1. Courte présentation :
L’artiste ou l’auteur :
Sergio Leone
Année de création : 1966
Production : Alberto Grimaldi
acteurs principaux : Clint Eastwood (le bon), Lee Van Cleef (la
brute), Eli Wallach (le truand)
Contexte de production: guerre de sécession Contexte de présentation de l’œuvre :
L’œuvre :
Matière
: guerre de sécession
Dimensions
: 178 min (version française)
Date de
production : 1966
Nombre
d’exemplaire : /
Lieu: : -Italie, le 23 décembre 1966
-France, le 8 mars 1968
2. Ce que l’artiste et les spécialistes me disent de
l’œuvre:
Extrait 1 : « Ce triel comme l’appelle lui-même
Sergio Léone fait partie des scènes d’anthologie du 7ème art et est de nos
jours étudié dans de nombreuses écoles de cinéma tant elle touche la perfection
par son utilisation dans un même de tous les éléments de la mise en scène. Ce
point d’orgue du film est précédé d’un morceau tout aussi génial, le travelling
virevoltant autour de l’immense cimetière, se stoppant brusquement sur l’image
de la pierre tombale et du visage bêtement stupéfait de Eli Wallach. Il est
intéressant de savoir que le cimetière n’existait pas et qu’il a été
exclusivement bâti pour le film. » http://www.dvdclassik.com/critique/le-bon-la-brute-et-le-truand-leone
Extrait 2 : « Ce premier 1er plan est également un
choc visuel typiquement Leonien. Il oppose deux échelles de plan : un plan très
large et un plan très serré. Il forme ainsi une nouvelle rhétorique, un nouveau
rythme de cadrage et de montage qui trancher littéralement avec le western
classique. La découverte progressive du hors champ est un des procédés
qu'utilise souvent le réalisateur. Dans Le Bon, la Brute et le Truand, dans le cimetière
à la fin du film, Tuco creuse avec une planche de bois, travelling arrière,
Blondin entre dans le champ et lui lance une pelle, encore travelling arrière
Sentenza apparaît et lance une seconde pelle pour faire creuser Blondin. » http://ecriture-par-la-lumiere.blogspot.be/2010/01/le-bon-la-brute-et-le-truand.html
Vocabulaire
expliqué : / ( car
vocabulaire assez facile)
Conclusion : Le
film de Sergio Leone possède des singularités évidentes par rapport aux
westerns classiques et surtout une âme qui diffère d’autres productions.
Premièrement, les plans de Leone sont très inspirés -les premiers plans
alternent entre plan très large et plan très serré. Deuxièmement, le
réalisateur arrive à nous tromper en se qui concerne la notion du bien et du
mal -le bon n’est pas aussi gentil à ce que l’on pourrai croire. Pour finir,
Sergio Léone utilisent des règles académiques pour la mise en scène. Ce qui
fait de son film un exemple clé pour les académies.
3. Ce que je me dis face à l’œuvre :
Emotions :
- amusé par la musique envoûtante
et lyrique d'Ennio Morricone qui souligne et
accentue la fragilité des alliances, des situations, la beauté des paysages.
-
intrigué par la justesse des tires de Blondin durant tout le film
Sensations :
-Rire pour
les situations cocasses et inattendues.
-Angoisser par la situation final entre les trois
cowboys.
Interrogations : Est-ce
qu’il y a vraiment un trésor ou ils veulent juste nous mener en bateau ?
Réflexions : L’indifférence
des gens pendant la guerre de sécession ainsi que le paradoxe du bien et du mal
lorsqu’il s’agit d’argent. Evocation en rapport avec l’histoire de l’art :
c’est un des plus célèbres western. Il est considéré comme étant le meilleur du
style « western spaghetti ». Ce qui signifie que c’est un film qui se moque du
cinéma américain quant à ses origines italiennes.
Evocation en rapport avec l’histoire de l’art : Ce film est un Western
spaghettis. Il est considéré comme un chef
d’œuvre total, maîtrisé de bout en bout. Ce long métrage dynamite les valeurs
que nous avons l’habitude de voir de la nation américaine pour laisser place
aux pulsions primaires et individualistes.
Association d’idées :
L’histoire à lieu durant
la guerre de Sécession, et tout tourne autour d’un chargement d’or
disparu.
Interprétation :
L’œuvre fini par nous
amuser car ils veulent tous arriver à un même but et pour ça ils sont prêt à se
battre et à tuer, cela devient comme un jeu pour eux mais également pour nous
malgré la lenteur du scénario. Pour moi, ce long métrage est un chef d’œuvre
intemporel
4. Ce que l’œuvre me dit:
Observations :
Contexte : - Le film se déroule pendant la guerre de sécession
- La « United Artist » alloue un gros budget au troisième film de
Sergio Léone
- Le point de départ du film est basé dans une phrase que Chaplin
fait dire à un personnage de criminel.
Fond : -
Respect des règles académiques
-
Importance de la musique du compositeur Ennio Morricone dans les films de
Sergio Léone
- La musique est considérée comme 4e personnage principal du film
Forme :
- Western spaghetti
- Eléments de cadrage,
violence, cynisme,….propre aux westerns spaghetti
- La scène finale est une
scène d’anthologie. Analyse de chaque observation
Analyse :
Contexte : - Le réalisateur (Sergio Léone) a voulu parler de la guerre de
sécession, il a souhaité décrire l’imbécilité humaine dans un film picaresque
où il montrerait aussi la réalité de la guerre.
