Premier billet :
« Une famille pas comme les autres »
Torpedo est un road movie qui
commence lentement, ce qui m’a vraiment amusé ce sont les histoires de
familles. Au départ chacun est de son coté dans sa petite famille ou seul, puis
doucement on voit une famille pas très ordinaire se former à force de vouloir
trop y ressembler ils en sont devenue une. Le voyage les a rapprochés. J’ai
trouvé très intéressant cette recomposition car, que ce soit la femme ou
l’enfant, leur vie de départ n’était pas très géniale. La femme était traitée
comme une moins que rien et l’enfant était dans une famille où on ne prenait
pas soin de lui et où on lui parlait mal. Le film semblait a priori déjanté et
finalement on découvre un fond de vérité touchante. J’ai ressenti beaucoup
d’amusement à la vision de ce film, mais également de la pitié à la fin quand
il remarque que tout ça n’était qu’une arnaque. Ici on voit qu’une famille même
recomposée est plus forte que tout. Le personnage principal a su avoir ce qu’il
désirait le plus au monde, gagner ce dîner avec un cycliste très connu mais
aussi gagner l’amour d’une famille même si ce n’était pas de cette famille là
qu’il l’attendait. Je connais une citation d’Azzedine Alaïa qui dit « Dans la vie, on a deux familles : celle
dont on hérite et qu'il faut accepter, et celle que l'on se choisit. » et
je pense que cette citation correspond tout à fait à l’histoire du film.
Deuxième billet :
« Le
surréalisme et ses courts circuits »
Un chien andalou est un film surréaliste sans queue ni tête qui m’a
troublé et aussi agacée à certains moments. Le surréalisme repose sur la croyance
à la réalité supérieure, à la toute-puissance du rêve, au jeu désintéressé de
la pensée. Le but est de ruiner tout les mécanismes psychiques et de remplacer
les principaux problèmes de la vie par ceux-ci. Les rêves sont faits ici,
comme dans notre tête, toutes sortes de faits absurdes, toutes ces choses qui
ne se passent pas dans la vraie vie. Chaque minute nous avons un peu plus la
confirmation de ces rêves à répétition. A 10 minutes et 26 secondes on voit
bien la présence de l’improbabilité des faits, il est impossible qu’un homme à
main nue puisse tirer autant de choses aussi lourdes les une que les autres. A
11 minutes 46 secondes nous voyons son
réveil ce qui prouve bien que tout ça ne sont que d’innombrable rêves. Au cours
du visionnement on a l’impression que ce ne sont que des bouts d’histoires
collées les unes avec les autres pour en former une seule, et c’est bien une
des caractéristique de ce genre de film. Ce qui m’a agacé c’est le fait de ne
pas toujours pouvoir comprendre des passages du film mais aussi que les actions
soient toutes aussi absurdes les unes que les autres. Une citation d’un artiste
peu connu, André Breton, dit « le surréalisme a fait l’impossible
pour multiplier ces courts-circuits » et c’est vraiment l’impression que cela m’a donné
durant le visionnage.
Troisième
billet :
« De la scène journalière à la
mise en scène »
Le voyage dans la lune de
Méliès est un film où la mise en scène est bien présente mais pour moi les
gestes touchent déjà trop à l’exagération, ce qui m’a fortement déplut. Il faut
avant tout savoir que mettre en scène c’est organiser un spectacle théâtral,
artistique. Ici dans le film, les différentes scènes sont un peu trop
sur-jouées ce qui amène un certain lacement lors du visionnage qui ne parait
alors plus comme une scène naturelle, réaliste mais comme une scène qui a été
beaucoup trop répétée. On remarque dans le film la présence du début des effets
spéciaux, par exemple, quand d’un coup de baguette magique il fait disparaître
les « célénythes » (ce qui relève un peu de l’imaginaire) ou encore
quand on voit l’obus planté dans l’œil de la lune, ce qui fait partie
intégrante de la mise en scène du film. Pour un film qui a été un des tous
premiers à avoir été réalisé, je pense qu’il a été un peu trop réfléchi. En
conclusion je dirai que ce film je ne l’ai pas vraiment aimé pour l’exagération
de beaucoup de personnages même si il marque le début des effets spéciaux qui
auront un grand rôle dans le futur. Je préfère les films comme « entré
d’un train en gare de la Ciotat », là il n’y aucun acteur et aucun
scénario, juste une vision d’une scène qui se passe dans la vie de tout les
jours.
Quatrième billet :
« Une nature à en mettre
pleins les yeux »
Dés le début nous assistons à un spectacle de couleurs vraiment
splendide, la nature est très présente et c’est la musique qui fait vivre ces
paysages de cartes postale. Les personnages sont très jeunes et ils sont déjà
amenés à vivre comme des adultes, livrés à eux même ils doivent prendre des
décisions. Ils ont des rêves qu’ils aimeraient réaliser. Ils rêvent de devenir
des adultes plus tôt que prévu et la société les a amenés à en devenir. Des
personnages principaux totalement irresponsables, une histoire inhabituelle,
pour dire même inédite, tout cela adoucis par une nature époustouflante et plus
que présente. Tout au long du film on peut ressentir de l’angoisse et de
l’amusement, on a peur pour eux quand ils s’introduisent chez des gens mais en
même temps on est amusés car pour eux c’est comme un jeu, nous téléspectateurs,
nous jouons avec eux. Mais alors pourquoi laisser des enfants aussi
irresponsables se gérer eux même ? Qui sait, de jeunes gens dans le monde
vivent peut-être comme cela à cette heure-ci… Une citation peu connue
représente totalement ce film, elle dit « La nature a fait l'homme heureux et bon,
mais la société le
déprave et le rend misérable. »
Cinquième billet :
« Des rêves d’adolescents
pris par le temps »
Mobile home :
Le film commence lentement, on localise bien le lieu pendant environ une
minute, les recoins de la ville nous sont montrés ; dés la première image
on comprend déjà comment le film va se dérouler, ce qui peut être agaçant pour
certains et pour d’autres pas du tout. Pour ma part je trouve que ce début de
film est vraiment bien trouvé, un rond-point comme pour faire allusion au fait
que durant tout le film ils vont être perdus et tourner en rond. Tout les
détails sont respectés, il n’y a aucune fausse note, le suspense est constant,
on se pose des questions comme quand vont-ils partir ? Ou même vont-ils
partir ? On ressent tout un tas d’émotions, de la pitié pour les parents
mais aussi de la tristesse, de l’angoisse. La musique est entrainante et
joyeuse elle correspond bien au film, elle est faite pour lui car cela fait
penser à des musiques que l’on écoute lors de voyages entre amis. On a mis en
scène des adolescents typiques pas très sûrs de soi, qui se cherchent, qui se
demandent comment sera leur vie future, pleins de rêve en tête. On voit bien
leur évolution, ils grandissent, font des caprices et profitent de la vie puis
finissent par changer d’avis. J’ai beaucoup aimé ce film car on se retrouve,
nous, les adolescentes, certes ils sont plus âgées et ont plus d’expériences
que nous mais ils découvrent la vie, ce qui rend ce film beaucoup plus
intéressant à regarder que si on avait déjà passé ce cap de devenir adulte.
Coluche à dit un jour « On croit que les rêves, c'est fait pour se
réaliser. C'est ça, le problème des rêves : c'est que c'est fait pour être
rêvé. » et il avait totalement raison.