dimanche 20 juin 2010

Impression - Les films d'auteurs, une découverte - Valéria Smolich


Septembre 2009, un film est pour moi rien d'autre qu'une distraction, une histoire à belles images que l'on regarde chez soi ou au cinéma, pour rigoler, se distraire, décompresser, se VIDER la tête. Une histoire ordinaire, dont on distingue très vite le rôle que vont jouer tel ou tel personnage, dont on reconnait le genre par l'affiche et dont on nous murmure la fin à l'oreille. Sans surprise, un film à bonne recette.

Septembre s'achève et je découvre que j'ai été une de ces nombreuses victimes du film commercial.
Un film, en effet, peut avoir une toute autre signification. Le cinéma, ses origines, ses débuts, le théâtre des ombres, la lanterne magique, le langage audiovisuel, nous permettent de nous intéresser à la technique de toutes ces images qui cachent bien des choses. Quand on sait comment fonctionne une image, comment est tournée une séquence et comment on peut les manipuler... on ne regarde plus un film de la même façon. On est moins naïf, j'ai envie de dire. Ceci nous incite à s'intéresser alors à la psychologie et l'ironie du film. C'est ce qu'on appelle un film d'auteur.
Après l'effet choc, j'ai appris à aimer, à savourer ces film qui loin de l'ordinaire, sont quelquefois pire ''qu'un caillou dans une chaussure''! Un film à fin ambiguë, parfois surprenant car les éléments peuvent se retourner dans tous les sens, où l'ordre et l'esthétique ne sont pas tout le temps au rendez-vous, et où l'on nous nargue, surtout, avec toute sorte de questions...

Jeudi 4 mars 2010, le cinéma d'auteur me plait beaucoup. Voyons si le tournage de celui-ci me plaira autant.