mercredi 24 juin 2009

Impression - Réalisation d'un court métrage


2007-2008
Lorsque l'année passée on m'a dit "Allez cette année on va réaliser un film, ça vous dit ?", tout d'abord je me suis dit "Oh non c'est pas vrai, je vais finir tous les jeudi à 17h30!" De plus, j'étais sure que tout serait dirigé avec des directives qu'il aurait fallu suivre à la lettres. Quelle galère!

Mais ce fut bien loin de là ...

Aline Bouhon, 6A


2008-2009

Le projet de cette année est un court-métrage. On s'imaginait tous les plateaux d'Hollywood et de tous les films
américains... Panique! Madame Guérisse, notre professeur, nous rassure et nous voilà mis au travail.
Quelle belle expérience ! La collaboration de toute la classe sur un même projet a permis au groupe de se
renforcer et de se souder autour d’une tâche qui nous tenait à coeur. Que demander de plus ? Nous en gardons
tous un très bon souvenir !

Chloé Piron 5A

Pour voir l'intégralité du billet ainsi que d'autres billets concernant cette expérience inoubliable, visitez le blog "projets"

mercredi 10 juin 2009

Présentation - Cinématek


Présentation de la Cinémathèque royale de Belgique


La Cinémathèque royale de Belgique, rebaptisée "Cinématek", est un organisme publique et subventionné par l'Etat dont les missions principales sont de conserver et restaurer le patrimoine cinématographique mais aussi de permettre à tous l'accès au cinéma. En effet, la Cinémathèque royale possède une impressionnante collection cinématographique qui est une des plus importante au monde. Elle compte à ce jour 100.000 copies de film correspondant à 60.000 titres dont des films de fictions, des documentaires, des longs et des cours métrages tant d'aujourd'hui que d'hier et la collection s'accroît chaque année. La Cinémathèque dispose actuellement de trois entrepôts offrant une large surface de stockage. De plus, la Cinémathèque possède une impressionnante bibliothèque constituée d'ouvrages, de périodiques, de coupures de presse, de photos et d'affiches.

Réalisation d'un court métrage

Avec la collaboration du Service de Culture cinématographique et de la Cinémathèque royale de Belgique, nous avons eu l'occasion de découvrir de nombreuses facettes du cinéma jusque là méconnues mais aussi et surtout de réaliser un court métrage. En effet, avec l'aide du réalisateur Bernard Dresse, nous avons eu l'ambition de réaliser un court métrage en l'espace d'un an dont le première étape fut l'écriture d'un scénario à la fois intéressant, réalisable et logique. Ensuite, nous sommes passé à l'étape du tournage qui ne dura qu'une seule journée donc nous avons du à la fois gérer le temps accordé et la concentration. Après le tournage, l'étape du montage nous attendait et puis finalement le moment tant attendu arriva le visionnage du court métrage sur grand écran.

vendredi 5 juin 2009

Critique - Good Night, and Good Luck (G. Clooney) - Renaud


« Good Night, and Good Luck » ou l’importance des médias

J’ai visionné le film “Good Night, and Good Luck” ce mercredi 27 janvier chez moi. Ce film est le deuxième film réalisé par George Clooney ; il fut projeté dans les salles dès janvier 2006.

L’action se passe au début des années 1950, au commencement de la guerre froide. Joseph McCarthy est alors sénateur de l’Etat du Wisconsin aux Etats-Unis. Avec son équipe, il est à l’origine de ce que l’on appellera plus tard la « Terreur Rouge », traque tristement célèbre et sans merci des « partisans » et « espions » communistes présents sur le sol américain. Edward R. Murrow, le présentateur du journal télévisé de CBS de l'époque, et le producteur Fred Friendly décident de protester et de dénoncer cette « chasse aux sorcières » menée par le sénateur. Une bataille télévisuelle se déclenche alors, dont le journaliste semble au premier abord le grand perdant.

