mardi 27 mai 2014

Fiche cinématographique






1.Titre :  Nuit et brouillard

2.Réalisateur : Alain Resnais
3.Année de création :  1955
4.Pays :  France
5.Production :
6.Date de visionnement :. 8.03.2014 (dvd  emprunté )
7.moyen de visionnement :   dvd  emprunté

Description :    1955 : Alain Resnais, à la demande du comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale, se rend sur les lieux où des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants ont perdu la vie. Il s'agit d'Orianenbourg, Auschwitz, Dachau, Ravensbruck, Belsen, Neuengamme, Struthof. Avec Jean Cayrol et l'aide de documents d'archives, il retrace le lent calvaire des déportés.

Avis personnel :  32 minutes  de pur  frisson ! J’ai été véritablement choqué malgré le sujet assez  connu . Un documentaire d’une froideur déconcertante , qui  va droit au but  sans digression . C’était un pari risqué mais le réalisateur Alain Resnais a réussi a faire ce court métrage de façon juste et sobre. J’ai été très surpris non par la musique mais par les images. C’est un très bon documentaire  pour  public averti . 

Imoula Rayan 5A

Fiche cinématographique




1.Titre:  Orange Mecanique (The ClockWork Orange )
2.Réalisateur :  Stanley Kubrick
3.Année de création :   1971
4.Pays :   Angleterre
5.Production :  Warner
6.Date de visionement :.  En 2011
7.moyen de visionement :  dvd

Description : Dans une société futuriste, Alex, un adolescent pervers et meurtrier rejoint ses acolytes pour une virée ultraviolente. Après s'être défoulés sur un clochard, ils s'introduisent dans la villa d'un écrivain et ils violent sa femme sous ses yeux. Le lendemain, Alex est arrêté après avoir tué une femme. Il est condanné à quatorze ans de détention. Suite à son incarcération, il est choisit pour être le cobaye du traitement Ludovico, une thérapie expérimentale destinée à éliminer les pulsions agressives. Quelques temps après, le traitement a fait effet et Alex est libéré. Devenu un autre homme sans aucune violence, il retrouve l'écrivain, devenu infirme. Celui-ci tente de se venger en l'enfermant dans une pièce où une musique de Beethoven est diffusée à toute force, une musique contre laquelle il avait par erreur subi un traitement. Ce choc le rend aussi violent qu'autrefois et il est ramené à l'hôpital mais est vite abandonné à son sort.

Avis personnel :  Un film à part, qui m’a à la fois beaucoup plu mais également choqué quant à l’énorme violence du scenario. Orange mécanique est vraiment étrange et c’est pouquoi j’adore ce chef d’œuvre - car oui celui-ci l’est sans ancune contestation- réalisé par Staley Kubrick. Ce long metrage n’a pas l’air d’un film très réflechi au premier abord, mais ne vous y trompez pas , regardez et jugez par vous-même …

Imoula Rayan 5a
Yves Saint-Laurent





1. Titre original : Yves Saint-Laurent
2. Réalisateur : Jalil Lespert,
3. Scénario : Jacques Fieschi, Jérémie Guez, Marie-Pierre Huster et Jalil Lespert
4. Année de création : 2014
5. Pays : France
6. Production : WY Productions
7. Date et moyen de visionnement : 2014, à la Sauvenière
8. Durée : 101 minutes

Description :
À partir de 1957 à Oran, et durant une vingtaine d'années, nous suivons le partenariat amoureux et professionnel d'Yves Saint Laurent et Pierre Bergé jusqu'à la collection « Ballets Russes » de 1976.

Avis personnel :
Je trouve que Yves Saint-Laurent est un bon film de distraction. Je l’ai regardé début 2014 alors qu’il venait de sortie, la salle était pleine, quelques personnes sont parties pendant la projection de ce film. Nous suivons une partie de la vie de Yves Mathieu-Saint-Laurent quant à ses relations amoureuses, amicales et professionnelles , on apprend qu’il côtoie et grandi avec les plus grands créateurs de mode ! Les techniques cinématographiques sont beaucoup basées sur un jeu de lumières et de contraste très prononcées. La caméra est la plus part du temps à l’épaule et nous permet d’être dans le film très rapidement. Je conseille ce film à tout qui voudrait se renseigner sur la vie du grand Yves Saint-Laurent ou qui voudrait être choqué..

