vendredi 12 mars 2010

Présentation - Le ruban blanc, Mathilde S.


Sommes-nous sûrs que cet adage s’applique à toutes nos têtes blondes ?


Le ruban blanc, le nouveau film de Michael Haneke, nous démontre qu’au contraire, les enfants ne sont pas toujours cette source d’innocence.


Dans un petit village paisible, des événements vont se précipiter, et amorcer une longue suite de conséquences, loin d’être agréables. Des enfants battus, une chute due à un fil de pêche tendu entre deux arbres,… La paix n’est plus ici bas.


Les thèmes abordés sont forts. On peut remarquer que si aujourd’hui nous nous sommes détachés peu à peu de l’Eglise, c’est parce qu’elle prenait trop de place dans nos vies. Encore en 1914, la religion était une pratique obligatoire, et tout était ramené à Dieu. Chacun vivait encore pour son Salut et la vie en devenait intenable.

Des jeunes garçons avec les mains ligotées au lit pendant la nuit durant la période de la puberté, car il y a le pêché de la chair, des enfants battus et privés de nourriture car ils chambardent, une jeune fille violée par son père, tout cela devient trop !


Peut-être les adultes en demandent-ils trop à leurs enfants ? Peut-être que les chérubins aux têtes d’ange veulent le montrer en commettant toutes ces horreurs ? Peut-être faut-il leur laisser plus de liberté, car comme chacun le sait, trop d’oppressions conduit tout droit à la révolte. Nous n’en sauront jamais rien car Haneke veille bien à ce que notre imagination soit à son apogée, vu que sa fin est très ambiguë.


Pour ma part, il est clair que ce film vaut de l’or, je l’ai adoré ! Plongée dedans du début à la fin, sa longueur ne m’a absolument pas dérangée.

Ce qu’on peut toutefois retenir, c’est que les enfants ne sont pas tous innocents, et leurs parents sont souvent la cause de leurs méfaits.

Les parents se doivent d’ouvrir leurs yeux sur des réalités dont les enfants peuvent devenir coupables.


Mathilde Simon 6A