Le scénario m’a plut comme je l’ai dit plus haut car on ne nous dévoile pas ce qu’il va se passer trop rapidement. Et enfin, le fait que le film se déroule à Bruges qui est une ville magnifique et que l’on connaît bien.

En conclusion, ce film est vraiment excellent et est ouvert à un large public qui à mon sens doit être un minimum averti. Ce film nous permet de passer un bon moment en découvrant les beautés de Bruges et sans tomber devant une histoire complètement banale.

Maxime Tombeur 6A