Targé Alix,5A


Suzanne


1. Titre original : Suzanne
2. Réalisateur :  Katell Quillévéré
3. Scénario : Katell Quillévéré et Mariette Désert
4. Année de création : 2013
5. Pays : France
6. Production : Move Movie
7. Date et moyen de visionnement : 2013, à la Sauvenière en avant-première.
8. Durée : 94 minutes

Description :
Ce film nous prend pendant vingt-cinq ans de la vie d'une jeune femme fragile nommée Suzanne, le titre du film. Son père et sa jeune sœur passent leur temps à s'inquiéter pour elle. Leur amour et leur attention ne portent que sur elle, qui, tombe enceinte, fait de la prison et est manipulée par son compagnon.

Avis personnel :
Ce film est l’un des plus touchants que je n’ai jamais vu. Nous apprenons à connaître Suzanne dès son plus jeune âge et nous vivons sa vie avec elle grâce à des ellipses assez présentes tout au long du film. Vingt-ans durant lesquels elle a eu de nombreux hauts et bas, tout d’abord, l’amour dans une petite famille composée d’une sœur et d’un père joué par François Damiens puis ensuite, la naissance de son fils, sa mise en maison d’accueil etc.. Suzanne est un film très émouvant et très captivant ! J’ai eu la chance d’écouter Katell Quillévéré parler de son film avec beaucoup d’émotions. Il n’est pas un des plus recherchés en matière de technique cinématographique mais la forme y est et nous captive jusqu’à la dernière seconde. Je reste persuadée que Suzanne est un très bon film et je le recommande à plusieurs personnes.

Fiche de cinéma : Home

Présentation:  
Genre: Drame
Date de sortie en salle: 29 octobre 2008
Réalisation: Ursula Meier
Acteurs principaux: Isabelle Huppert, Olivier Gourmet et Adélaïde Leroux.
Durée: 1h37min
Pays de production: France
Année de production: 2008
Distributeur : Diaphana Films
Récompenses: 2 prix et 3 nominations

Description: "Au milieu d'une campagne calme et désertique s'étend à perte de vue une autoroute inactive, laissée à l'abandon depuis sa construction. Au bord du bitume, à quelques mètres seulement des barrières de sécurité, se trouve une maison isolée dans laquelle vit une famille. Les travaux vont reprendre et on annonce l'ouverture prochaine de l'autoroute à la circulation... "

Avis personnel : J'ai trouvé "Home" très original que ce soit dans l'histoire, dans le jeu des acteurs, la manière de filmer ou encore la musique. J'ai trouvé intéressant la vision qu'on a de l'évolution des personnages. Mais aussi de la famille unie qui se déchire petit à petit. Les acteurs incarnent jusqu'au bout leurs rôles avec brio. Cependant le film se termine en une sorte de thriller où tout le monde est rongé de douleurs. On finit le film avec un arrière gout "de pas achevé".

Sources: Allociné (Site internet affichant critiques et présentations de films.)                         



HEIRWEGH Coline 5A
Fiche de cinéma : Les choses de la vie.

Présentation:  
Genre: Drame
Date de sortie en salle: 18 mars 1970
Réalisation: Claude Sautet
Acteurs principaux: Romy Schneider et Michel Piccoli
Durée: 1h28min
Pays de production: Suisse, Italie et France.
Année de production: 1970
Distributeur : Les Acacias
Récompenses: 1 prix et 3 nominations

Description: "Au volant de sa voiture, Pierre, architecte d'une quarantaine d'années, est victime d'un accident de la route. Ejecté du véhicule, il gît inconscient sur l'herbe au bord de la route. Il se remémore son passé, sa vie avec Hélène, une jeune femme qu'il voulait quitter, sa femme Catherine et son fils..."