- Grâce au succès de ses deux films précédent (« Pour une poignée
de dollars », « Et pour quelques dollars de plus), la United Artist alloue à
Sergio Léone un budget considérable (1 million de dollars) et lui laisse carte
blanche pour tourner « Le Bon, la brute et le truand » comme bon lui semble.
- Le réalisateur trouve le point de départ de son film dans la
phrase que Chaplin fait dire à son personnage de criminel dans «Monsieur
Verdoux »: "Messieurs, en matière de crimes, je ne suis qu’un dilettante à
côté des présidents, des gouvernements et des hommes qui déclarent les
guerres…"
Fond :
- Il respecte
toutes les règles académiques.
- On ne peut pas parler d’un
film de Léone sans dédier quelques lignes à son compositeur de génie attitré.
Ennio Morricone composera même pour le coup la musique avant le film et ce sera
le réalisateur qui aura à se caler sur la partition tour à tour épique,
burlesque, grotesque, émouvante, utilisant toutes les possibilités de
l’instrumentation de la guitare sèche à l’harmonica en passant par les voix et
le sifflement humain.
- La musique du film peut être considérée comme étant le 4ème
personnage principal de ce western.
Forme : - C’est un western spaghetti c’est-à-dire que le réalisateur
prend comme base de départ le western traditionnel américain et il s’acharne
ensuite à en démolir les codes, à instaurer un véritable jeu de massacre en
essayant tout de même de préserver la réalité documentaire et historique du
moment.
- Stylisation extrême des cadrages, des paysages, des attitudes,
des caractères, lenteur exagérée et violence concentrée, cynisme et roublardise
de personnages seulement mus par l’appât du gain, tels sont les éléments
instaurés par Léone et sa trilogie et que les autres westerns spaghettis
s’approprieront sans qu’aucun n’arrive ne serait-ce qu’à la cheville de ceux du
maître.
- La scène finale, le ‘triel’,
comme l’appelle lui-même Sergio Léone fait partie des scènes d’anthologie du
7ème art et est de nos jours étudié dans de nombreuses écoles de cinéma tant
elle touche à la perfection par son utilisation dans un même temps de tous les
éléments de la mise en scène.
Conclusion
générale :
Sur le
fond, Leone aborde le thème de la guerre de Sécession, décor qui a un sens dans
le scénario vu qu'elle influe grandement sur l'histoire et sur les personnages.
De plus, les trois personnages se valent, l'un n'est pas meilleur ou plus
méchant qu'un autre, le "bon" sous ses airs de gentil garçon aux yeux
bleus, est en fait un manipulateur qui ne cherche finalement que la même chose
que les autres, l'argent ainsi que la gloire. Concernant la forme, Leone
détruit la plupart des codes du western hollywoodien, qui ne se limitaient qu'à
de piètres affrontements entre cowboy et indien. Leone veut qu'on ce filme soit
proche de la réalité tout en y insérant des personnages atypiques. La musique
joue également un rôle majeur dans le film. Morricone, à l'aide de bruitages
humains et même animaux, nous livre des musiques d'anthologie et qui sont
encore très agréable à écouter aujourd'hui. L'image du film est également à la
hauteur, des plans d'horizons somptueux, des gros plans sur les 3 personnages
(le "triel" de fin).
5. Champs culturels:
CCA- : scène du duel a trois ( regles
non-academiques).
CCA+: /
CCD- : /
CCD+ : Artiste connu (Clint Eastwood), sa
carriere. Toucher un large public. Grande médiatisation de ce film .Musique
connu (Auteur connu).pleins les yeux
Lieux de diffusion : Italie espagne
Public destiné : tout public
Scénario : Sergio Leone, Luciano Vincenzoni
et Agenore Incrocci
Décors et costumes : Carlo et Antonelli Simi
Musique originale : Ennio Morricone
Production : Alberto Grimaldi
Société
de production : Produzioni
Europee Associati
Société de distribution : United Artists
6. liens
:
Le
Bon, la Brute et le Truand est une oeuvre véritablement maitrisée. Sergio Leone
en a eu les commandes du début à la fin grâce à la réputation qu'il s'était
forgé avec ses premiers westerns. Il réalise donc de nouveau un western
spaghetti avec son compositeur attitré qui nous livre ici une partition de
génie. Loin des clichés cowboys vs indiens, le film nous pousse au réel en nous
rappelant que même les bons sont prêts à endosser le rôle de mauvais pour leur
plaisir personnel. Tout cela dans le contexte de la guerre de Sécession, qui
s'apparente à un 4ème personnage obstruant, à plusieurs reprises, la quête des
trois adversaires. Mais ce dont on retiendra le plus du film est bien sa mise en
scène. Et plus particulièrement lors du "triel" dans le dernier quart
d'heure du film. Une scène qui aura marqué à jamais l'histoire du cinéma.
http://www.dvdclassik.com/critique/le-bon-la-brute-et-le-truand-leone