« Good Night, and Good Luck », n’est pas un film historique comme les autres. En effet, il nous présente divers thèmes qui restent d’une actualité indiscutable. La liberté et le rôle de la presse, les libertés individuelles, la présomption d’innocence, le droit à la défense, tous ces sujets sont évoqués dans le film à travers le combat mené par Edward R Murrow et son équipe. Le parallèle avec l’actualité américaine en 2005, date de production du film est évident : en effet, à ce moment, la vague d’anti-terrorisme est en plein déferlement aux U.S.A. Tout américain condamnant les interventions américaines en Afghanistan ou en Irak, qu’il soit journaliste, politicien ou simple citoyen, est considéré comme anti-patriote voir pro-terroriste. L’histoire se répète donc et le réalisateur l’a bien compris lorsqu’il a eu l’idée de réaliser ce film aux thèmes très engagés.

Pour ce film, George Clooney, qui interprète également Fred Friendly, producteur de la CBS, a fait appel à un panel d’acteurs de haute qualité. Tout d’abord, David Strathairn dans le rôle principal d’Edward R Murrow, personnage anxieux, connu pour son honnêteté et son intégrité dans son travail de journaliste. Un acteur impressionnant, trop rarement mis à l’honneur sur nos écrans, et qui intègre ici à merveille son personnage. David Strathairn a d’ailleurs remporté le prix de la meilleure interprétation masculine lors de la 62e Mostra de Venise. Ensuite, Robert Downey Jr., dans le rôle du journaliste Jimmy Darmondy, et enfin Jeff Daniels qui joue ici un rôle très secondaire, mais qui interprète parfaitement son personnage.

La forme, quant à elle, est assez particulière, mais très bien choisie. Le réalisateur a, en effet, décidé de tourner en noir et blanc. Il a fait ce choix pour plusieurs raisons : tout d’abord, afin d’intégrer des documents télévisuels d’époque, ensuite, pour apporter au film une certaine touche de sobriété, une tension particulière dans l’atmosphère qui règne tout au long du film. Des séquences plus belles et plus authentiques que si elles avaient été en couleurs. Par exemple, les séquences où le présentateur, Edward R Murrow. attaque lors d’une émission en direct la politique du sénateur McCarthy : Il est sur le plateau, seul, cigarette en main ; on le sent tendu, agressif, ses paroles sont comme des coups infligés au sénateur. La séquence aurait été totalement différente, beaucoup moins captivante, moins dure et moins esthétique, si elle avait été en couleurs. Le gros plan sur le visage de Murrow terminant son discours sur la célèbre phrase « good night,and good luck » est un passage impressionnant : on a la sensation que Murrow porte le poids du monde sur ses épaules ; son air sérieux, très froid, la tonalité de sa voix, contribuent à faire de cette phrase sa véritable signature dans l’histoire. Une séquence qui donne des frissons quand on se prend à imaginer ce que devaient ressentir Murrow et tous les spectateurs américains dès que la caméra s’éteignait.

Le réalisateur nous présente donc un film à tendance contestataire. « Good Night, and Good Luck » s’inscrit dans cette catégorie de films de plus en plus demandés qui dénoncent des sujets politiques/sociaux/économiques sensibles tel que « Jarhead, la fin de l’innocence », « Syriana » ou encore « The Constant Gardener ». Un film superbement réalisé, combinant archives télévisuelles et interprétation irréprochable des acteurs. Une rigueur historique chez le réalisateur et les acteurs, leur permettant de correspondre aux personnages et de mieux nous restituer cette période passionnante et plutôt sombre de l’histoire des Etats-Unis.

Un film captivant qui nous démontre une fois de plus le talent de réalisateur de George Clooney.

Schils Renaud 6A

jeudi 4 juin 2009

mercredi 3 juin 2009

Présentation - Sueurs froides (A. Hitchcock) - Justine



Fiche d’identité
Réalisateur : Alfred Hitchcock
Date de sortie : 1958
Nationalité : Etats-Unis
Distinctions éventuelles : /

Résumé

A San Francisco, Scottie est un homme qui ne supporte pas l'altitude et a souvent des crises de vertige (titre anglais du film), très gênantes dans sa fonction de policier. Après la mort d'un de ses collègues, accident qui déclenche son acrophobie, il quitte la police. Une de ses connaissances, Gavin Elster, le contacte afin de suivre sa femme, qu'il prétend possédée par son aïeule, Carlotta Valdes. D'abord réticent, Scottie finit par accepter. Après de longues scènes où il file la jeune femme, il se rend compte par lui-même qu'il y a une part de vérité dans ce que disait son ami d'enfance. Lorsque Madeleine, la jeune femme, tente de se suicider en se jetant dans la , il la sauve de la noyade in extremis et la ramène chez lui.