Avis personnel : "Les choses de la vie" est un titre que je trouve adéquat car il dit beaucoup mais  à la fois en ne disant rien. Par contre l'histoire ne m'a pas vraiment enchantée, l'idée d'un homme qui se remémore  toute sa vie au moment de mourir pouvait être très touchant mais ce n'est visiblement pas ce qu'à voulu faire passer Sautet. Je trouve, en effet la manière de raconter l'histoire un peu longuette et peu prenante. Cependant la scène de l'accident est étonnante de réalisme et très captivante. Les acteurs sont toujours aussi parfaits. De plus il y a une ressemblance frappante avec "le monde nous appartient"!

Sources: Allociné (Site internet affichant critiques et présentations de films.)                      

    

HEIRWEGH Coline 5A
Comme un pli dans une vie

Un beau dimanche est un film réalisé par Nicole Garcia, qui en est déjà à son 7ème long métrage. Les acteurs principaux sont Louise Bourgoin, Pierre Rochefort et Dominique Sanda. Comme le dit le dicton " On ne change pas une équipe qui gagne " Nicole Garcia s'est encore une fois alliée avec Jacques Fieschi.

Fin des cours, Baptiste rentre chez lui et remarque Mathias qui attend seul. En tant que professeur principal il décide de ne pas le laisser et de le reconduire chez lui. C'est là qu'il rencontrera sa mère Sandra. Leur rencontre changera leur vie, les obligeant à se confronter à leurs problèmes qu'ils évitaient. Un beau dimanche raconte le destin de trois personnes avec un passé, un vécu déjà très fort qui les empêchent de trouver leur place et le sens réel de leur vie.

Ce qui importe le plus dans ce film c'est surement la sensibilité et la beauté des personnages. On est en permanence bouleversé par leur façon d'aimer qu'ils expriment par leur  fragilité imprégné de douceur et de violence. C'est un film qui parle de l'évolution des gens au cours de leur vécu. En abordant avec sensibilité le problème des différentes façons d'aimer que chaque être peut avoir car tout le monde à un passé. Et alors, comme le traumatisme, un moment ou une personne peut tout changer. Ce qui sera ici leur rencontre. Et enfin, assumer ce que l'on fuyait depuis si longtemps. C'est tout ça qui m'a énormément émue dans ce film.




Source : Allociné (Site internet affichant critiques et présentations de films.)                         
: Page facebook : Un beau dimanche                                                                                                : Avant première "un beau dimanche" de Nicole Garcia sur youtube.

HEIRWEGH Coline 5A

lundi 26 mai 2014

Premiers pas dans le court des grands


 Premiers pas dans le court des grands




                   Lors du tournage de notre court métrage, l’un des rôles principaux m’a été confié. Malgré plusieurs années de théâtre à mon actif, je n’aurais jamais imaginé qu’il était aussi difficile de jouer devant une caméra. J’étais énervé, maladroit, je perdais mes moyens, certaines choses manquaient à l’appel et des choix ont été faits à la va-vite. Bref, quelques petites galères de tournage ...

                            A ma grande surprise, en dépit de tous ces inconvénients, j’ai tout simplement adoré ! Etant intéressé par le cinéma depuis déjà un bon bout de temps, ce projet m’a donné encore plus le courage et l’envie de me lancer dans ce domaine ! En ayant à peine participé à un jour et demi de tournage, j’ai appris de nombreuses choses sur les rôles de devant et de derrière la caméra. Dernière étape et non la plus simple, le montage. Une étape primordiale, au centre audio-visuel, qui m’a permis de mettre le doigt sur tous ce qui n’allait pas. Malgré que ça ne soit qu’un simple court métrage d’environ cinq minutes, cela implique beaucoup de travail auquel je ne m’y attendais pas. Et bien ce travail, il me plait … 

 Imoula Rayan ,5A

Fiche The Grand Budapest Hotel


1. Titre: The Grand Budapest Hotel
2. Réalisateur: Wes Anderson
3. Année de création: 2013
4. Pays: Royaume-Uni et Allemagne
5. Production: Wes Anderson, Steven M. Rales et Scott Rudin
6. Moyen de visionnement: Cinéma

Description: Le film retrace les aventures de Gustave H, l’homme aux clés d’or d’un célèbre hôtel européen de l’entre-deux-guerres et du garçon d’étage Zéro Moustafa, son allié le plus fidèle. La recherche d’un tableau volé, oeuvre inestimable datant de la Renaissance et un conflit autour d’un important héritage familial forment la trame de cette histoire au coeur de la vieille Europe en pleine mutation.

