J’ai pris beaucoup de plaisir a
regarder ce court extrait du film « Le chanteur de Jazz », un film
musical réalisé par Alan Crosland en 1927. Malgré le fait que la majorité des scènes
soient muettes, il est considéré comme le premier film parlant, avec environ
280 mots prononcés. C’est d’ailleurs cette particularité qui m’a touchée :
Aujourd’hui, il est difficile d’imaginer des films muets ou encore en noir et
blanc, alors qu’au commencement du cinéma, la moindre évolution était considérable
et très impressionnante. C’était du jamais vu, et imaginer le public réjoui et émerveillé
devant cette scène montrant le personnage principal chantant sur un air de jazz
m’a fait sourire.
Malgré cette avancée colossale
qu’est l’apparition des dialogues oraux, les intertitres ont toujours leur
place dans le film, tout comme les jeux d’acteurs exagérés. Ayant visionné quelques films datant du début
du 20eme siècle en classe, j’ai été surprise par la vitesse à laquelle le cinéma
a évolué pour en arriver aux technologies de plus en plus avancées que nous
connaissons aujourd’hui. Plus rien ne nous étonne, plus rien ne nous
impressionne. Alors qu’il y a un siècle de cela, « L'Arrivée d'un train
en gare de La Ciotat » par les Frères Lumières avait effrayé le public présent
dans la salle, la 3D et les effets spéciaux plus que réalistes ne nous arrachent
même pas un sursaut.
BATTA Marie, 5D