lundi 16 juin 2014

Du cinéma à en perdre les mots


 J’ai pris beaucoup de plaisir a regarder ce court extrait du film « Le chanteur de Jazz », un film musical réalisé par Alan Crosland en 1927. Malgré le fait que la majorité des scènes soient muettes, il est considéré comme le premier film parlant, avec environ 280 mots prononcés. C’est d’ailleurs cette particularité qui m’a touchée : Aujourd’hui, il est difficile d’imaginer des films muets ou encore en noir et blanc, alors qu’au commencement du cinéma, la moindre évolution était considérable et très impressionnante. C’était du jamais vu, et imaginer le public réjoui et émerveillé devant cette scène montrant le personnage principal chantant sur un air de jazz m’a fait sourire.

Malgré cette avancée colossale qu’est l’apparition des dialogues oraux, les intertitres ont toujours leur place dans le film, tout comme les jeux d’acteurs exagérés. Ayant visionné quelques films datant du début du 20eme siècle en classe, j’ai été surprise par la vitesse à laquelle le cinéma a évolué pour en arriver aux technologies de plus en plus avancées que nous connaissons aujourd’hui. Plus rien ne nous étonne, plus rien ne nous impressionne. Alors qu’il y a un siècle de cela, « L'Arrivée d'un train en gare de La Ciotat » par les Frères Lumières avait effrayé le public présent dans la salle, la 3D et les effets spéciaux plus que réalistes ne nous arrachent même pas un sursaut.


BATTA Marie, 5D