Avis personnel: J'ai beaucoup aimé ce film, le second degré est omniprésent. Les dialogues sont très travaillés et touchent, la patte du réalisateur est reconnaissable entre mille tant la photographie est singulière et ses personnages farfelus. La palette d'acteurs est très bien garnie, presque trop, mais Ralph Fiennes m'a beaucoup touché dans son rôle de concierge. Le film est un incontournable du réalisateur selon moi et est son projet le plus ambitieux, de loin.

Benjamin Mezroui, 5A

48 heures chrono

  
 48 heures chrono


Dans le cadre de la «semaine entreprendre»; nous, les élèves d'arts d’expression, avons eu droit à deux jours un peu plus particuliers que les autres élèves de l'école. En effet, nous avons enfin pu filmer le court-métrage sur lequel nous travaillions depuis quelques semaines déjà.

Durant le tournage, nous avons tous eu le privilège de pratiquer, au minimum, un métier tournant autour du cinéma; acteur, réalisateur, cameraman, perchiste... Cette expérience qui nous sort du train-train quotidien de l'école nous a permis de toucher à tout et d'y prendre goût, ou pas. Mais la chose que j'ai, sans aucun doute, le plus apprécié est le fait de sortir des classes, ou de l'auditorium et de pourvoir appliquer la théorie à la pratique. Cependant, je reste convaincue que le manque d'organisation et de temps a un peu gagné la partie contre nous. En effet, il y a certaines séquences qui ont dû être complètement modifiées par rapport au story-board, qui était prêt depuis des semaines, parce que nous devions nous dépêcher. Je trouve cela dommage.

Bref, j'ai trouvé ces deux jours très positif surtout concernant le fait de nous faire sortir de notre quotidien et d'enfin appliquer ce que nous étudions depuis plus de 8 mois.

Targé Alix, 5C


Fiche Only Lovers Left Alive



1. Titre : Only Lovers Left Alive
2. Réalisateur : Jim Jarmusch
3. Année de création : 2013
4. Pays : Royaume-Uni et Allemagne
5. Production :  Zakaria Alaoui et Reinhard Brundig
6. Moyen de visionnement : Cinéma

Description : Dans les villes romantiques et désolées que sont Détroit et Tanger, Adam, un musicien underground, profondément déprimé par la tournure qu’ont prise les activités humaines, retrouve Eve, son amante, une femme endurante et énigmatique. Leur histoire d’amour dure depuis plusieurs siècles, mais leur idylle débauchée est bientôt perturbée par l’arrivée de la petite sœur d’Eve, aussi extravagante qu’incontrôlable. Ces deux êtres en marge, sages mais fragiles, peuvent-ils continuer à survivre dans un monde moderne qui s’effondre autour d’eux ?


Avis personnel : Réinvention du mythe des vampires magistrale de la part de Jarmusch qui s'attelle brillamment à chaque genre qu'il touche. J’ai adoré passé deux heures avec des vampires, non pas pour une chasse banale aux vampires ou des scènes suçage de sang intensif, mais bien sur des réflexions sur les humains et leur futur. Tout cela sans que Jarmusch emprunte un chemin narratif linéaire et peu singulier, mais en tournant autour du message du film afin de l'approfondir au long des situations du film, que ce soit dans la sombre et vide ville de Détroit que dans la lumineuse et vivante ville de Tanger. Le tout est servi, comme à l’habitude de Jarmusch, par une bande-son d’exception mélangeant rock et oriental ainsi qu’une mise en scène soignée.

Benjamin Mezroui, 5A

"- Si je meurs aujourd'hui, qu'est-ce que tu feras ?! - Je mourrais demain."


