vendredi 12 mars 2010

Présentation - Vitesse maximale, Catherine G.



Une sonnerie de téléphone retentit subitement... « Mani ! Que se passe-t-il ? Où es-tu ? »

Ainsi, commence « Cours, Lola, cours », une fiction haletante et rythmée.
Vingt minutes pour arriver à un point de rendez-vous et donner de l’argent à un dealer. Et si un des héros mourrait? Et si l’histoire se passait encore d’une autre façon ? Et si personne ne passait l’arme à gauche ?
Cris perçants, battements de cœur, vitesse, sueurs froides : ces éléments forment un univers de stress intense.

Courir, courir. Demander de l’argent à son père banquier.

Courir, courir, toujours courir. Faire vite avant que Mani ne fasse de bêtises.

Courir, courir, encore courir. Les minutes avancent, y arriveront-ils ?

Vous l’aurez compris, cette fiction à la triple fin emmène le spectateur dans une histoire complètement déjantée où l’héroïne, aux cheveux rouges et ressemblant à Lara Croft, fera tout son possible pour sauver son petit ami. « Cours, Lola, cours » a l’esthétique de clips vidéo par son rythme, ses couleurs chatoyantes et ses différents plans se succédant à une vitesse presque impossible à suivre!

Tom Tykwer va transgresser les règles académiques du cinéma pour en ressortir un chef d’œuvre allemand tout à fait hors du commun. Après ce film qui vous en aura fait voir de toutes les vitesses, vous serez peut-être un peu étourdis mais pas déçus!

Catherine Goffart, 6A