lundi 16 juin 2014

Les 5 billets d'humeur de l'année: EXAMEN ( Axelle Tréguier 5A)

Premier billet :

« Une famille pas comme les autres »



Torpedo est un road movie qui commence lentement, ce qui m’a vraiment amusé ce sont les histoires de familles. Au départ chacun est de son coté dans sa petite famille ou seul, puis doucement on voit une famille pas très ordinaire se former à force de vouloir trop y ressembler ils en sont devenue une. Le voyage les a rapprochés. J’ai trouvé très intéressant cette recomposition car, que ce soit la femme ou l’enfant, leur vie de départ n’était pas très géniale. La femme était traitée comme une moins que rien et l’enfant était dans une famille où on ne prenait pas soin de lui et où on lui parlait mal. Le film semblait a priori déjanté et finalement on découvre un fond de vérité touchante. J’ai ressenti beaucoup d’amusement à la vision de ce film, mais également de la pitié à la fin quand il remarque que tout ça n’était qu’une arnaque. Ici on voit qu’une famille même recomposée est plus forte que tout. Le personnage principal a su avoir ce qu’il désirait le plus au monde, gagner ce dîner avec un cycliste très connu mais aussi gagner l’amour d’une famille même si ce n’était pas de cette famille là qu’il l’attendait. Je connais une citation d’Azzedine Alaïa qui dit « Dans la vie, on a deux familles : celle dont on hérite et qu'il faut accepter, et celle que l'on se choisit. » et je pense que cette citation correspond tout à fait à l’histoire du film.




Deuxième billet :

 « Le surréalisme et ses courts circuits »




                                                                                       
Un chien andalou est un film surréaliste sans queue ni tête qui m’a troublé et aussi agacée à certains moments. Le surréalisme repose sur la croyance à la réalité supérieure, à la toute-puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée. Le but est de ruiner tout les mécanismes psychiques et de remplacer les principaux problèmes de la vie par ceux-ci. Les rêves sont faits ici, comme dans notre tête, toutes sortes de faits absurdes, toutes ces choses qui ne se passent pas dans la vraie vie. Chaque minute nous avons un peu plus la confirmation de ces rêves à répétition. A 10 minutes et 26 secondes on voit bien la présence de l’improbabilité des faits, il est impossible qu’un homme à main nue puisse tirer autant de choses aussi lourdes les une que les autres. A 11 minutes 46 secondes  nous voyons son réveil ce qui prouve bien que tout ça ne sont que d’innombrable rêves. Au cours du visionnement on a l’impression que ce ne sont que des bouts d’histoires collées les unes avec les autres pour en former une seule, et c’est bien une des caractéristique de ce genre de film. Ce qui m’a agacé c’est le fait de ne pas toujours pouvoir comprendre des passages du film mais aussi que les actions soient toutes aussi absurdes les unes que les autres. Une citation d’un artiste peu connu, André Breton, dit « le surréalisme a fait l’impossible pour multiplier ces courts-circuits » et c’est vraiment l’impression que cela m’a donné durant le visionnage.





Troisième billet :

« De la scène journalière à la mise en scène »




Le voyage dans la lune de Méliès est un film où la mise en scène est bien présente mais pour moi les gestes touchent déjà trop à l’exagération, ce qui m’a fortement déplut. Il faut avant tout savoir que mettre en scène c’est organiser un spectacle théâtral, artistique. Ici dans le film, les différentes scènes sont un peu trop sur-jouées ce qui amène un certain lacement lors du visionnage qui ne parait alors plus comme une scène naturelle, réaliste mais comme une scène qui a été beaucoup trop répétée. On remarque dans le film la présence du début des effets spéciaux, par exemple, quand d’un coup de baguette magique il fait disparaître les « célénythes » (ce qui relève un peu de l’imaginaire) ou encore quand on voit l’obus planté dans l’œil de la lune, ce qui fait partie intégrante de la mise en scène du film. Pour un film qui a été un des tous premiers à avoir été réalisé, je pense qu’il a été un peu trop réfléchi. En conclusion je dirai que ce film je ne l’ai pas vraiment aimé pour l’exagération de beaucoup de personnages même si il marque le début des effets spéciaux qui auront un grand rôle dans le futur. Je préfère les films comme « entré d’un train en gare de la Ciotat », là il n’y aucun acteur et aucun scénario, juste une vision d’une scène qui se passe dans la vie de tout les jours.







Quatrième billet :

« Une nature à en mettre pleins les yeux  »

  

 

Dés le début nous assistons à un spectacle de couleurs vraiment splendide, la nature est très présente et c’est la musique qui fait vivre ces paysages de cartes postale. Les personnages sont très jeunes et ils sont déjà amenés à vivre comme des adultes, livrés à eux même ils doivent prendre des décisions. Ils ont des rêves qu’ils aimeraient réaliser. Ils rêvent de devenir des adultes plus tôt que prévu et la société les a amenés à en devenir. Des personnages principaux totalement irresponsables, une histoire inhabituelle, pour dire même inédite, tout cela adoucis par une nature époustouflante et plus que présente. Tout au long du film on peut ressentir de l’angoisse et de l’amusement, on a peur pour eux quand ils s’introduisent chez des gens mais en même temps on est amusés car pour eux c’est comme un jeu, nous téléspectateurs, nous jouons avec eux. Mais alors pourquoi laisser des enfants aussi irresponsables se gérer eux même ? Qui sait, de jeunes gens dans le monde vivent peut-être comme cela à cette heure-ci… Une citation peu connue représente totalement ce film, elle dit « La nature a fait l'homme heureux et bon, mais la société le déprave et le rend misérable. »

 



  
Cinquième billet :

« Des rêves d’adolescents pris par le temps »





Mobile home :

Le film commence lentement, on localise bien le lieu pendant environ une minute, les recoins de la ville nous sont montrés ; dés la première image on comprend déjà comment le film va se dérouler, ce qui peut être agaçant pour certains et pour d’autres pas du tout. Pour ma part je trouve que ce début de film est vraiment bien trouvé, un rond-point comme pour faire allusion au fait que durant tout le film ils vont être perdus et tourner en rond. Tout les détails sont respectés, il n’y a aucune fausse note, le suspense est constant, on se pose des questions comme quand vont-ils partir ? Ou même vont-ils partir ? On ressent tout un tas d’émotions, de la pitié pour les parents mais aussi de la tristesse, de l’angoisse. La musique est entrainante et joyeuse elle correspond bien au film, elle est faite pour lui car cela fait penser à des musiques que l’on écoute lors de voyages entre amis. On a mis en scène des adolescents typiques pas très sûrs de soi, qui se cherchent, qui se demandent comment sera leur vie future, pleins de rêve en tête. On voit bien leur évolution, ils grandissent, font des caprices et profitent de la vie puis finissent par changer d’avis. J’ai beaucoup aimé ce film car on se retrouve, nous, les adolescentes, certes ils sont plus âgées et ont plus d’expériences que nous mais ils découvrent la vie, ce qui rend ce film beaucoup plus intéressant à regarder que si on avait déjà passé ce cap de devenir adulte. Coluche à dit un jour « On croit que les rêves, c'est fait pour se réaliser. C'est ça, le problème des rêves : c'est que c'est fait pour être rêvé. » et il avait totalement raison.