En quoi est-ce un film d’auteur ?

Au niveau de la direction et du pays d’origine : Alfred Hitchkock est un grand réalisateur reconnu pour son talent. Ce film est considéré comme une étape de l'histoire international du cinéma. Pourtant, il fut démoli par la critique et ce fut un véritable flop commercial à sa sortie.
Le budget de « Sueurs froides » est de 2 479 000 Euro. Ce budget est celui d'un film indépendant.
Au niveau de l’idéologie : Ce film traite de la peur: des phobies telle que le vertige ou des peurs tels que la peur de perdre ceux qu'on aime.
A sa sortie, on reprocha à ce film le fait que la dernière demi-heure soit très ennuyeuse, sans aucun suspense.
Il y a une absence de réalisme au niveau de l'histoire, par exemple, dés le début, Scottie tombe d'un immeuble et pourtant il continue de vivre.
Ce film traite aussi de l'amour fou, qui pousse à faire des choses impensables.
Au niveau des effets sur le spectateur : L'histoire est difficile à comprendre. Le spectateur doit être concentré du début à la fin si il veut comprendre quelque chose. Le spectateur ne sait plus ce qui est « vrai » et ce qui est « faux »; il ne sait pas dissocier ce qui fait partie de la réalité et ce qui fait partie du rêve. Cette ambiguité entre le vrai et le faux est une caractéristique qui apparait beaucoup dans les films de David Lynch.
Au niveau de la technique : Il y a des effets spéciaux mais ceux-ci ne sont pas très réaliste. Ce manque de réalisme au niveau de la technique est du au fait que ce film date de 1958. Parmi les effets spéciaux non-réalistes, on peut noter le héros principal dans sa voiture, les décors, les chutes, etc.
Il y a de longue séquences sans aucun dialogue qui peuvent sembler ennuyantes. La musique joue un rôle extrêmement important dans ce film; elle prend la place des dialogues comme dans les films muets. Elle est omniprésente.
Au niveau du son, on peut clairement entendre que ce film est ancien. En effet, ce n'est pas du tout le même son qu'un film d'aujourd'hui.
Dans ce film, Hitchcock utilise la caméra subjective pour illustrer le sentiment de vertige.
la caméra opère deux mouvements simultanés : un mouvement d’appareil vers l’arrière (travelling arrière) et un mouvement optique vers l’avant (zoom avant). Le résultat de cet artifice technique appelé travelling compensé utilisé ici pour la première fois dans un film, est une image qui se déforme, comme si la cage d’escalier s’allongeait.

Dans quelle proportion est-ce un film ouvert à un large public ?

Dans de petites proportions car aujourd'hui, peu de gens seront intéressés par ce film. Beaucoup de gens pourrait le trouver ennuyeux et « ringard ».
Cependant, l'histoire est pleine de suspense ce qui donne envie au spectateur de le regarder.

Mon avis personnel

J'ai aimé le fait que le scénario soit si bien fiscellé. J'ai trouvé l'histoire vraiment passionnante et je n'aurai pas pensé qu'un film de 1958 soit si fascinant, encore aujourd'hui.
J'ai moins aimé le fait de ne pas réussir à vraiment rentrer dans l'histoire à cause des défauts techniques. Par exemple, lorsque Madeleine tombe d'une Église, j'aurai du ressentir de la peur mais cela m'a tout simplement fais sourire tant il y avait une absence de réalisme.
Je conseillerais ce film aux cinéphiles car c'est un film classique à voir.
Je ne conseillerais pas ce film aux personnes qui ne sont pas habituées à voir des classiques.