En 2009, Xavier Dolan réalise (et interprète) son premier film J'ai tué ma mère du haut de ses vingt ans. Un film qui expose le quotidien d'une mère et son fils qui s'aiment, mais ne se supportent pas. Outre la qualité de la mise en scène et de plans intelligemment formés (lors des dialogues pour ne citer qu'eux), le film nous fascine par la vérité qui se dégage des dialogues mais aussi des actes cruels, ou doux des personnages. Dolan nous montre une relation pleine de haine mais avec ces moments de tendresse également, on pourrait croire également à une sorte de narcissisme non-voulu de la part de l'adolescent qui subit durant tout le film, mais les personnages ont tellement été travaillés en profondeur que le tout reste crédible mais surtout maitrisé. La question de l'identité sexuelle est également abordée dans le film, l'ado étant homosexuel et la famille de son copain est socialement et culturellement à l'exact opposé de sa propre famille. Certains passages nous permettent d'entrevoir la relation que son petit copain entretient avec la mère de celui-ci, qui est aux antipodes de celle des personnages principaux. Tous ces messages forts sont coupés par de multiples citations (Maupassant par exemple) qui entrecoupent le récit, à l’instar des confidences de l'adolescent se filmant dans sa salle de bain avec son caméscope. Entre les souvenirs maternels, des désirs oubliés en passant par la haine de l'incompréhension et la volonté de s'échapper, Dolan met véritablement en scène un fil, un fil incassable qui peut se tordre dans tous les sens sans que jamais les deux bouts ne se séparent.

Benjamin Mezroui, 5A

Dans l’ombre du court

Depuis le début de l’année, j’attendais avec impatience qu’on se mette à la préparation du court-métrage de 5ème. Maintenant terminé, c’est l’heure pour moi de dresser un petit bilan personnel.

Tout d’abord, j’ai adoré travaillé sur le projet, surtout car c’était, avant tout, le projet de toute la classe, ce qui fait que tout le monde a su participer à sa manière. Mais le principal problème qui aurait pu être évité, c’était le manque de temps. Clairement, c’est à cause du temps que tout s’est enchaîné sans vraiment que l’on comprenne exactement ce qui se passait et qu’on a, légèrement, foncé tête baissée. D’ailleurs, je trouve que ça se ressent dans le court-métrage. Les plans longs par exemple, même s’ils sont sympathiques à regarder, auraient pu être évités grâce à des plans de coupe, des plans serrés ou même des plans qui servent de raccord aux différents lieux, qui auraient pu laisser un peu de répit au spectateur et le laisser penser.  Mais par manque de temps, chaque scène se résumait à deux voire trois prises par plan.


Mais, je suis tout de même très fier de ce qu’on a pu réaliser en un si court laps de temps, sachant qu’il fallait mettre tout le monde d’accord. Ce manque de temps, évidemment, ne vient pas seulement du fait qu’on s’y soit mis trop tard mais de plein de petites choses qui, au fil du temps, nous ralentissaient. Le choix du sujet a pris pas mal de temps à se cerner, l’écriture s’est terminée très tard et le casting, le repérage et tous les petits changements de dernière minute, ont fait que le tournage était, selon moi, un peu trop expéditif pour l’ampleur du projet. Cependant, pour un premier court-métrage, je suis très content du résultat et j’espère réellement pouvoir participer à, ou lancer, un projet de cette envergure dans le futur.


Benjamin Mezroui, 5A

Le hors champ d’un court métrage


Tout au long de cette année, nous avons appris l'histoire du cinéma, le langage audiovisuel, et même à analyser un film scène par scène. C'était désormais à notre tour de créer notre propre court-métrage.

La conception de ce court-métrage m'a appris que tourner un film n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît car cela demande beaucoup d’organisation, de patience et de temps. De nombreux facteurs entrent dans la composition d'un court ou long métrage et, grâce à cette expérience, j'ai appris à les reconnaître et à les différencier. Je trouve cela important de voir la face cachée du film, tout ce qu'il y a derrière, on n’imagine pas quelque chose de si complexe ! Je ne nous pensais pas capables de créer un film en si peu de temps et avec autant de contraintes (scénario, story-board, lieux de tournage, adaptation à l'environnement…). C'est un travail long et très minutieux car il faut faire attention à de nombreux petits détails que l'on ne voit pas à l'instant, mais qui pourront gêner le spectateur lors du visionnage.

Cette expérience n'a pu être que positive et enrichissante pour moi, elle m'a permis d'ouvrir les yeux et de découvrir un milieu que je ne connaissais pas.



Vancolen Ambre, 5C